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Dominique MONNIER

Blog de Dominique Monnier (monnierm0178@orange.fr)

Par Dominique Monnier, mercredi 23 avril 2025 à 06:37 :: Informations cantonales


(Photo Dominique Monnier, 17 avril 2025)

Le Puy Notre Dame, ville des glycines depuis toujours.
En 1992 les habitants en ont replanté de nombreux plants
offerts par Monsieur Gastineau qui agrémentent le village.

MERCREDI 30 AVRIL 2025

EPHEMERIDE


(Carte postale de la collection ponotdecoeur sur le Puy Notre Dame)

Saint du jour

Robert de Molesne
Ce jeune bourguignon entra très jeune chez les bénédictins de Moutier-la-Celle dans l'Aube. A peine son noviciat terminé, il fut nommé prieur. Les bénédictins de Tonnerre ayant voulu l'avoir comme Père Abbé, il accepta, mais les ayant trouvés très relâchés et surtout peu réformables, il prit congé d'eux et revint à Moutier.
Quelques ermites l'invitèrent à se mettre à leur tête et il partit avec eux dans la forêt de Molesme en Côte d'Or dans des petites huttes de branchages autour d'une petite chapelle. Les recrues et les dons affluèrent, les huttes disparurent, un monastère se construisit et les ermites devinrent plus soucieux de leur confort que de l'ascèse. Saint Robert les quitta, mais les dons cessèrent en même temps. Ils le supplièrent de revenir et il revint.
La ferveur, elle ne revint pas. Alors avec une vingtaine de moines plus décidés, dont saint Albéric et saint Étienne Harding, il se fixa à Cîteaux pour y établir la vie monastique qu'il rêvait.
Ainsi naquit l'Ordre cistercien en 1098, mais le pape lui intima l'ordre de reprendre la tête de son monastère. Il obéit, et eut la consolation de voir ses moines revenus à de meilleures dispositions.
Il mourut ainsi en paix.

L'homme du jour

Sergio Leone
né le 3 janvier 1929 à Rome et mort le 30 avril 1989 dans la même ville, est un réalisateur et scénariste italien.% Figure majeure du western spaghetti (qu'il popularise largement, sans toutefois l'inventer, ni adhérer à l'épithète), il réalise la Trilogie du dollar composée de Pour une poignée de dollars, Et pour quelques dollars de plus et Le Bon, la Brute et le Truand, qui sont souvent considérés comme des classiques du cinéma, films qui révèlent l'acteur Clint Eastwood et le compositeur Ennio Morricone.
Il est également célèbre pour la Trilogie du temps, composée de Il était une fois dans l'Ouest, Il était une fois la révolution et Il était une fois en Amérique.
Alors qu'il était apprécié par le public mais boudé par la critique et ses pairs de son vivant, son importance dans l'histoire du cinéma est par la suite reconnue. Leone réussit à s'imposer parmi les grands réalisateurs grâce à son style novateur, sa mise en scène et l'utilisation de la musique, composée par son collaborateur et ami Ennio Morricone. Plusieurs réalisateurs importants reconnaissent l'influence qu'il a eue sur leur travail ou l'admiration qu'ils lui portent, au premier rang desquels Quentin Tarantino.

La citation du jour

"Il faut écouter beaucoup
et parler peu pour bien agir
au gouvernement d'un Etat."
Cardinal De Richelieu

Le dicton du jour

"À la Saint-Robert, tout arbre est vert."

L'humour du jour

"Tu sais comment on appelle
un cochon au Portugal ?"
Heuuuuu, non !!
Un porc tout gai."

La Météo du jour


Cliquez sur le carré de météo
Puy Notre Dame ci-après pour
avoir le détail du temps heure par heure




Mercredi 30 Avril 2025

Le Puy Notre Dame
Messe
à 18 h à la Collégiale

Samedi 3 mai 2025

Vaudelnay
Marché
Devant le magasin "La Caserne"

Dimanche 27 Avril

Pharmacie de garde
Sur internet faire :
www.3237.fr (accessible 24h/24h)

Doué la Fontaine
Messe
A l'église à 10h30

Montreuil Bellay
Messe
A l'église à 10h30

Le Puy Notre Dame
Vente de légumes, route de Brossay
A la place du Marché:
Ouvert le dimanche matin :
Chez Béatrice "Entreprise "de 9 h à 12 h

Charcuterie "La ponote"
Elvis Lebastard
à côté de l'église et de la Pharmacie

Boulangerie
Monsieur et Madame Petel

Vaudelnay
Epicerie "La Caserne"
route du Stade

Mardi 6 Mai 2025

Le Puy Notre Dame
Randonnée pédestre
Départ à la mairie à 9 h 30
La durée de la marche est
adaptée au niveau de chacun
Ouverte à tous, gratuit

Montreuil Bellay
Marché
Place de de l'Eglise de 9 h à 12 h



MERCREDI 30 AVRIL 2025

DECES

Le Puy Notre Dame

Mr Emile Reignier dit "Mimile", 92 ans
Sépulture à la collégiale
mercredi 30 avril à 15 heures

Montreuil Bellay

Mr Gérard Raimbault, 71 ans
Sépulture à l'église St Pierre de Doué la Fontaine
vendredi 2 mai à 10 heures

LE PUY NOTRE DAME

Information

La charcuterie la Ponote sera ouverte demain matin 1er mai de 8 h 30 à 12 h.

Commémoration du 8 Mai

Le rassemblement aura lieu à 9 heures 30 près de la salle Saint Louis
Il sera composé comme les autres années des anciens combattants des deux communes
du Puy Notre Dame et Saint Macaire du Bois
Le défilé sera emmené par les pompiers, la musique de Vivy et une délégation des dragons de Fontevraud
Une animation exceptionnelle sera fournie par six membres de l'association du patrimoine de la gendarmerie
En effet ils seront en tenue des années 1940 et présenteront une traction de la gendarmerie,
une exposition de matériel de la seconde guerre mondiale
des documents, des décorations et des mannequins
Cette exposition sera visible à la salle des fêtes de 12 heures à 16 heures

Election municipale

Mme la Maire, Isabelle Isabellon, a confirmé à une journaliste de la presse locale
qu'elle se représenterait aux élections municipales de 2026

LUNDI 28 AVRIL 2025

LE PUY NOTRE DAME/VAUDELNAY/BROSSAY/SAINT MACAIRE DU BOIS

Le championnat départemental va bientôt se terminer
Il reste deux matches à disputer
L'équipe fanion confirme sa troisième place seule et peut envisager la seconde
Pour cela il faut absolument gagner les 2 dernières rencontres
Voici le classement actuel des 5 premiers (le goal average entre parenthèse).

01 . Valanjou AS..................43 (+26)
02 . St Georges Trem 2 ........39 (+38)
03 . Le Puy/Vaudelnay .........37 (+23)
04 . Montilliers 2..................35 (+14)
05 . Juigné FC Louet ............35 (+08)

Matches à venir
11 Mai
Trélazé Foyer 2 (08) -Le Puy Vaudelnay (03)
Juigné FC Louet (05) - St Georges Trem 2 (02)

18 Mai
Le Puy Vaudelnay (03) - Montilliers 2 (04)
St Georges Trem 2 (02)- Valanjou AS (01)

Si notre équipe perd un match, la deuxième place semble difficilement envisageable
Sur deux victoires, tout est possible
Saint Georges rencontre Juigné qui peut encore espérer se rapprocher
Le Puy Vaudelnay rencontre Trélazé, peut être un peu démotivé et qui ne risque pas la descente
Valanjou qui semble en baisse de forme n'est pas à l'abri d'une surprise de St Georges

Championnat seniors



DEPARTEMENTAL 3 - Groupe D - 19ème journée

St Georges Trem 2 - NDC Angers 4 ............. 6 - 0
Somloire/Yzernay 2 - Juigné FC .................. ___2 - 2_
Denée Val Layon - Montilliers ......................2 - 2
Montreuil Bellay - Valanjou AS .................... 1 - 1
St Mélaine S/Aubance 2 - Trélazé Foyer 2 ..... 5 - 0
Le Puy/Vaudelnay - Croix Blanche Angers 2 .. Forfait CB

Classement

01 . Valanjou AS..................44
02 . St Georges Trem 2 ........39
03 . Le Puy/Vaudelnay .........37
04 . Montilliers 2..................35
05 . Juigné FC Louet ............35
07 . Denée Val Layon............32
06 . Somloire/Yzernay 2....... 32
08 . Trélazé Foyer 2............. 28
09 . St Mélaine S/Aubance 2..24
10 . Montreuil Bellay.............14
11 . NDC Angers 4................14
12 . Croix Blanche Angers 2 ... 4

DEPARTEMENTAL 4 - Groupe A - 19ème journée

Martigné ES Layon 2 - Les Ponts de Cé 2 .....5 - 6
Corné - Angers HSA ................................. 1 - 4
Doué la Fontaine 3 - Gennes/Les Rosiers 2 .. 12 - 0
Montilliers 2 - Brissac Aubance 3 ................ 2 - 4
Thouarcé FC Layon 2 - Le Puy/Vaudelnay .....0 - 0
St Barthélémy 2 - Ambillou 2 ......................

Classement

01 . Angers HSA...............58
02 . Doué la Fontaine 3......41
03 . Corné...................... 37
04 . Montilliers 3...............30
05 . Ambillou 2................ 27
06 . Thouarcé FC Layon 2.. 27
08 . Le Puy/Vaudelnay 2....26
07 . St Barthélémy 2.........26
09 . Les Ponts de Cé 2.......25
11 . Brissac Aubance 3........18
10 . Martigné ES Layon 2...17
12 . Gennes/Les Rosiers 2....7

DEPARTEMENTAL 5 - Groupe A - 19ème journée

Thouarcé FC Layon 2 - Martigné................. 0 - 4
Gennes/Les Rosiers 2 - Doué la Fontaine 3 .. 0 - 8
Vivy Neuillé 90 3 - Angers Intrépide 3 ..........0 - 2
St Mathurin/Ménitré 2 - St Melaine 3 ............2 - 5
La Daguenière 2 - Montreuil Bellay 2 ...........3 - 2
Ambillou 2 - Le Puy/Vaudelnay 3 ..................4 - 0

Classement

01 . Doué la Fontaine 3......52
02 . Angers Intrépide 3......47
03 . St Melaine 3 ..............46
04 . St Mathurin/Ménitré 2..35
05 . Vivy Neuillé 90 3........ 33
06 . La Daguenière 2.........28
07 . Montreuil Bellay 2.......27
08 . Martigné ES Layon.......25
09 . Ambillou 2................. 22
10 . Gennes/Les Rosiers 2... 12
11 . Le Puy/Vaudelnay 3.......9
12 . Thouarcé FC Layon 2.....4

SAMEDI 26 AVRIL 2025

LE PUY NOTRE DAME

Lettre de Mme le Maire aux habitants

On vient de recevoir divers documents dans nos boîtes aux lettres
Dans ces derniers, figure une lettre de la mairie du 24 avril dont vous donnons connaissance

"Chers administrés

Nous avons aujourd'hui une rue Notre Dame quasiment terminée. La commune et donc vous, avez investi une somme importante pour réaliser ces travaux d'embellissement qui devenaient nécessaires. Tout d'abord pour votre santé, le changement des canalisations d'eau potable devait être fait en priorité et ce furent les premiers travaux, accompagnés de la rénovation de l'assainissement, puis de l'enfouissement des réseaux électriques. Enfin l'embellissement, avec les nombreux petits pavés qui forment les trottoirs de la rue qui est aujourd'hui une rue principale digne d'une "Petite cité de caractère" et d'un "village de Charme" et dont nous sommes fiers.
A ce titre, une inauguration aura lieu le mercredi 4 juin en fin d'après midi à laquelle tous les habitants sont conviés.

A la fin des travaux envisagés, deuxième quinzaine de mai, la rue sera de nouveau en sens unique du bas vers le haut, la circulation se faisant vers la Collégiale.
Des emplacements de stationnement seront démarqués dans la rue, matérialisés par des clous sur la chaussée, déjà existants en partie basse. Il sera strictement interdit de stationner en dehors de ces emplacements prévus, et encore moins sur les trottoirs, comme je l'ai déjà remarqué, sous peine d'amendes. A ce sujet, je vous demande de respecter ces règles.
En effet, la commune a adhéré au dispositif ANTAI et sera en mesure de verbaliser électroniquement elle-même les excès en tout genre.

Afin de préserver l'esthétisme de la rue qui est devenue un endroit où il fera bon vivre, surtout quand la végétation s'y sera installée, et grâce aussi aux trottoirs jusqu'alors impraticables et chaotiques,, qui offrent aujourd'hui un lieu de marche sécurisé pour tous, et cela des deux côtés de la rue. Je vous demanderai de respecter ces lieux et par là même, vos voisins pour une vie partagée et apaisée dans le centre bourg.
Je vous remercie pour votre engagement à maintenir ces lieux beaux et accueillants, y compris pour les nombreux touristes qui viennent visiter notre petite cité de caractère et qui y sont toujours bien accueillis.

Je vous donne rendez vous le 4 juin pour l'inauguration.

Bien à vous.

Isabelle Isabellon

Le Maire

VENDREDI 25 AVRIL 2025

LE PUY NOTRE DAME

Conseil municipal du 22 avril 2025

Pole santé
A partir du 1er septembre 2025, deux médecins supplémentaires seront accueillis au pôle santé
Il s'agit des docteures Marie Charlotte Geoffroy et Laurence Gaudrée
Une communication supplémentaire sera publiée

Installation d'une VMC
Elle sera réalisée par l'entreprise Rateau pour un montant de 18.140€, du 12 au 16 mai 2025
ainsi qu'un extracteur d'air dans la cuisine attenante

Achat tracteur
Le tracteur actuellement utilisé a plus de dix ans et fait l'objet de nombreux frais
Il est nécessaire de le remplacer
Le fournisseur du nouveau mieux disant est l'entreprise Migaud
avec une proposition d'un tracteur case de 105.000€ TTC
Cette dépense sera financée sur le budget communal

Création de poste
Il est créé un poste contractuel d'agent technique à temps non complet 20/35ème
à compter du 5 mai 2025
Il s'agit en partie d'une compensation du poste de Thierry Merceron qui fait valoir ses droits à la retraite

Réunion publique ecoquartier

Rue Notre Dame
Les travaux s'achèvent
L'inauguration de la rue est prévue le 4 juin en fin d'après midi
dans la cour de la société des Arts

Subvention
La Direction Régionale des affaires culturelles a accordé une subvention de 22000€
pour régler en partie les études effectuée par le cabinet Architrave sur les travaux de la Collégiale

Concert à la Collégiale
Alan Stivell, grand musicien et ambassadeur de la culture bretonne
donnera un concert dans la collégiale, le 20 juin prochain
Les horaires et tarifs restent à définir

Prochaine réunion
26 mai 2025 à 19 heures

MONTREUIL BELLAY

Rencontres avec Mme Marchand

Mme Marchand, présidente des affaires sociales et solidarité rencontrera les habitants par quartier
Voici son programme
Vendredi 16 mai à 18 h30 à la MFR
Zone 1 Les Faubourgs/La Salle

Vendredi 23 mai à 18 h30 à la salle François Mirterand
Zone 2 centre bourg

Vendredi 13 juin à 18 h30 à la salle Guilbault
Zone 3 La Herse/La Gare

Vendredi 20 juin à 18 h30 à la salle des Ammonites
Zone 4 Méron/Les Hameaux

Ces réunions sont ouvertes à tous et se clôtureront par le verre de l'amitié

22 avril 2025

Par Dominique Monnier, samedi 12 avril 2025 à 07:21 :: Informations cantonales

MONTREUIL BELLAY

La Rousselière

Rencontres orientation au centre d'apprentis, 300, rue des Meuniers,
le mercredi 30 avril de 14 heures à 17 heures
Afin d'affiner l'orientation des jeunes sortis de 5ème, 4ème, 3ème
la MFR organise des temps d'orientation pour guider les jeunes et les parents
Gratuit, contact 02 41 83 19 19, mfr.montreuilbellay@mfr.asso.fr

CIZAY LA MADELEINE

Vide greniers

Jeudi 1er mai de 8 heures à 18 heures
Terrain communal, rue de l'Abbaye, 100 exposants
L'association des parents d'élèves Cizay/Courchamps organise son vide greniers
Buvette et restauration sur le thème de la Bretagne
Exposants, particuliers uniquement
Gratuit, contact 06 85 34 56 06, aep.cizay.courchamps.49@gmail.com

LE PUY NOTRE DAME

La Mairie de 1872



Plan du Puy Notre Dame en 1872

En examinant un ancien plan des remparts de la commune, on s'aperçoit que la rue Sainte n'existait pas sous cette dénomination mais sur celle de "rue du Petit caveau"
De même la rue du Couvent était intitulée "chemin de Cix"
Sur cette illustration très intéressante on s'aperçoit également que la cure se trouvait en haut de la rue Sainte actuelle où se trouvera ensuite la boucherie Chiron
En descendant la rue Sainte, on trouve l'emplacement de la mairie où se trouve l'habitation de Benoît Monnier (anciennement exploitation viticole Guindeuil)
Lors d'une réunion du Conseil municipal de la commune du 17 février 1847, une personne s'est proposée de faire l'acquisition d'une maison de la commune où est logé l'instituteur.
Le conseil a alors donné son accord pour la vendre et de la remplacer par une autre maison plus convenable qui pourrait en même temps contenir le local de la mairie
Cela présenterait un énorme avantage attendu que l'instituteur qui est ordinairement secrétaire de mairie n'aurait pas besoin de se déplacer pour remplir les deux fonctions.
Le conseil charge le maire de prendre contact avec l'acheteur et de faire un rapport sur la proposition d'acquisition
Cette délibération semble bien indiquer que le conseil cherchait un nouvel emplacement plus pratique



Sur le plan de 1872, la mairie figure dans un immeuble de la rue Sainte
Est ce le nouvel emplacement recherché
Actuellement seules les indications du plan nous parle de cette nouvelle mairie

LUNDI 21 AVRIL 2025

LE PUY NOTRE DAME

La Fontaine de Cix



Cette année a commencé par une surprise.
En effet tout le monde connaît la Fontaine de Cix.
Tous les enfants se rappellent d'avoir péché des têtards avec plaisir.
Pouviez vous douter qu'à l'origine elle ne soit pas un bien commun.
Aujourd'hui oui, mais lorsque vous découvrez une délibération du Conseil municipal du 2 juin 1909,
vous apprenez que ce petit coin du village appartenait à un Monsieur de Beauregard.
Le conseil municipal a pris la décision de l'acquérir en mai 1909
moyennant un prix de 250 francs de l'époque.
La fontaine privée est donc devenue communale
pour les besoins des lavandières du village de Cix.

VAUDELNAY

Domaine des Bénédictins (Famille Thermeau)



Félicitations au domaine des Bénédictins pour leur médaille d’or à Londres

LE PUY NOTRE DAME

La chapelle Saint Sauveur



Les habitants de la commune connaissent la chapelle située au fond du cimetière
Mais savez vous qu'elle est nommée la chapelle Saint Sauveur
Je suis persuadé que la plupart des résidents ne savent pas que se trouvent les cendres des aïeux de la famille Gueniveau de la Cour de la Raye
On retrouve une partie de ces éléments dans une délibération du Conseil municipal du 20 août 1849
En effet la famille de Monsieur Gueniveau de la Cour a adressé une lettre au maire pour demander l'exhumation des ses cendres
Elle demandait l'autorisation de les transférer dans la chapelle du cimetière où se trouvent déjà celles de leurs aïeux
Pour ce faire il a été proposé une rétribution de 600 francs dont les 2/3 seraient destinés aux pauvres de la commune et l'autre 1/3 à l'hospice
Le conseil a accepté cette demande sans difficulté
Mais également dans une nouvelle délibération du Conseil du 28 février 1853
Plusieurs habitants y compris Mr le Maire demandent l'autorisation d'exhumer le corps de Monsieur Gallais, ancien curé du Puy, pour le transférer à la chapelle du cimetière
Cette demande est motivée comme une récompense pour Mr Gallais qui a sauvé des fureurs révolutionnaires en 1799 la collégiale
A cette époque considéré par les révolutionnaires comme néfaste dans la délibération, le monument a été mis aux enchères pour être démoli
Mr Gallais fut alors le dernier enchérisseur pour 5000 ou 6000 francs.
Après la révolution le prêtre remit à la commune le monument gratuitement sans exiger de remboursement.
Le conseil municipal a considéré alors que c'était un juste hommage à rendre au curé et a accepté de faire transporter ses cendres dans la chapelle du cimetière.
Ainsi lorsque vous passerez devant ce monument vous penserez à ce prêtre sans lequel la collégiale ne serait sans doute plus présente aujourd'hui
Peut être un jour sera t'il mis à l'honneur avec un nom de rue ou de ruelle !%% Ce serait une récompense bien méritée

Domaine des Hauts de Sanziers (Famille Houet/Tessier)



Félicitations au Domaine des Hauts de Sanziers avec quatre vins primés
au concours des Vignerons Indépendants 2025
Médaille d'Or pour le Brut Blanc « Les Hauts de Sanziers »
Médaille d’Argent pour le Crémant de Loire
Médaille d’Argent pour le Saumur Blanc 2024
Médaille d’Argent pour le Saumur Puy Notre Dame 2023,

Cave vivante du champignon



Ce week-end de Pâques, que le soleil brille ou qu'il pleuve ou qu'il vente,
venez profiter d'une visite guidée dans nos caves troglodytes !
Nous vous accueillons du samedi au lundi, le matin 10h-12h30
(dernier départ en visite 11h30) et l'après-midi 14h-18h (dernier départ en visite 17h).
A bientôt !



VENDREDI 18 AVRIL 2025

LE PUY NOTRE DAME

Informations

Nous apprenons avec tristesse le décès de Marie Thérèse Chalon dite Maîté pour beaucoup de personnes
Institutrice reconnue, elle avait commencé sa carrière à Saint Macaire du Bois avant de rejoindre le Puy Notre Dame
Elle a éduqué de nombreuses générations d'enfants
Toujours le sourire et la gentillesse, elle était apprécié de toute la commune et des enfants dont elle s'occupait
On se souviendra encore longtemps de cette grande professionnelle très appréciée qui a passé sa carrière dans notre commune
Nous présentons à ses enfants et petits enfants toutes nos amitiés

MERCREDI 16 AVRIL 2025

Concert du jeudi 24 juillet 2025



Un concert des polyphonies corses aura lieu
A la collégiale du Puy Notre Dame
Le jeudi 24 juillet 2025, à 20 heures
C'est ce groupe très connu qui s'était produit
devant le pape François lors de sa venue en Corse
Prix 20€ par personne
Réservations 02 41 40 20 64 (OTSI agglo)

Vu sur le Courrier de l'Ouest


Chorale
Une chorale va être relancée pour ceux que cela intéresse
Un nouveau répertoire sera à apprendre avec un nouveau chef de choeur
Les répétitions auront lieu tous les lundi soir à 19 heures 30
Inscription sur le courriel suivant :
chorale.pnd@gmail.com.
C'est ouvert à tous même si on ne sait pas lire la musique

Repassage à domicile
Si vous passez à la boulangerie, de nombreuses annonces figurent en entrant sur la droite
C'est ainsi qu'on peut découvrir que Madame Catherine Masson , 2 cour de la Raye,
au Puy Notre Dame
propose ses services pour du repassage à domicile
Pour les personnes intéressées le contact téléphonique est le suivant :
06 26 44 94 54

Fermeture de la charcuterie "La Ponote"
La charcuterie sera fermée le vendredi 18 avril
à la suite du décès de la grand mère d'Elvis Lebastard
Nous présentons toutes nos condoléances

Boulangerie Petel



Nos boulangers, Franck et Sylvia Petel, nous signalent que les fraisiers sont disponibles
Ils nous adressent une belle photo appétissante qui fait envie à tous
Bon appétit

LUNDI 14 AVRIL 2025

LE PUY NOTRE DAME/VAUDELNAY/BROSSAY/SAINT MACAIRE DU BOIS

MAINE ET LOIRE

SCO Angers - Montpellier 2 - 0



Sept anciens conseillers généraux se retrouvent
pour encourager le SCO contre Montpellier
avec une belle victoire par 2 à 0
de gauche à droite
derrière Dominique Monnier, Hubert Grimaud, Gérard Delaunay, Michel Mignard
devant : Christian Gaudin, Christophe Béchu, le benjamin, ancien président, ministre et maire d'Angers, Jean Luc Davy

LE PUY NOTRE DAME

Le saviez vous

Elections municipales du 19 juillet 1846
Actuellement en 2025, le conseil municipal de la commune est constitué de 15 membres élus par les habitants
Il était complètement différent en juillet 1846
Les élections ont lieu le 19 juillet et curieusement il s'agissait d'élire 8 conseillers municipaux alors que l'ordonnance royale en prévoyait 16
On s'aperçoit que le maire a convoqué les électeurs par lettre à leur domicile
Tout le monde se retrouve dans une cour appartenant à un Monsieur Leffet
Le bureau où se trouve le maire et le secrétariat est disposé de façon à ce que les électeurs puissent librement circuler autour
Le temps du vote est de 3 heures et il y eut 60 votants
Est ce qu'à l'époque toute la population ne votait pas, la question est posée ?
On constate deux tours de scrutin
Le premier a donné les résultats suivants :
1 André Lamoureux, 58 voix
2 François Chevalier, maire 52 voix
3 Louis Cotilleau 41 voix
4 Hillaire Gaultier 46 voix
5 François Audouin 49 voix
6 Louis Hunault 38 voix
7 Charles Mestreau 35 voix
8 Louis Jouault, notaire, 30 voix
Les sept premiers ont été élus, ayant recueilli 31 voix soit plus de la moitié des votants
Louis Jouault fut élu au deuxième tour de scrutin
Une question se pose.
Qui étaient les huit autres conseillers municipaux non votés ?
Il s'agissait des personnes les plus imposées au nombre de 8 également.
C'était donc un conseil embourgeoisé qui existait à l'aube de la 2ème République dont la constitution sera adoptée le 4 novembre 1848

Bibliothèque



La bibliothèque et la commune ont réalisé le troc plantes annuel samedi dernier
Beaucoup d’échanges et de découvertes de plantes, nouvelles pour certains, avec beaucoup de satisfaction
Bravo pour cette initiative qui est une vraie animation écologique de la commune
La bibliothèque était également ouverte et les bénévoles ont assuré avec des livres sur les plantes



Profitons de l'occasion pour rappeler
les horaires d'ouverture :

le mercredi
de 16 h 30 à 18 h 30

le samedi
de 10 h à 12 h



Vendredi 11 avril 2025

Par Dominique Monnier, vendredi 4 avril 2025 à 06:22 :: Informations cantonales

MONTREUIL BELLAY

Ordi Minute



Vendredi 11 avril 2025 à 19h00, 56, route de Méron
J'ai le plaisir de vous inviter à l'inauguration officielle de mon magasin d’informatique Ordi Minute - Montreuil Bellay !
Venez découvrir l'espace dédié à la vente, au dépannage et à tous vos besoins numériques.
Un moment convivial et festif vous attend, avec en prime un buffet préparé par "L’Atelier de Damien Montreuil Bellay" !
Ouvert à toutes et à tous !
Familles, curieux, passionnés, voisins, clients ou futurs clients.
C’est l’occasion parfaite pour se rencontrer et partager un bon moment.
N’hésitez pas à partager cette invitation autour de vous.
Au plaisir de vous accueillir
Benjamin Ordi minute

VAUDELNAY

Conseil municipal du 8 avril 2025

Budget
Il a été voté à l'unanimité
Fonctionnement des comptes 2024
Stable depuis trois ans : 870 k€
Recettes identiques par rapport à 2023 : 1017k€
Résultat de fonctionnement positif de 140 k€
Budget 2025
Un effort sera porté sur les chemins ruraux
La masse salariale et énergie sont budgétées avec prudence
Les recettes sont également prévues en fonction des dotations de l'Etat connues et des ressources de la commune
Le budget de fonctionnement s'équilibre à hauteur de 1.480k€

Investissement
Celui de 2024 de 1972 k€ a été réalisé à hauteur de 40% soit 750 k€
Il correspond exactement aux de sécurisation et d'embellissement du centre bourg
Pour 2025 il est inscrit 1.555 k€ soit le solde de la traversée du bourg et annexes pour 1.310 k€,
les travaux de bâtiments et de cuisine centrale pour 180 k€ et le remboursement de la dette pour 60 k€
Gros travaux
Les gros travaux du centre bourg seront terminés en juillet 2025
Une inauguration de l'ensemble des rues Benjamin Guittonneau, de la mairie et de la place Saint Charles est prévue :
le 26 septembre prochain à 17 heures

Taxes locales
Compte tenu des baisses de dotations de l'Etat et de l'augmentation des charges, une augmentation des taxes de 1% a été adopté à l'unanimité
Savoir :
Taxe foncière bâti 44,05%.
Taxe foncière non bâti 42,94%.
Taxe d'habitation immeubles vacants et secondaires 13,23%.

Création d'une voie
Une nouvelle voie a été créée sur la commune en prolongement de celle de Montreuil Bellay du même nom. Il s'agit de l'avenue Paul Painlevée

Création d'un poste d'agent de maîtrise à temps complet
Les élus ont émis un avis défavorable à cette création de poste qui existe déjà dans la commune et correspond à une promotion interne par le biais de l'ancienneté
9 voix contre, 3 voix pour et une abstention.

Rythmes scolaires
En raison de l'absence de l'aide de l'Etat, une nouvelle organisation a été adoptée avec le conseil d'école et la municipalité.
Ce sera quatre jours et demi de classe aux horaires suivants :
Chaque jour de 9 heures à 12 heures et de 13 h 45à 16 heures
Le mercredi de 9 à 12 heures
L'accueil périscolaire fonctionnera tous les jours de 16 h à 18 h 30 et le matin de 7 à 9 heures

MERCREDI 9 AVRIL 2025

LE PUY NOTRE DAME

Travaux rue Notre Dame



Bientôt la fin des travaux rue Notre Dame
Il restera le goudronnage définitif
et la jonction avec la rue Sainte

MARDI 8 AVRIL 2025

LE PUY NOTRE DAME

Réponse à l'énigme d'hier



La prise d'armes

La commune a signé avec les dragons de Fontevraud un jumelage
la municipalité entretient donc des relations privilégiées avec le Puy Notre Dame
Cela explique la présence de nombreux militaires lors de nos cérémonies officielles
Savez vous que tous les chars de combat ont un nom



Le maire dévoile le nom du char

Lors de mon premier mandat, en 1990, nous avons eu une proposition d'appeler un nouveau véhicule du nom du "Puy Notre Dame"
Il fut donc décidé de réaliser une prise d'armes (sous la pluie)
sur la place du Champ de Mars et de baptiser ce nouveau char
C'est donc l'objet de la photo d'hier
Ce char a défilé le 14 juillet 1990 sur les Champs Elysées
Je vous joins d'autres prises de vue réalisées ce même jour



Le défilé aux Champs Elysées

LUNDI 7 AVRIL 2025

LE PUY NOTRE DAME

L'énigme du jour



La photo de l'énigme, de gauche à droite :
Dominique Monnier, maire du Puy Notre Dame, Claude Beaumont, maire du Vaudelnay
Jean Bégault, député, Mr de Grand Maison, conseiller général, Monsieur Tavers, maire de St Macaire du Bois

Savez vous à quelle occasion toutes ces personnalités étaient réunies dans les années 1990/1995
au Puy Notre Dame
Réponse demain

VENDREDI 4 AVRIL 2025

LE PUY NOTRE DAME

Le saviez vous



Cette maison située rue des Hôtels est l’ancienne habitation de Madame de Chancelee, belle mère de Monsieur Chevalier, ancien propriétaire de l’actuelle mairie
Ce Monsieur était procureur de la République de la Roche sur Yon
Cet immeuble était également à l’origine une ancienne perception

Travaux rue Notre Dame



Les travaux se poursuivent dans le haut de la rue Notre Dame
Actuellement l'entreprise ATP semble décaisser le milieu de la route
Les trottoirs sont posés et il va rester la finalisation sur les deux carrefours de la rue de Saint Macaire et le joint avec la rue Sainte
Voici deux photos prisent hier midi



3 Avril 2025

Par Dominique Monnier, vendredi 28 mars 2025 à 06:26 :: Informations cantonales

MERCREDI 2 AVRIL 2025

MONTREUILLAIS

Visite du président de la République

Le président Macron sera dans le Montreuillais aujourd'hui
Cette visite, non prévue à son agenda, a été occasionnée par les Bâtiments de France, à la suite de la restauration de Notre Dame de Paris
L'architecte du Maine et Loire veut attirer l'attention de l'Etat par l'intermédiaire du Président, sur l'état des deux collégiales de Montreuil Bellay et du Puy Notre Dame
En raison de cette annonce inopinée, nous ne connaissons pas encore les horaires de la visite du Président

Précision :
En raison du poisson d'avril, le président Macron a annulé son voyage d'hier

LE PUY NOTRE DAME

Bibliothèque



Repas des aînés



Samedi dernier les aînés de la commune étaient conviés comme chaque année à un repas dans la salle des fêtes
Comme le chantait Michel Sardou, il ne s'agit pas d'une population de 7 à 77 ans mais de 70 à une centaine d'années
C'est toujours un moment agréable où chacun se retrouve, examine son voisin qui a pris un an de plus et lui dit :
"Tu n'as pas changé" ou "tiens il faut que ta canne aille cette année"
Bref chacun se rend compte d'absents ou de nouveaux qui ont atteint l'âge fatidique sans lequel il ne serait pas invité
Madame la Maire et les conseillers municipaux réquisitionnés vous accueillent avec gentillesse
Convoqué pour midi, à 11 heures 30 tout le monde est là car les anciens sont toujours précis avec 30 minutes en avance
Il faut dire que les places sont rapidement prises et vous risquez de vous retrouver seul si vous arrivez à midi
L'ambiance est sympathique et après un apéritif, les langues commencent à se délier et les tons montent gentiment
Le repas est très bien choisi et dirigé de main de maître par le jeune chef d'entreprise de Bouillé Loretz, Monsieur Mureau
C'est parfait et au milieu du repas Madame la maire et les conseillers se mobilisent pour fêter les doyens en leur offrant un magnifique bouquet
Chez les femmes il s'agit d'une centenaire à l'esprit bien éveillé, Madame Lucbert et pour les hommes, Monsieur Laury, (95 ans) également en bonne forme
L'animation est assuré par une famille de Maulévrier, l'homme, un peu magicien, son épouse au piano et la fille animatrice et chanteuse
Elle a même réussi à dénicher dans la foule de nouvelles stars tels que :



Lionel Michelet qui nous avait caché ses dons d'accordéoniste et un conseiller, Eric Chouteau, qui s'est découvert des dons inconnus à la guitare
Pour conclure ce repas fut une belle réussite et bravo aux conseillers organisateurs de l'événement

VENDREDI 28 MARS 2025

LE PUY NOTRE DAME

Condoléances

Nous apprenons avec tristesse le décès de Madame Bondu, épouse de Jojo Bondu
qui a tenu longtemps le bar de la rue de la Collégiale
Ils s'étaient retirés tous les deux à Cholet
Nous présentons toutes nos amitiés à son mari et ses enfants
Nous nous souviendrons longtemps de sa gentillesse légendaire

MONTREUIL BELLAY

Conseil municipal du 25 Mars 2025

Imposition
Les taux seront les suivants :
Foncier non bâti : 47,77%.
Foncier bâti : 49,36%.
Le taux de la commune reste inchangé
Les habitants ne subiront que la hausse obligatoire décidée par l'Etat

Budget
Le budget de fonctionnement de la commune s'équilibre à 8,42 millions d'euros
dont :
les charges générales 2,11 millions d'euros
les charges de personnel 2,47 millions d'euros

Investissement
Les grosses dépenses de 5.25 millions d'euros concernent :
Restauration du rempart Dovalle 908.000€
Espace muséographique du camp d'internement des tsiganes 860.000€
Renaturation de la cour et de l'espace de jeux de l'école de Méron, sécurisation en centre ville
Restauration de la collégiale 450.000€

Maison médicale
Ce budget annexe est d'un montant de 290.687€
Deux cabinets sont inoccupés et deux autres vont se libérer
En effet le départ de deux médecins était à l'ordre du jour mais ils doivent normalement s'installer non loin de Montreuil

Résidence d'artistes
(à suivre)

27 Mars 2025( La Paleine)

Par Dominique Monnier, jeudi 13 mars 2025 à 06:24 :: Informations cantonales

LE PUY NOTRE DAME/VAUDELNAY/BROSSAY/SAINT MACAIRE DU BOIS

Vu sur le site de l'ESPV

Résultats du week-end
Ce samedi, seules nos équipes de jeunes étaient sur les terrains, et elles ont porté haut les couleurs de l'ESPV !
Les U13A ont réalisé une belle prestation en s’imposant 7-3 sur la pelouse de la Bayard Saumur !
Les U13B ont connu une rencontre plus compliquée avec une défaite 7-1 à Beaufort-en-Vallée.
Les U13F, quant à elles, ramènent un nul encourageant face à Gesté-Tillières.
Bravo à toutes et tous pour l’engagement et l’esprit d’équipe

LE PUY NOTRE DAME

Le courrier de l'ouest



Dans son édition du 24 mars, une ponote se trouve à la UNE du Courrier de l'Ouest
Je vous joins l'article de ce journal une journée après sa parution
Bravo à Camille Viaud, championne de France de Moto cross et star du film de Thomas Mourette
Félicitations

LUNDI 24 MARS 2025

Jeu de piste



Samedi après midi les rues et ruelles de la cité ponotes étaient très animées
En effet cinq jeunes organisaient un jeu de piste
Cette animation était proposée par cinq adultes en formation de "chargé d'accueil touristique et de loisirs" au CFPA Pisani
Ces stagiaires pour valider leur cursus devaient organiser un événement
Ils avait donc choisi le Puy Notre Dame pour faire découvrir le patrimoine, les maisons de chanoines, la collégiale
De 14h à 17h, une quarantaine de personnes et d'enfants ont participé avec passion.
Le départ était fixé salle Saint Louis, près de la Bibliothèque



Il était remis à chaque équipe un carnet de jeu et le groupe devait découvrir diverses énigmes en voyageant au coeur du Moyen Age dans la cité médiévale
Ce jeu était constitué de 8 étapes pour une heure et demie sur 1 kilomètre 400
Vous deviez découvrir les maisons de chanoines, découvrir des pigeonniers et visiter la cité en répondant aux questions posées
Un goûter a été offert vers 16h30
De nombreuses énigmes sur les mystères du Puy Notre Dame à l'époque ont été découvertes avec passion
Bravo aux organisateurs pour le travail accompli et une belle réussite sous une météo restée relativement sereine malgré les prévisions

VAUDELNAY

Bibliothèque

Jusqu'à fin mai, vous pouvez admirer une exposition photo organisée par les bénévoles avec la collaboration de l'amicale photo de Montreuil Bellay
Le thème est intitulé "Trois photos pour le dire"
On peut donc admirer de nombreux paysages pour votre plaisir aux jours et horaires d'ouverture gratuitement
Précisons que l'amicale photo prépare une exposition pour le millénaire du château de Montreuil
Ouverture de la bibliothèque du Vaudelnay :
Le lundi de 16 h à 18 h
le mercredi de 16 h à 17 h 30
le samedi de 16 h à 12 h 30
Sauf pendant les vacances scolaire
Soirée pyjama le 4 avril à 21 h sur inscription (Tel 02 41 51 06 12)

VENDREDI 21 MARS 2025

EPIEDS

Club du jeudi

Loto, 2 avril à la salle de Courchamps
Ouverture des portes à 12 h 30, payant
Contact 06 62 73 58 98

LE PUY NOTRE DAME

Conseil municipal

Budget
voté à l'unanimité

Approbation du compte de gestion
Le compte de gestion 2024 du service comptable des finances de Saumur concorde parfaitement avec le compte de gestion 2024 de la commune

Compte administratif 2024
Il présente un excédent de fonctionnement de 431.114,60€
La section d'investissement présente un déficit de 241.473,61€
A ce déficit on soustrait les restes à réaliser de 118.500€
soit un total déficitaire de 359.973,61€ couvert par l'excédent de fonctionnement

Vote du budget primitif 2025
Le budget s'équilibre en recettes et en dépenses à 1.019.877,99€ pour la section de fonctionnement et à 1.540.070,37€ pour la section d'investissement
Les investissements prévus s'orientent sur le début des travaux urgents au niveau de la Collégiale
Le cabinet Architrav a été retenu pour assurer la mission de maîtrise d'oeuvre pour 44.100€
Autres investissements prévus :
Déblaiement des friches du futur ecoquartier et différents travaux de voirie et d'entretien

Conseillère de la recette
La conseillère a présenté son constat
Les charges à caractère général sont gérés avec rigueur
Les ressources fiscales ayant progressé, la commune a amélioré sa capacité d'autofinancement
Elle dispose d'une meilleure marge de manoeuvre pour investir d'autant plus qu'un emprunt est arrivé à la fin en 2024
Il représentait une annuité de 75.000€
La ratio d'endettement par habitant est de 86€ alors que celui de la Région est de 361€

Taux de la fiscalité
Les taux d'imposition 2025 seront les suivants :
Taxe foncière bâti 42,66%.
Taxe foncière non bâti 44,97%.
Taxe d'habitation sur les logements vacants et secondaires 14,34%.
Augmentation 0,5%.

Subventions
Voici le montant des subventions proposées (15.210€) sous réserve d'une demande écrite
accompagnée des comptes arrêtés en 2024 et du prévisionnel 2025
50€ Campus des métiers et de l'artisanat
50€ Unité localisée pour l'inclusion scolaire
100€ lutte contre le cancer
100€ Habitat solidarité Emmaus
100€ Secours catholique
100€ solidarité paysan
300€ APECC Calypso
310€ accompagnement scolarité Roland Charrier
500€ les restos du coeur
600€ association des parents d'élèves
700€ ESPV
800€ Amicale des sapeurs pompiers
1.000€ ADMR
1.000€ Association du patrimoine
2.000€ Club omnisports
2.500€ Essor du pays ponot
5.000€ Fourniture école "La Bonaventure"

Création de poste
Un poste contractuel d'agent technique a été créé pour accroissement saisonnier d'activité aux espaces verts à temps complet du 1er mai 2025 et jusqu'au 30 septembre 2025, ainsi qu'un poste contractuel d'adjoint technique pour un accroissement temporaire d'activité à la cantine et garderie à temps non complet à compter du 14 mars et jusqu'au 4 juillet 2025

Cave à Sanziers
Le comblement est pris en charge en partie par les fonds Barnier
Le coût est de 30.000€ soit 23.369€ par les fonds Barnier et 6.631€ par la commune

Fondation Mérimée
Un dossier a été déposé au près de cette fondation
Elle attribue des prix pour la restauration du patrimoine
La commune participe au concours dont le prix est de 100.000€
Affaire à suivre

Achat de matériel
La commune a un projet d'achat de tracteur et d'épareuse

Prochaine réunion
22 avril 2025 à 19 heures

Les P'tites frimousses

Rendez vous des tout-petits de 0 à 4 ans,
à la bibliothèque, le 25 mars de 10h à 10h30
Histoires, jeux de doigts et comptines , gratuit
Inscription avant le 25 mars
Contact 02 41 67 27 15 ou 02 41 51 06 12
pointlecture-puy notredame@ orange.fr

La Paleine

Molinie
De nombreuses villes et villages possèdent une place de la Paleine
Ce nom ne vous dit peut être rien, mais vous l'avez surement rencontrée au cours de vos promenades.
C'est le cas également au Puy Notre Dame où l'on trouve une place de ce nom, et le rue de la Basse Paleine
La paleine (ou palène) est une graminée rustique et résistante.
Elle borde souvent les chemins et jonche la lande des jeunes clairières.
Elle apprécie un sol frais, riche en humus, non acide et une exposition en plein soleil.
Elle s'épanouit par touffes d'une hauteur pouvant atteindre 1,60m.
En fait, son nom officiel est la Molinie bleue. Les molinies sauvages offrent la particularité d'être très souples et résistantes dans le temps, même une fois sèche.
D'ailleurs, s'il vous reste de la paleine coupée depuis 2 à 3 ans, il vous suffit de l'humidifier pour qu'elle retrouve une souplesse suffisante pour l'utiliser.

La paleine et la vannerie
La meilleure période pour la récolter est fin août - début septembre.
Plus tard dans la saison, elle commence à jaunir, voire à se briser dès les premières gelées d'hiver.
Ensuite, elle doit être entreposée dans un endroit sec, aéré et frais, à  l'abri de la lumière afin de conserver sa couleur verte et sa souplesse.
Au moment de l'utilisation (soit environ 3 mois après sa coupe), la paleine est encore verte et souple.
Assemblée en faisceau d'une trentaine de brins, elle va pouvoir épouser les formes arrondies que vous façonnerez tour après tour.
Des variétés domestiquées existent et occupent nombre de massifs en donnant un aspect graphique particulièrement recherché.
Un détail pour reconnaître la molinie :
ce serait la seule graminée qui n'a pas de noeud ( la tige est donc parfaitement cylindrique ).

Au Puy Notre Dame, vous pouvez observer une paleine sur la rue de la Basse Paleine, devant la maison de Monsieur et Madame Tilley qui l'entretiennent
J'ai pris une photo hier
Elle est en période de jaunissement, complètement développée



La Paleine de Monsieur et Madame Tilley

SAMEDI 15 MARS 2025

CIZAY LA MADELEINE

Balade vintage

Dimanche 13 avril place de l'Eglise
L'association des parents d'élèves organise une balade vintage de mobylettes, scooters, solex et moto à courroie
Deux boucles, une de 48 kms le matin et 33 kms l'après midi
Visites et animations au cours de la journée
Les bénéfices sont au profit des enfants de l'école
Tarif 5€, inscriptions avant le 5 avril
Contact 06 85 34 56 06
aep.cizay.courchamps.49@gmail.com

VAUDELNAY

Conseil municipal du 11 Mars 2025

Projet de centrale solaire
Les élus ont donné leur avis sur le projet de centrale solaire à Fierbois
Le maire a retracé les différentes étapes de cette future centrale photovoltaïque
La société Engie green a déposé le permis de construire le 10 décembre 2024
A ce stade de l'enquête la commune doit donner son avis.
Les élus ont tous donné un avis favorable

Projet de parking
Pour éviter des stationnements gênant dans la rue Benjamin Guittonneau,
celle ci sera en sens unique avec création de trottoirs et parking
Une demande de subvention sera déposée avant la fin de mars

Travaux
La première partie des travaux sont terminés et les habitants bénéficient d'une route goudronnée
La place St Charles sera terminée fin avril
Les travaux suivent suivant le planning prévu

Entente de football
L'entente a demandé la pose de panneaux publicitaires
La commune a préféré financer des buts rétractables pour 1000€

Semaine scolaire
A la suppression de l'aide de l'Etat pour les activités périscolaires, il est nécessaire d'organiser différemment la semaine
Celle-ci se fait en concertation avec le conseil d'école
Un sondage sera effectué auprès des parents d'élèves

Prochain conseil
2 avril à 19 heures 30 avec le vote du budget

VENDREDI 14 MARS 2025

LE PUY NOTRE DAME

Visite de la collégiale



Jeudi matin de nombreuses femmes de militaires de l'école de cavalerie sont venues visiter la Collégiale
Elle avaient choisi une guide de qualité qui connaît bien la commune puisqu'il s'agissait de notre maire en personne
Elles ont indiqué qu'elles avaient eu beaucoup de plaisir à découvrir notre petite cité de caractère et la qualité de son patrimoine
Elles se sont ensuite dirigées vers le restaurant "Le Puy à Vins" où un repas de qualité leur était proposé
En bref une belle journée touristique pour toutes ces saumuroises d'adoption

12 Janvier 2025 Histoire du Puy Notre Dame

Par Dominique Monnier, dimanche 2 mars 2025 à 06:30 :: Informations cantonales

LE PUY NOTRE DAME%%
Ecole "La Bonaventure"

Le saviez vous ?



Lors de l'année scolaire 1997/1998, l'école "La Bonaventure" a obtenu le 1er prix départemental du Patrimoine sur son projet pédagogique.
Il s'agissait de réaliser avec les enfants de l'école maternelle et élémentaire un jeu de 7 familles
Les 6 enseignants et les 128 élèves avaient tenu à remercier toutes les personnes qui avaient participé à l'élaboration et au financement du jeu
c'est à dire la municipalité, l'association des villages de charme, l'office de tourisme, les vignerons, les commerçants et artisans, les habitants du village qui ont accueilli les enfants, le personnel de santé, le personnel communal, les pompiers, la poste, les parents d'élèves et l'inspection académique
Ce fut un travail remarquable et chaque carte du jeu avait un rapport avec la commune sur différentes familles
Je les énumère : Famille vie civique
Famille monde souterrain
Famille personnages célèbres
Famille commerces et artisans
Famille viticulture
Famille héritage du passé
Famille services et professions libérales



Association du patrimoine

L'association du patrimoine est en train de collecter tous les éléments qui concernent l'histoire du Puy Notre Dame
Tout ce qui est retrouvé sera numérisé et archivé pour les habitants des générations futures
Tout les articles historiques concernant ce blog seront également sauvegardés
C'est pourquoi je réédite à la suite toute l'histoire de la commune que j'ai étudié à travers les réunions des divers conseils municipaux du siècle dernier

HISTORIQUE DU PUY NOTRE DAME

En feuilletant les réunions du Conseil Municipal
de 1845 à 1976



Un peu d histoire :
Cette carte du village, datant de 1873, présente, pour ceux qui l'auraient oublié, le mur d'enceinte qui entourait jadis notre cité.
L'entrée ne pouvait se faire que par des portes bien définies, visualisées sur ce plan.
Si vous regardez bien, certaines rues n'avaient pas la dénomination d'aujourd'hui.
On y trouve également la maison du curé.
La mairie se trouvait en 1873, rue Sainte ou rue du petit caveau à l'époque.
Cette reproduction datée est très intéressante et il reste aujourd'hui à en confirmer les éléments observés.

Année 1845

Situation nationale
En 1845, c'est une monarchie constitutionnelle (1830 - 1848) qui règne en France avec pour roi, Louis Philippe 1er
Le régime politique repose sur le suffrage censitaire qui donne le pouvoir à la petite partie la plus riche de la bourgeoisie française
Cela est confirmé sur la commune du Puy Notre Dame
En effet on s'en aperçoit dans la réunion du Conseil municipal du 11 mai 1845
Ce dernier était présidé par Monsieur Chevallier, maire et les conseillers Pasquier, Colleau, Roger, Hunault, Mestreau, Gueniveau de la Cour, Banchereau, Nau, Desplace, Lamoureux.
C'est à cette réunion qu'on s'aperçoit que le budget n'était pas voté uniquement par le conseil municipal mais également par un groupe d'électeurs du même nombre que les élus et composé des personnes les plus imposées de la commune.

Testament au profit de la commune
A la réunion du 2 novembre 1845, le conseil est convoqué pour une cause particulière
Le maire donne communication aux élus du testament olographe de Monsieur le Curé de la paroisse, André Nicolas Duchêne, fait le 4 septembre 1845 littéralement transcrit:

"Je soussigné André Nicolas Duchêne, prêtre, curé de la paroisse du Puy, etc,
Donne et lègue à la Commune du Puy Notre Dame, à la condition expresse qu'elle servira de presbytère, la maison située ville du Puy Notre Dame qui m'appartient et que j'occupe présentement, consistant en logements, servitudes de toutes espèces, caves, pressoir, jardin, enclos de vigne, jardin, en un mot, avec toutes les circonstances et dépendances, sans aucune exception, ni réserve, le tout en un ensemble joignant au midi la rue qui conduit au village de Chavannes, etc
Feront partie de ce legs les placards, alcôves, glaces et tapisseries et autres qui paraissent y avoir été mis à demeure, quoique la loi ne les considère pas comme immeuble par destination, etc
La Commune entrera en toute propriété et jouissance pour la destination sus indiquée de ma dite maison à partir du jour de mon décès, mais elle devra payer à mes héritiers une somme de dix mille francs, payable par mille francs d'année en année, pendant dix ans, pour le premier terme, mille francs un an après mon décès et ainsi à continuer, pendant chaque année jusqu'au versement intégral des dix mille francs et sans intérêt. Mais passé cette époque l'intérêt courra au taux légal.
Ma dite maison et ses dépendances seront affectées et hypothéquées, par privilège spécial à la garantie du paiement de ladite somme de dix mille francs."

Le conseil après en avoir pris connaissance devait prendre une décision d'acceptation ou non de ce legs
Finalement les élus ont estimé que la maison ne valait, ni ne pouvait valoir la somme demandée et que vu son éloignement du bourg elle ne pourrait être vendue au plus que de six à sept mille francs
Hors la fabrique (groupe de l'église qui gérait la paroisse) possédait déjà  un presbytère que les paroissiens étaient habitués à fréquenter
Dans ces conditions le conseil a indiqué que le legs était trop onéreux.
Les élus ont d'ailleurs précisé que la commune avait consenti des dépenses importantes pour réaliser des deux grands chemins de voie de communication.
Dans ces conditions le legs a été refusé à l'unanimité.
Aucun document ne m'a permis de situer l'emplacement de cet immeuble
Il faudrait faire une recherche dans les origines de propriété ou au bureau des Hypothèques si il y a une trace d'acte notarié
En effet avant 1956 ce n'était pas obligatoire de dresser un acte authentique et il pouvait être sous seing privé

Affermement des places de marché
Les élus ne regardaient pas leur emploi du temps
En effet le 28 décembre 1845 à midi, le maire, Mr Chevallier et deux conseillers municipaux, Mrs Gueniveau de la Cour et Louis Hunault, sont délégués pour procéder à l'affermement des places du marché dont le terme finit le 31 décembre
Cette délibération prouve donc que des places de marché existaient et étaient relativement importantes
Avant le choix du fermier qui s'occuperait de l'organisation, la réglementation obligeait une publication préalable les trois dimanches précédents l'affermement
On découvre qu'il était attribué les places ou abreuvoirs (c'est le texte exact dans la délibération) de la Palenne, de la Croix de Cix, et des places à fumiers situées près de la Croix de Cix , au plus offrant et dernier enchérisseur
Les élus avant attribution ont donné lecture du cahier de charges approuvé par le Préfet 13 ans avant, le 11 avril 1837
Le marché était attribué pour 4 ans du 1er janvier 1846 au 1er janvier 1850 et la location était payée au trimestre
On déduit du texte du conseil que le marché se tenait le samedi avec obligation de nettoyer par le fermier.
L'adjudication a démarré sur une mise à prix de 105 francs de l'époque
Toutes les enchères des personnes intéressées figurent dans le registre des délibérations
Je vous en donne connaissance par curiosité
Mise à prix 105, une enchère a été portée par Réveilleau à 110 francs, par Mestreau à 120, par Réveilleau à 130, par Gautier à 155, par Réveilleau à 170, par Mestreau à 190, par Réveilleau à 200 et une dernière par Mestreau à 205 qui s'est vu attribué le marché
Dans l'année suivante on trouvera le même processus d'attribution sur d'autres places à fumiers

Année 1846

Réalisation de grands axes
Le groupe (d'élus du Conseil et des plus imposés) lors de la réunion du 13 juillet 1845 demandera au Département une subvention et le classement de deux chemins de voie de grande communication qui deviendront les grands axes actuels de la commune : le chemin de Doué à Thouars et celui de Montreuil à Argenton
A la réunion du 14 juin 1846, on s'aperçoit que le Conseil Général a donné son accord et a qualifié les deux chemins sous les numéros 37 et 38.
Le coût prévu est de 33800 francs ce qui inquiétait le Préfet de l'époque
Le maire a donc du répondre aux interrogations de l'Etat en précisant que la somme initiale serait moins importante car les propriétaires s'étaient engagés à donner gratuitement les terrains nécessaires
De plus une subvention du Conseil Général aux communes de Vaudelnay et Bouillé Loretz seraient accordées pour ces chemins d'intérêt général.
Le complément serait réglé par des ventes récentes de bâtiments de la commune

Elections municipales
Elles ont lieu le 19 juillet 1846
Curieusement il s'agissait d'élire 8 conseillers municipaux alors que l'ordonnance royale en prévoyait 16
On s'aperçoit que le maire a convoqué les électeurs par lettre à leur domicile
Tout le monde se retrouve dans une cour appartenant à un Monsieur Leffet
Le bureau où se trouve le maire et le secrétariat est disposé de façon à ce que les électeurs puissent librement circuler autour
Le temps du vote est de 3 heures et il y eut 60 votants
Est ce qu'à l'époque toute la population ne votait pas, la question est posée ? On constate deux tours de scrutin
Le premier a donné les résultats suivants :
1 André Lamoureux, 58 voix
2 François Chevalier, maire 52 voix
3 Louis Cotilleau 41 voix
4 Hillaire Gaultier 46 voix
5 François Audouin 49 voix
6 Louis Hunault 38 voix
7 Charles Mestreau 35 voix
8 Louis Jouault, notaire, 30 voix
Les sept premiers ont été élus, ayant recueilli 31 voix soit plus de la moitié des votants
Louis Jouault fut élu au deuxième tour de scrutin
Une question se pose.
Qui étaient les huit autres conseillers municipaux non votés ?
Les personnes les plus imposées au nombre de 8 également ?
On peut le supposer

Nouveau testament au profit de la commune
Le conseil municipal se réunit une nouvelle fois pour examiner le testament de Monsieur Favreau, prêtre, en faveur de la fabrique de la Collégiale
La fabrique était un organisme chargé de la gestion de l'église et de ses revenus
Le conseil de fabrique avait donné un avis favorable
Le conseil municipal, propriétaire de l'église, a également accepté le legs, indiquant qu'il ne pouvait y avoir d'inconvénient puisque les ornements et la somme léguée étaient plus que suffisants pour acquitter les charges imposées par le testateur

Prestation de serment du Maire
Lors de la réunion du 12 novembre 1846, François Chevalier, nommé Maire, et Jean Banchereau, premier adjoint, jurent serment et fidélité au roi
C'était un engagement obligatoire

Année 1847

La première réunion a lieu le 17 février 1847

Proposition de vente d'immeuble



Emplacement mairie supposé en 1872

Une personne propose de faire l'acquisition d'une maison de la commune où est logé l'instituteur.
Le conseil donne son accord pour la vendre et de la remplacer par une autre maison plus convenable qui pourrait en même temps contenir le local de la mairie
Cela présenterait un énorme avantage attendu que l'instituteur qui est ordinairement secrétaire de mairie n'aurait pas besoin de se déplacer pour remplir les deux fonctions.
Le conseil charge le maire de prendre contact avec l'acheteur et de faire un rapport sur la proposition d'acquisition
Sur le plan de 1872, la mairie figure dans un immeuble de la rue Sainte
et cette délibération semble bien indiquer que le conseil cherchait un nouvel emplacement plus pratique
Est ce cet immeuble, non loin également de la curé qui semble être au coin de la rue Sainte, face au gite de Compostelle



Mairie de la rue Sainte à confirmer

Chemins de grande communication
Deuxième décision de dresser le tracé du chemin de grande communication de Thouars à Doué :
1°) Dans la partie comprise entre 'L'Humeau malade» et l'allée dit le Pont de Chavanne
2°) dans la partie comprise entre la Paleine et la limite de commune du Puy Notre Dame et du Vaudelnay-Rillé
Le conseil est d'accord de tracer une ligne la plus droite possible entre les deux points sauf un membre qui voudrait conserver le tracé actuel.
Cette décision nous permet de découvrir un nom de lieudit inconnu à ce jour "L'Humeau malade" que je ne peux situer
Sur toute les décisions concernant ces chemins il y a toujours un conseiller qui ne semble pas d'accord avec la majorité du conseil

Nouveau directeur à l'école
On découvre ensuite une lettre de l'inspecteur primaire qui propose à la direction de l'école, en remplacement de Monsieur Carou, démissionnaire,
Monsieur Hunault, nanti de son brevet de capacité du 1er aout 1842.

Négociation pour un nouvel emplacement pour la mairie
Lors d'une réunion de conseil du 22 aout 1847, les élus ont reconnu la nécessité pour la commune d'acquérir une maison pour servir de local à la mairie et à l'école primaire
En février le conseil ne connaissait pas les moyens de faire face à la dépense que nécessitait cette acquisition et s'était abstenu
. Aujourd'hui, grâce à la vente de terrains communaux dont le prix était destiné aux frais de confection des chemins 37 et 38, il reste une somme de 5000 francs
Le maire propose de s'occuper de l'achat d'un nouveau local convenable pour servir de mairie et de demander l'autorisation de l'acquérir auprès de l'administration compétente
Plusieurs membres ont proposé la maison actuellement habitée par Monsieur Courtiller qui en est le propriétaire
Cet immeuble présente d'immenses avantages et l'intention du propriétaire est de s'en dessaisir à un très bon compte.



La désignation correspond parfaitement à l'ancienne mairie, à côté de l'école

En effet la maison comprend une salle en bas de 7 mètres de longueur sur 6 de largeur et qui ferait une très belle classe;
Un appartement au 1er avec cabinet à côté pourrait faire la salle de mairie et le cabinet particulier de Monsieur le Maire
Une cuisine, un salon à côté une chambre au dessus du salon, un grenier au dessus de la cuisine feraient une belle habitation pour l'instituteur
Une grande cour dans laquelle est construit un vaste cellier et de très beaux hangars dans lesquels les enfants pourraient aller aux heures de récréation.
Un jardin, une autre chambre basse avec une chambre haute qui joignent immédiatement le presbytère
les deux dernières chambres pourraient sans gêner en rien la distribution du surplus être distraite et être annexée au presbytère dont elles semblent être une dépendanceù
Cette proposition ayant été prise en considération, le conseil a voté a bulletin secret et à la majorité de 8 voix contre une que l'immeuble convenait parfaitement
Monsieur Courtiller s'est présenté au conseil ,pour faire part de ses prétentions et après un long débat, il s'est décidé à vendre à diverses conditions acceptés par le conseil municipal Le prix est fixé à 7000 francs avec entrée en jouissance au 1er janvier 1948
Le conseil a voté à bulletins secrets l'accord sur ces conditions par 8 voix contre 1
Nous n'avions pas connaissance d'un presbytère à côté de ce bâtiment

Année 1848

Situation nationale
La révolution française de 1848, parfois dénommée « Révolution de Février », est la troisième révolution française après la Révolution française de 1789 et celle de 1830.
Elle se déroule à  Paris du 22 au 25 février 1848.
Sous l'impulsion des libéraux et des républicains, une partie du peuple de Paris se soulève à nouveau et parvient à prendre le contrôle de la capitale.
Le roi Louis Philippe est contraint d'abdiquer en faveur de son petit-fils, Philippe d'Orléans, le 24 février 1848.
Le même jour, dès 15 heures, la Deuxième République est proclamée par Alphonse de Lamartine, entouré des révolutionnaires parisiens.
Vers 20 heures, un gouvernement provisoire est mis en place, mettant ainsi fin à la monarchie de Juillet.

5 Mars 1848
On s'aperçoit du changement dans la commune en raison la déclaration du Conseil municipal du 5 Mars
En effet le maire convoque son conseil après que communication lui a été donnée de de la proclamation de la République en France et de la formation d'un gouvernement provisoire
Le conseil a déclaré "adhérer au gouvernement républicain ce qui a eu lieu en présence du consentement unanime des citoyens de la commune appelés"
Et effectivement le registre habituellement signé uniquement par les conseillers municipaux est paraphé exceptionnellement par de nombreux habitants
Je vous joins une photocopie



Nomination de Maire et adjoint
Le conseil municipal est à nouveau réuni le 31 mars 1848 sous la présidence du citoyen Pasquier premier inscrit au tableau
Il semble donc , après cette révolution, qu'on ait conservé les anciens conseils municipaux mais sans tenir compte des maires et adjoints
Les termes ont également changé car maintenant les élus sont désignés comme "citoyens"
Sur la délibération on retrouve donc :
Les citoyens Chevallier, Colleau, Gaultier, Mestreau, Hunault, Cotillon, Nau et Jouault
Le président a donné lecture d'un arrêté du commissaire du gouvernement dans le département de Maine et Loire du 25 Mars 1848 ainsi conçu :
"Art 1er Sont nommés Maire du Puy Notre Dame, le citoyen Nau, adjoint le citoyen Jouault
Art 2 L'installation des fonctionnaires sus dénommés sera faite par le conseiller premier inscrit au tableau
Ensuite le président a déclaré que lesdits citoyens étaient installés, le premier maire et le second adjoint de la commune du Puy Notre Dame, fonction qu'ils rempliront à partir de ce jour"
Pour lancer la République le maire a donc été nommé et non élu
Le 12 mai 1848, le conseil se réunit une nouvelle fois pour étudier le budget et on s'aperçoit que les 8 personnes les plus imposées de la commune participaient également comme par le passé
La révolution n'avait rien changé
On prend les mêmes et on recommence

Situation nationale

Louis Napoléon Bonaparte est élu en décembre 1848 président de la République Française pour quatre ans.
Son mandat commence le 20 décembre 1848 et se finit le 2 décembre 1852

Année 1849 à 1853

Les réunions du Conseil municipal concernaient la plupart du temps la création des deux routes à grande circulation dont on a déjà  parlé
Ce dossier a occupé les élus avec des ventes et achats de terrain, alignement, tout ce qui concerne la réfection de ces routes
L'autre gros dossier concerne la mairie et l'école dont j'ai retenu les principales décisions

Réunion du 31 mai 1849
Création de la Compagnie de Sapeurs Pompiers
Monsieur le Maire a donné lecture d'une lettre reçu de Monsieur Louvet
Monsieur Louvet sera un personnage important pour la commune
Propriétaire du château du Lys à Sanziers, il sera maire de Saumur, président du Conseil Général et Ministre de l'Agriculture
Au mois de mai, il adresse une lettre au maire et fait un don à la commune d'une somme de 950 francs égal au prix d'une pompe à incendie
Le conseil a reconnu l'utilité de la pompe et s'est fait un devoir d'accepter ce cadeau mais que pour cela il lui fallait organiser une compagnie de sapeurs pompiers
40 ouvriers avaient déjà  accepté la proposition d'incorporation mais la plupart n'avaient pas travaillé en 1848 et n'ayant pas de revenu ne pouvaient s'équiper entièrement à leurs frais
Ils demandèrent alors à la commune de régler une somme de 500 francs pour subvenir au paiement des casques, gibernes et buffleteries de manière à ne laisser à la compagnie que les vêtements.
Le conseil a remercié Monsieur Louvet et a voté les 500 francs pour la création de la compagnie.

Réunion du 20 aout 1849
Exhumation
La famille de Monsieur Gueniveau de la Cour a adressé une lettre au maire pour demander l'exhumation des ses cendres
Elle demandait l'autorisation de les transférer dans la chapelle du cimetière où se trouvent déjà  celles de leurs aïeux
Pour ce faire il a été proposé une rétribution de 600 francs dont les 2/3 seraient destinés aux pauvres de la commune et l'autre 1/3 à l'hospice
Le conseil a accepté cette demande sans difficulté.
Acquisition de bâtiment
Un autre dossier attire notre attention
Monsieur le Maire indique que la commune payait toujours un loyer annuel pour la mairie et le bâtiment de la pompe et que cela commençait à devenir très onéreux.
Depuis longtemps la mairie était privée d'un logement convenable pour l'instituteur vu la petitesse de celui qu'elle paye à La Paleine.
Madame Baillargeau propose alors de l'acheter pour 2000 francs en indiquant que la maison communale de la Paleine serait destinée à une école de filles
De son côté le maire a proposé au conseil l'achat de la maison, léguée à la commune par l'ancien curé Duchêne, d'une meilleure distribution dont nous avions parlé quelques années avant
Considérant que cette maison pourrait loger l'instituteur, contenir la mairie, qu'elle possédait un bâtiment pour ranger la pompe et loger le garde champêtre moyennant rétribution
Cette acquisition aurait l'avantage de supprimer les locations de la mairie, du logement de la pompe et la retenue sur le garde champêtre
Cette maison serait laissée pour 7000 francs conformément aux dernières volontés du testateur
Le maire est chargé de traiter les deux dossiers et de demander les subventions nécessaires

Réunion du 11 août 1850
Cette réunion nous apprend que la commune propriétaire du puits de la place de l'église le louait
Il venait d'être réparé et la commune envisageait l'affermage par adjudication avec possibilité de sous louer

Situation nationale

A la suite d'un coup d'état du 2 décembre 1851, Louis Napoléon Bonaparte devient empereur des Français sous le nom de Napoléon III jusqu'au 4 septembre 1870

Réunion du 20 mai 1851
Le conseil loue une chambre très convenable pour 8 années pour loger la pompe à  incendie au sieur Charton 20 francs par an

Réunion du 4 mai 1852
La maison de l'école des garçons est trop restreinte et le maire pense la vendre
L'inspection académique indique que l'immeuble ne convient pas et frise l'insalubrité
De plus Mme Baillargeau a depuis longtemps proposé de l'acheter dans le but de la donner ensuite à l'hospice.
Le conseil vote à bulletin secret la vente par 13 voix "pour" et une voix "contre".

Réunion du 13 juillet 1852
Installation du maire Mr Charles Nau et Philippe Pasquier, adjoint par arrêté du Préfet du 8 Juillet 1852
Ils sont nommés et la réunion est faite pour la prestation de serment des deux édiles

Réunion du 3 Décembre 1852
On apprend que la vente à Mme Baillargeau de la maison de la Paleine est enfin conclue
Le conseil se doit d'affermer un logement pour l'instituteur et l'école en attendant la construction que la mairie envisage
Elle a décidé, pour deux années, de louer provisoirement un immeuble à Monsieur Roger à la Paleine

28 février 1853
Nouvelle Exhumation
Plusieurs habitants y compris Mr le Maire demandent l'autorisation d'exhumer le corps de Monsieur Gallais, ancien curé du Puy, pour le transférer à la chapelle du cimetière
Cette demande est motivée comme une récompense pour Mr Gallais qui a sauvé des fureurs révolutionnaires en 1799 la collégiale
A cette époque considéré par les révolutionnaires comme néfaste dans la délibération, le monument a été mis aux enchères pour être démoli
Mr Gallais fut alors le dernier enchérisseur pour 5000 ou 6000 francs.
Après la révolution le prêtre remit à la commune le monument gratuitement sans exiger de remboursement.
Le conseil municipal a considéré alors que c'était un juste hommage à  rendre au curé et a accepté de faire transporter les cendres dans la chapelle du cimetière.

Réunion du 14 Mai 1853

Projet mairie et école
Le maire indique qu'à la suite de la vente de la maison à Mme Baillargeau qui servait de logement à l'instituteur, il devenait indispensable de faire édifier une autre maison en remplacement.
Cela permettrait de faire des économies sur les locations d'école et de mairie qui grevaient le budget
Il a présenté au conseil des plans et devis qu'il avait fait faire.
Le conseil a admis le voeu également qu'un bâtiment soit construit;
Il devra loger l'instituteur et servir également de mairie pour un montant estimé avec le terrain à 12000 frs.
Le financement est détaillé dans la délibération.
Monsieur le Maire a demandé à ce que les constructions soient au centre de la ville et il a précisé que les terrains d'un "sieur Guyard et de la veuve Etienne Hardouin" joignaient celui de la commune. Ils conviendraient parfaitement mais les propriétaires refusaient de les abandonner.
Le conseil a alors donné son accord pour acheter les terrains à l'amiable ou si, cela devenait nécessaire, les exproprier.
On apprend dans cette délibération que Madame Baillargeau avait, depuis son achat de la maison de la Paleine, donné à l'hospice l'immeuble pour créer une salle d'asile et la tenue d'une école de filles

Note de Dominique Monnier :
Cette année 1853 nous donne deux certitudes :
Qu'avant cette date la mairie n'était pas propriété de la commune mais était louée à un propriétaire privé
Le plan établit, faisant ressortir les remparts de la ville close, indiquait une mairie, rue Sainte
Cela est possible car, à  part sur ce document, nous n'avons aucune trace d'un autre emplacement
Nos recherches nous apporterons sans doute la solution un peu plus tard
D'autre part l'habitant actuel de l'ancienne mairie, rue de la mairie, à côté de l'école, recherche les noms des anciens propriétaires.
La présente délibération nous apprend qu'elle a été construite par la commune qui a, elle même, acheté les terrains nécessaires
Les délibérations futures nous donneront sans doute plus de renseignements
Affaire à suivre

Fête de l'empereur
Nous sommes à l'époque sous le règne de Napoléon III
On apprend dans cette délibération qu'une lettre a été adressée à la mairie par le Préfet.
Elle était relative à la fête de l'empereur.
Les conseillers partagent entièrement les mentions exprimées et sont d'avis unanime :
que la fête de l'empereur soit célébrée avec éclat dans la commune,
que des secours soient distribués aux indigents,
que des réjouissances publiques soient organisées
et votent à cet effet 100 francs.

Réunion du 14 septembre 1853

Trafic de pierres du cimetière
Mr le Maire expose que le 29 août dernier, Monsieur Delalande, entrepreneur chargé actuellement des travaux de réparations de l'église, s'est permis d'enlever du cimetière un grand nombre de pierres plates recouvrant des tombeaux.
Dès le dimanche 7 septembre, les membres du conseil se sont émus de cette voie de fait et le oui dire indique qu'il aurait été autorisé par le curé
Une lettre lui a alors été adressée et est restée sans réponse.
Dès le lendemain Mr Delalande a continué à enlever des pierres.
Monsieur le Maire a alors contraint le maçon à rapporter les pierres et à les replacer à la place qu'elles occupaient
Les documents ne nous disent pas si ce professionnel a continué à réparer l'église
29 Octobre 1854
Non création d'une société de secours mutuel
Les temps ont bien changé.
Une telle décision du conseil municipal ferait aujourd'hui un scandale pour peu que les médias ou réseaux sociaux s'en emparent.
Au Puy Notre Dame, aucun besoin des restos du coeur !!!
Jugez vous même
La délibération est littéralement transcrite et refuse cette création:
«Considérant que la commune est composée en très grande partie de propriétaires cultivateurs,"
"Que les ouvriers eux-mêmes possèdent tous une plus ou moins grande quantité de terrains qui leur donnent une légère aisance,"
"Que le nombre des malheureux est d'autant plus petit qu'il est plus facilement secouru"
"cette position sociale de la commune rend la création d'une société de secours mutuel, non seulement inutile mais encore impossible»

14 décembre 1854
Projet de mairie et d'école
Le conseil s'est réuni et le maire expose que la ville du Puy n'a pas de mairie et de maison d'école
Elle est obligée de louer deux bâtiments pour assurer ces deux services.
Ces locaux sont malcommodes et mal situés
Les baux arrivent à expiration et la maison où est située la chambre qui sert de mairie va être démolie par le propriétaire.
Lorsque qu'une construction sera effectuée, la commune se trouvera exonéré d'un loyer de 300 francs.
Les nouveaux bâtiments se trouveraient sur un terrain à l'entrée de la ville sur la route de Montreuil à Vihiers.
Les plans ont été dressés par Monsieur Joly l'architecte et la commune a déjà  toutes les autorisations de l'administration et l'éducation nationale
Le coût, y compris celui du terrain, s'élèveraient à 12.000 francs.
Le conseil et le groupe des plus imposés votent la décision de construction telle que présentée.
Un seconde réunion de décembre 1854 donne l'autorisation au maire d'engager une expropriation des terrains de Louis Dalencon et des consorts Moreau.

LE PUY NOTRE DAME

Historique de la Commune

En 2021, j'avais réalisé de nombreuses recherches en mairie sur les réunions de conseil municipal de la commune
Elles portaient sur les années de 1900 à  1976
N'ayant pas actuellement de nombreuses informations en raison des fêtes, j'ai pensé qu'il serait intéressant de les reprendre
De nombreux lecteurs n'en ont pas eu connaissance et m'ont demandé de les publier à nouveau

Les réunions du Conseil Municipal du Puy Notre Dame de 1900 à 1976

Année 1900

Savez vous que sur les 32 maires du Puy Notre Dame, le 24ème, Louis Boucher, a dirigé la commune du 23 mai 1900 au 20 septembre 1940, pendant 40 ans.
C'est certainement un record de longévité.
En feuilletant les délibérations de la première année, en 1900, j'ai trouvé que la lecture et les décisions prises étaient surprenantes
C'est pourquoi j'ai décidé de vous en faire profiter et de vous donner un aperçu de tous ses mandats
Nous découvrirons ainsi beaucoup d'éléments sur l'évolution de notre cité lors de cette première moitié du 20ème siècle
Qui se souvient de cet édile ?
Né au Vaudelnay, le 16 décembre 1853, il sera élu maire à 47 ans et gérera la commune pendant 40 années jusqu'à 87 ans.
Il arrêtera ses mandats le 20 septembre 1940 soit deux mois avant son décès au Puy Notre Dame, le 22 novembre 1940.
Il était propriétaire de la mairie actuelle et sa petite fille Madame Chevalier née Le Maitre de Chancelee habitera le bâtiment qui sera vendu à  la mairie du Puy Notre Dame, le 6 janvier 1988.

Les élections municipales

Elles ont eu lieu les 6 et 13 mai de cette même année
Monsieur Bourreau, le maire précédent, avait alors convoqué les conseillers élus à  une réunion pour procéder à  l'installation du Conseil Municipal, le 20 mai 1900
Etaient présents les récents élus: Messieurs Boibieux Jean, Boucher.Guyard Louis, Robin.Coutant, Jouan Civrais, Gauron Charles, Hardouin Jules, Biard Louis, Esnault Eugène, Musset. Joulain.
Absents : Mrs Maudoux. Pasquier, Boureau. Charpentier, Beauron.
Le conseil devait donc être composé de 12 conseillers municipaux.%% Il est à remarquer que pour élire un maire, il faut aujourd'hui que le conseil soit au complet alors qu'il y avait déjà 3 absents.
Le plus ancien a présidé le vote en l'occurrence Monsieur Gauron.
Les résultats ont donné :
Monsieur Boucher Louis 8 voix, Monsieur Boibieux 1 voix.
Le nouveau conseiller venait d'être élu maire et ni lui, ni les habitants de la commune, n'allaient se douter qu'ils venaient de choisir un homme qui serait pour 40 ans à  la tête de leur cité.
Monsieur Robin sera ensuite élu adjoint.

La seconde réunion eut lieu un mois après soit le 3 juin 1900

Il s'agissait de nommer deux conseillers comme délégués à  l'Hospice qui se trouvait place de la Paleine, à  l'Hôtel de la Providence.
La chapelle restaurée, il y a une vingtaine d'années par le propriétaire, la famille Lepidi, existe toujours.
Messieurs Boibieux et Robin seront élus responsables.
Immédiatement après on découvre un problème important présenté par le Maire et exposé au conseil :

"Qu'il est regrettable que depuis quatre ans la commune du Puy Notre Dame
soit privée d'un corps de sapeurs pompiers régulièrement constitué sur la commune,
qu'il serait urgent que la subdivision qui existait autrefois fut réorganisée,
attendu que la Commune a toujours à  sa disposition des vêtements et une pompe en bon état"

Ce fut le premier problème de cette jeune municipalité
A part cela beaucoup d'affaires courantes seront évoquées dont les principales concernent des alignements de rue, des créations de caniveaux et entretien de chemins vicinaux
Ce sera l'essentiel des affaires du conseil pendant toutes ces années
Le budget total de l'année 1900 est de 21.739 francs (217,39 NF) !
On croit rêver !
Le budget de l'Hospice est de 7.519 francs (47,19 NF). Il s'agit bien entendu d'anciens francs.
Pour ceux qui n'ont pas connu l'ancien franc, j'ai mis entre parenthèses la correspondance en nouveaux francs avant l'Euro
Le conseil a également pris connaissance du budget de la Fabrique d'un montant de 2.805 francs.
La Fabrique dépendait de la paroisse et son conseil était composé de quatre délégués qui se réunissaient quatre fois par an.
Ils s'occupaient des locations de bancs, chaises de l'église et de l'entretien du mobilier.
La Fabrique avait l'obligation de fournir chaque année son budget au Conseil Municipal.
Les réunions de Conseil municipal ont continué à  se dérouler normalement.
Néanmoins deux décisions ont attiré mon attention.
Une première où il est voté une somme de 40 francs pour récompenser 8 élèves qui ont obtenu leur certificat d'études primaires, un examen qui n'existe plus.
Une seconde où il s'agissait de nommer Monsieur Thimoléon Goujon comme préposé pour la bascule publique
Il était chargé effectuer les pesages payants des remorques et des récoltes.
Cette bascule se trouvait place de la Paleine exactement à l'emplacement de l'arrêt des cars.
Beaucoup d'anciens dont je fais parti ont connu ce petit bâtiment et l'emplacement de la plate forme où se posaient les véhicules pour la pesée.
Pendant ce temps le maire avait travaillé et solutionné l'absence des pompiers.
En effet on apprend dans une délibération de juillet que des dépenses seraient envisagées pour l'habillement des sapeurs.
Le président de la République, Emile Loubet, avait signé un décret pour réorganiser le corps le 14 juillet 1900.
L'année avançait et un problème important allait tracasser les nouveaux élus.
L'administration préfectorale avait à  plusieurs reprises mis la commune en demeure de construire une nouvelle école de filles, en raison de la défectuosité de celle actuelle au point de vue hygiène.
La préfecture avait annoncé qu'elle ne tolérerait aucun délai supplémentaire.
Le maire lors d'une réunion du 25 septembre 1900 a donné connaissance d'une délibération de l'Hospice dans laquelle celle-ci acceptait de vendre à la commune une portion du jardin située à  l'angle de la route de la Gare (la route de Brossay actuelle) et de la place de la Paleine pour construire la fameuse école.
Le choix de ce terrain par la commune semblait impératif car le maire précisait qu'il convenait à  la construction et qu'il était impossible d'en trouver un autre mieux placé.
Un petit problème seulement car il fallait l'accord de l'inspecteur primaire. C'était donc une affaire à  suivre
Une dernière réunion a suivi le 4 novembre 1900
Il fallait donner un avis pour le changement de la date de la foire de Thouars.
Le conseil a accepté que cette manifestation du premier jeudi de mars soit transférée au troisième vendredi du même mois.

Année 1901

La nouvelle équipe élue en 1900 avait pris son roulement et il y eut plusieurs réunions en cette année 1901.
A part les affaires courantes habituelles, deux gros dossiers allaient préoccuper le conseil municipal.
La nouvelle école des filles dont le sujet avait été évoqué l'année précédente et un nouveau problème qui allait concerner la gare du Puy/Vaudelnay.

L'école des filles



L'école des filles, rue de la mairie, a conservé son nom sur son fronton

Le maire avait proposé un terrain près de l'hospice au cours d'une précédente réunion mais ce choix a fait l'objet de vives critiques de la part de l'inspecteur primaire.
Cependant une acceptation de l'administration préfectorale avait été obtenue à  défaut d'un terrain plus convenable.
Après cette réunion, le conseil a eu l'occasion de trouver une parcelle mieux située au lieudit «Les Quints» qui a satisfait et obtenu l'acceptation de la Préfecture de Maine et Loire.
Des plans dressés par Monsieur Roux, architecte de Doué la Fontaine, ont été acceptés par le Conseil Municipal sur la base suivante :
Achat du terrain : 3.450 Francs et les constructions pour 24.680 Francs soit un total de 28.130 Francs.
Le projet était décidé et on est passé à  la réalisation.

La gare du Vaudelnay/Puy Notre Dame



Les vestiges de la gare actuellement

Second problème
Le maire indique au conseil que de nombreuses plaintes lui sont parvenues au sujet de l'insuffisance du personnel de la gare.
Les commerçants se plaignent d'être dans l'obligation de manoeuvrer les trains soit à  l'arrivée, soit au départ,
Ce travail où l'attente prolongée des wagons était très préjudiciable au commerce du Puy Notre Dame et des autres communes desservies par cette gare.
Le conseil indique que l'insuffisance de la gare ne fera que s'accentuer davantage d'ici quelques années pour le développement du vignoble qui entraîne un commerce considérable de vin et de matériel de culture, pieux, échalas, futailles etc... et que le commerce de tuffeau et son transport par chemin de fer est loin de péricliter.
Le conseil sollicite auprès de la compagnie des chemins de fer de l'Etat une personne et une voie supplémentaire.



La halle en bois, visible encore route de Brossay

Les élus précisent que le terrain nécessaire à  cet aménagement serait pris dans la cour de la gare et la compagnie de chemin de fer n'aurait aucune acquisition à  faire.
De cette façon les wagons, chargés à  l'arrivée, seraient immédiatement conduits sur la voie de débord et à la disposition des destinataires.
Ainsi au fur et à  mesure de leur libération, ils seraient placés sur la voie de la halle pour être mis en chargement en passant par les plaques et la voie perpendiculaire.
Cette proposition a été faite à  la compagnie.



Le croquis d'aménagement figure sur le livre des délibérations

Année 1902

Reprenons les décisions qui ont ponctué la fin de l'année 1901.
A la réunion du 7 juillet, le conseil prolonge d'une année le bail de 10 ans de l'immeuble appartenant à  l'hospice qui servait d'école de filles et ce, en attendant la nouvelle construction décidée sur les Quints.
C'est donc bien la confirmation que la nouvelle école est celle située rue de la mairie actuelle dont vous avez vu la photo sur l'épisode 1901.
On apprend également à  la réunion du 1er décembre 1901 le vote d'une somme de 5321,25 francs pour réparer la toiture de l'église suite à  une tempête du 13 février 1900.
7 réunions auront lieu en 1902.
Aucune décision importante n'est votée.
Les dossiers concernent de la gestion courante (chemins, vicinaux, budget global ainsi que ceux de l'hospice et de la Fabrique).
On note néanmoins que l'achèvement des travaux de l'école des filles est fixé au 15 septembre 1903 et que l'achat d'une nouvelle pompe à  incendie s'avère nécessaire.

La gare du Vaudelnay/Puy Notre Dame

En février 1902 le dossier de la gare va faire parler non pas sur le nouveau quai toujours en attente mais sur sa dénomination.
Un premier problème se fait jour car des colis restent souvent en attente à  la gare alors qu'ils sont destinés à  la petite gare de Chavannes.
Pour éviter cette confusion les habitants demandent aux chemins de fer de donner le nom de "gare de Chavannes", différent de la gare principale.

Année 1903

Un second problème plus épineux
Le maire expose qu'à  différentes reprises des habitants et commerçants du Puy Notre Dame l'ont informé qu'une plainte avait été formulée auprès de l'administration des Chemins de Fer dans le but de changer la dénomination de la station «Vaudelnay/Puy Notre Dame» (ligne Angers/Poitiers) en celle de station du  Vaudelnay»
Le conseil municipal proteste fortement contre ce changement et les arguments fusent
Je cite :
«En effet si cette station se trouve sur le territoire de la commune du Vaudelnay, elle est située à  égale distance des deux agglomérations : Le Puy Notre Dame et le Vaudelnay.
De plus la commune du Puy Notre Dame a contribué à  établir le chemin d'intérêt commun sur le territoire même de la commune du Vaudelnay et reliant les communes du Puy Notre Dame, Saint Macaire du Bois, Nueil et Bouillé Loretz à  la station du Vaudelnay/Puy Notre Dame.
Enfin et surtout Le Puy Notre Dame assure à  lui seul plus de la moitié du trafic qui se fait à  la station du Vaudelnay-Puy Notre Dame et il donne la plus grande partie des voyageurs.
Si le nom de cette station créait une confusion avec celle du Puy Notre Dame sur les tramways départementaux des Deux-Sèvres (Bressuire à  Montreuil Bellay), cette confusion est sur le point de cesser car sur la demande réitérée du conseil municipal du Puy Notre Dame, l'administration de cette compagnie va incessamment changer la dénomination de la station du Puy Notre Dame en celle de »station de Chavannes»
Ces petites luttes démontrent l'importance du train et du commerce réalisé tant pour les habitants que pour les marchandises transportées, surtout viticoles.
Par contre on s'aperçoit également de la lenteur de l'administration car les réponses à  ces questions n'ont pas été solutionnées depuis 1901.
Cela n'a pas changé depuis notre époque

Années 1904/1905/1906

Un mandat s'écoule très vite.
En 6 ans vous n'avez pas le temps de réaliser de grosses opérations.
Alors en quatre années, c'est pire et c'est que j'ai découvert et que j'ignorais.
Entre 1900 et 1929 les mandats municipaux étaient de quatre ans.
La loi du 10 avril 1929 a porté de 4 à  6 ans la durée du mandat des conseillers municipaux et donc des maires

On a parlé de la construction de l'école des filles par nécessité.
C'est bien la seule grosse opération avec des réparations sur l'inévitable toiture de l'église qui ont été faites par Monsieur Boucher pendant ces quatre années.
C'est d'ailleurs en mai 1904 qu'on annonce l'achèvement des travaux et le chiffre du bâtiment scolaire des filles.
Comme à  notre époque, les prévisions sont dépassées et le coût définitif, achat de terrain compris, représente une somme de 31.072,99 francs.
De nouvelles élections municipales ont lieu le 1er mai et le nouveau conseil sera installé le 15 mai 1904.
Ont été élus: Mrs Boucher, Robin, Biard, Bauron, Lucazeau, Esnault, Musset, Hardouin, Jouan, Fortin, Turpault Ecot soit 12 conseillers.
8 sont repartis sur la nouvelle liste, 4 arrêtent (Boibieux, Maudoux, Boureau et Beauron) et quatre nouveaux font leur entrée (Lucazeau, Fortin, Turpault et Ecot)
Il n'y aura pas de surprise pour l'élection du maire Monsieur Boucher qui se représente pour un deuxième mandat et qui obtiendra 11 voix sur 12, Monsieur Robin 1 voix.
Pour l'adjoint, Monsieur Jouan est élu avec également 11 voix et Monsieur Bauron 1.
Pendant ce mandat on a l'impression que le conseil se contente de gérer.
Aucun projet n'est décidé.

Demande d'arrêt à la gare

Les seules complications proviennent comme les années passées de la gare.
A la première réunion post électorale le maire indique au conseil que :
Je cite :
L'express du soir partant d'Angers à  8h14 et arrivant à  Poitiers à  10h59 ne s'arrête pas à  la station du Vaudelnay-Puy Notre Dame et cela au grand détriment des commerçants du Puy Notre Dame.
Le Conseil municipal ùùù considérant que le Puy Notre Dame a un commerce actif,
qu'un grand nombre d'habitants se rendent régulièrement à Angers chaque semaine mais qu'ils sont obligés de quitter cette ville de trop bonne heure et souvent avant que leurs affaires soient complètement terminées pour rentrer par le train mixte partant à  5h46 et n'arrivant qu'à  8h28 à  la station du Vaudelnay-Puy Notre Dame (après un parcours d'environ 50 kms en près de 3 heures)
Considérant en outre que l'express du soir part d'Angers à  8 h 14, arrive à  Montreuil Bellay à  9 h 43 où il doit assurer la correspondance pour le train omnibus et l'express allant vers Saumur :
le premier à  10 heures et le second à  10 h 49
Que Le Vaudelnay-Puy Notre Dame est la dernière station avant Montreuil Bellay et que l'arrivée de l'express à  Montreuil Bellay avec un retard de quelques minutes sur l'horaire actuel peut encore assurer sa correspondance
prie Monsieur le Directeur de la compagnie des chemins de Fer de bien vouloir autoriser l'arrêt à  la station du Vaudelnay-Puy Notre Dame de l'express du soir allant d'Angers à  Poitiers».
On ne connaît pas la réponse de la compagnie mais l'analyse des années suivantes nous donnera peut être la réponse.

Année 1907

En 1907 on est déjà  à  la dernière année du deuxième mandat de l'équipe de Louis Boucher.
Deux délibérations vont attirer mon attention :

Les Halles de la place de l'Eglise



Une première du 30 mai 1907 qui va changer l'esthétique du centre bourg.
Il existait à  cette époque de magnifiques halles sur la place de l'Eglise qui n'obtiendraient pas aujourd'hui l'autorisation d'être abattues.
Elles seraient peut être même classées «Monument historique».
Nous avons retrouvé il y a quelques années avec plaisir une carte postale de ce bâtiment que nous ignorions.
Il existait également un propriétaire dont la maison, aujourd'hui occupée par Madame Viger, jouxtait la place et les halles.
Il s'agissait de Mr. Epagneul.
Il exerçait un commerce de quincaillerie auquel il avait rajouté quelques autres activités qui n'étaient pas sans rapport avec la richesse du Puy Notre Dame : le vin.
Il eut un fils en 1904, célèbre pour avoir créée la congrégation des Frères missionnaires des campagnes.
Une anecdote à ce sujet
Madame Viger, à  qui je demandais si elle connaissait les anciens propriétaires de son immeuble, m'a indiqué qu'un jour de pélerinage de Sainte Ceinture, un prêtre lui avait demandé de revoir sa maison C'était celle où il avait passé son enfance.
Le moine était sans aucun doute le père Epagneul
Revenons sur la délibération littéralement rapportée
«Le maire communique au Conseil municipal une proposition de Mr Epagneul.-Roquet de faire démolir les Halles et de les faire reconstruire parallèlement à  l'Eglise de manière à  supprimer le coin à  ordures qui se "trouve actuellement entre les Halles et l'Eglise et créer une place en face du nouveau bâtiment.
"Il s'engage à  payer tous les frais de démolition et de reconstruction des Halles.
"Le Conseil
"Considérant
"que la proposition Epagneul ne peut qu'être avantageuse pour la commune,
"attendu que les Halles actuelles sont du plus mauvais effet esthétique,
"que l'espace se trouvant entre les Halles et l'Eglise est toujours rempli d'ordures.
"décide de nommer une commission qui, de concert avec le Maire, se mettra en rapport avec M.Epagneul et pourra passer avec lui un marché dans lequel ce dernier s'engagera à  prendre à  sa charge les travaux proposés.»
Une commission a été créée séance tenante et composée du maire Louis Boucher, de l'adjoint M.Jouan, de Mrs Robin, Biard et Fortin.
Les années suivantes nous donneront sans doute plus de précisions sur la disparition de ces halles et sur la décision de la commission.

La seconde délibération du 17 novembre 1907 concerne la lutte contre l'alcoolisme.

Sur instruction du Préfet, le conseil a décidé qu'à  l'avenir aucun café ne pourrait être installé dans un local situé à  moins de 50m des Ecoles et de l'Hospice
L'arrêté du maire était immédiatement applicable.
Cette décision très louable n'a eu sans doute aucune efficacité car 50 mètres ne représentaient pas une distance suffisante et efficace.
Il est intéressant de noter qu'à  cette même réunion de conseil municipal, le maire a fait voter une gratification de 50 francs au secrétaire de mairie pour le surcroît de travail que lui donne l'application de la loi sur la fraude sur les vins
Etonnant ! mais Le Puy Notre Dame est depuis longtemps une grosse commune viticole

Année 1908

Avant les élections annoncées pour les 3 et 10 mai suivants, le conseil se réunit le 12 avril.

Encore la gare du Vaudelnay/Puy Notre Dame

Le maire revient sur la gare du Vaudelnay/Puy Notre Dame en indiquant que depuis la reconstitution des vignobles, le quai de la station de la gare est devenu notoirement insuffisant.
Il faut se rappeler que la crise du phylloxéra avait complètement déstabilisé la viticulture quelques années auparavant; Cela avait entraîné une réorganisation , la création du Service de la Répression des Fraudes (d'où l'arrêté du maire sur les fraudes en 1907) pour aboutir ensuite en 1935 à  la création des appellations contrôlées.
Les attendus de la réunion du conseil municipal précisent qu'en 1907 la production annuelle de la seule commune du Puy Notre Dame atteint le chiffre de 40.000 hectolitres et que la récolte des communes de Vaudelnay, Saint Macaire du Bois et Brossay avait augmenté dans les mêmes proportions.
Toutes ces quantités de marchandises partant de la station du Vaudelnay/Puy Notre Dame, il était impossible aux expéditeurs de faire leur chargement lorsqu'il y avait deux wagons à quai.
C'est pourquoi les élus ont demandé une fois de plus à  la société de chemin de fer la construction d'un second quai.

Elections municipales

Les nouvelles élections municipales ont eu lieu les 3 et 10 mai et le nouveau conseil sera installé le 17 mai 1908.
Avaient été élus : Mrs Boucher Louis, Biard Louis, Robin Louis, Pesnault Charles, Audebault./Turpault, Esnault/JoussetMusset/Joulain, Mithoir Aimé, Poirier Louis, Lucazeau/Lechavallier, Jouan Auguste, Fortin/Moreau, Profit Eugène/Chicoteau/Moreau, Bourreau Jules, Gouffier/Falloux
soit 15 conseillers au lieu de 12, sans doute en raison d'une augmentation de la population.
Monsieur Louis Boucher , sans surprise est réélu maire pour son 3ème mandat avec 14 voix sur 15 et Monsieur Robin 1 voix.
Pour l'adjoint Monsieur Jouan est réélu avec également 14 voix et Monsieur Fortin 1.
L'entente semble sans faille en raison des résultats.

Salle des fêtes



La salle de la place de l'Eglise qui avait remplacé les Halles

Lors de sa séance du 27 mai, le maire propose de construire en urgence une salle des fêtes car les nombreuses associations n'ont aucun local pour leurs manifestations.
La mairie étant située au premier étage, le conseil décide que cette salle sera construite dans la cour de la mairie.
Il demande à  un architecte de faire les plans.
Cette affaire est à  suivre car on sait qu'une salle sera construite en remplacement des halles sur la place actuelle de l'église.
On peut donc se poser la question de l'emplacement à  moins qu'il ne s'agisse de la cantine actuelle de l'école à  laquelle on accède par l'ancienne mairie et qui correspondait bien à  la cour de la mairie
Les délibérations futures à  dépouiller nous donneront sans doute la solution.

Le clocher de la Collégiale

Lors de la réunion du 23 août, le conseil commence à  parler d'un problème d'entretien du clocher.
Il en est de même aujourd'hui et cela reviendra régulièrement avec l'érosion et l'usure du temps.
En 1908 certains habitants se sont plaints du danger que représentait le voisinage du clocher.
Voici les termes de la délibération :
«Considérant que le clocher de l'église du Puy Notre Dame menace ruines, que très souvent des pierres se détachent
«et tombent ,soit dans la rue, soit sur les maisons voisines et peuvent ainsi être la cause d'accidents très graves
«que l'église étant un monument historique, aucune réparation ne peut y être entreprise sans l'autorisation de l'administration des Beaux Arts
«Qu'en outre les réparations à  faire devant être très onéreuses, la flèche ayant 50 mètres de hauteur "et sa partie supérieure étant très endommagée, les ressources de la commune qui n'a pas d'autre revenu
"que le produit des impôts, ne lui permettent pas d'en supporter la charge."
La commune a donc demandé au Préfet de prendre des mesures d'urgence.

Achat d'un canon

J'ai retenu ensuite pour terminer l'année 1908 une délibération surprenante du 23 août aux termes de laquelle le conseil a autorisé le maire à  acquérir un canon destiné aux fêtes publiques ou nationales
Il demandait donc au Préfet l'autorisation de l'acheter.
L'histoire ne dit pas si la Préfecture a donné son accord.

Années 1909/1910

La Fontaine de Cix



Cette année a commencé par une surprise 
En effet tout le monde connaît la Fontaine de Cix.
Tous les enfants se rappellent d'avoir péché des têtards avec plaisir.
Pouviez vous douter qu'elle ne soit pas un bien commun.
Aujourd'hui oui mais lorsque vous découvrez la délibération du 2 juin 1909, vous apprenez que ce petit coin du village appartenait à  un Monsieur de Beauregard.
Le conseil a donné tous les pouvoirs au maire pour l'acquérir moyennant le prix de 250 francs (soit 2,50 nouveaux francs)

Suppression de la portion ligne de tramway qui relie Bressuire à  Montreuil Bellay, portion comprise entre Argenton l'Eglise/Montreuil Bellay

Rien n'a changé par rapport à  aujourd'hui
Par délibération du 13 juin 1909, le Conseil s'élève contre le projet du Conseil Général des Deux Sèvres de supprimer une portion entre Argenton l'Eglise et Montreuil Bellay en raison d'un trafic si peu important qu'il donne naissance à  un déficit appréciable.
Le conseil s'oppose à  cette décision et considère que des relations commerciales se sont établies entre Le Puy Notre Dame et les localités voisines telles Saint Martin de Sanzay, Bouillé Loretz, Argenton l'Eglise, Cersay et Argenton Chateau
Il attire l'attention du Préfet et lui demande de transmettre la protestation de la commune en indiquant que le déficit peut être diminué par une subvention du Conseil Général de Maine et Loire.
Dans ce cas précis les débiteurs ne sont pas les payeurs !!!!

Ligne téléphonique entre Le Puy Notre Dame et Vaudelnay

On entend parler de ce projet de ligne dans la réunion du 19 décembre 1909
Elle sera construite par le département pour un montant de 2714 francs
Il est seulement demandé aux deux communes de se répartir les 3/4 des intérêts de l'emprunt soit 78,36 francs.
Les communes ont accepté bien entendu mais c'est bien le début du téléphone qui va changer la vie des habitants

Année 1911

Deux principaux sujets importants préoccupent le conseil municipal comme les années précédentes, la construction d'une salle de réunion et la restauration du clocher.
Le problème de la salle des fêtes dénommée tantôt halles ou salle de réunion a commencé depuis trois ans.
L'église sera un problème constant des conseils municipaux antérieurs et à  venir en raison de la grandeur de l'édifice.
Il faut bien admettre que la notoriété patrimoniale du village est due à  la Collégiale qu'il faut préserver.

Halles ou salle de réunion

Lors d'un réunion du 11 mai 1911, l'intitulé de la séance est le suivant :
"Approbation des plans et devis de construction d'une Halle et salle de réunion»
La décision se précise enfin et le projet est chiffré à  18.900 francs.
Le conseil accepte la proposition pour laquelle il décide d'un emprunt de 8000 francs sur 30 ans

Le clocher de la collégiale

Le dossier avance également car la mairie a reçu une lettre des Bâtiments de France qui a chiffré les travaux de restauration à  la somme de 36.000 francs.
L'architecte demande à  la commune quel serait le montant de sa participation.
En réalité le conseil s'était engagé antérieurement à  verser 10.000 francs sur un devis prévisionnel de 70.000 francs.
Comme le devis est antérieur et en raison des engagements de la commune pour une salle de réunion, la municipalité réduit sa proposition de moitié soit 5.000 francs et demande aux bâtiments de France de voir auprès du Ministère de la culture pour compléter le manque de financement.
Le conseil a sans doute tiré un peu trop sur la ficelle car le 31 décembre en urgence, le maire provoque une réunion du Conseil Municipal à  14 heures.
Que se passe t'il pour faire une réunion le dernier jour de l'année avant le réveillon ?
Quand on lit le registre, on comprend
8 conseillers présents ce qui suffisait pour avoir un quorum majoritaire décisionnel même s'il manquait 7 conseillers.
J'imagine le stress car le maire venait de recevoir une lettre de Monsieur Magne, inspecteur général des Monuments historiques, indiquant que si la participation de la commune pour la restauration du clocher prévue de 5.000 francs n'était pas acceptée, le ministère de la culture abandonnerait le projet et émettait même la possibilité de raser le clocher.
La commune avait sans doute sous-estimé la réponse car en indiquant qu'elle n'avait pas beaucoup de ressources et ne pouvait pas participer , sauf en réalisant un emprunt, elle décidait en dernières ressources de donner son accord sur la somme de 8.000 francs.
Je suppose que la délibération était urgente pour prendre une décision le dernier jour de l'année
Dernière question en balance
Où allait se construire la salle des fêtes ?
Derrière l'ancienne mairie, dans la cour, comme indiqué dans la délibération de 1908 ou sur la place de l'Eglise ?
Cette salle est elle la cantine actuelle ou la salle que certains d'entre nous ont connue sur la place de l'Eglise.
Pour l'instant les délibérations ne nous donnent pas la solution .

Année 1912/1913

Rien de particulier jusqu'aux élections de mai 1912

Elections municipales

Les nouvelles élections municipales ont lieu le 5 et 12 mai et le conseil sera installé le 19 mai 1912.
Avaient été élus : Mrs Boucher, Biard, Robin, Pesnault, Audebault. Esnault, Musset, Mithoir Poirier Jouan, Profit, Chicoteau, Bourreau
Boutin, Raymond,
Monsieur Louis Boucher , sans surprise est réélu maire pour son 4ème mandat avec 13 voix sur 14 et Monsieur Biard 1 voix.
Pour l'adjoint, Monsieur Jouan est également réélu avec 13 voix et Monsieur Biard 2
Il est à noter que depuis 12 années, 7 conseillers ont été renouvelés sans discontinuer
Jusqu'à  la fin de l'année trois dossiers vont mobiliser le conseil municipal :

Restauration du clocher

Le premier à  la réunion du 30 mai où il est demandé au Préfet d'intervenir auprès du Conseil général pour obtenir une subvention de 2.486 francs manquants pour boucler le financement du clocher de l'église, malgré la subvention de 8000 francs de la commune votée en urgence le 31 décembre de l'année dernière.

Achat d'un ancien presbytère

La commune envisage l'achat de bâtiments et d'un ancien presbytère situé au dessus pour l'affecter à  l'installation d'une usine électrique.
L'usine électrique se trouvait au dépôt appartenant à  la commune dans la descente de la rue des Picards
La commune a donné son accord pour acquérir ce bâtiment le 23 juin.
Le sous préfet demande comment sera envisagée l'acquisition .
Le presbytère sera vendu plus tard par la commune, le 13 août 1968 à  Monsieur et Madame Deschamps.
Les anciens ponots auraient pu penser qu'il s'agissait du bâtiment de la rue de l'Eperon occupé par le dernier curé dans les années 1960, hors cet immeuble était propriété de l'association diocésaine.
Il n'en n'est donc rien
Je vous joins la photo du bâtiment de l'usine électrique.
Seul le toit de droite donnant sur la rue des Picards est encore propriété communale et sert d'entrepôt aux ateliers municipaux et à  l'ancien comité des fêtes.
La commune compte régler le prix en y affectant une somme prise sur le produit de l'aliénation d'un titre de rente de 6000 francs
Les dépendances seront louées à  la société Martineau 800 francs par an sur un bail de 40 années.



Les restes de l'ancienne usine électrique en haut de la rue des Picards

Ligne de tramway Bressuire/Montreuil Bellay

Le conseil général des Deux Sèvres envisage purement et simplement une suppression de cette ligne
Le maire demande le soutien du Conseil Général de Maine et Loire pour conserver la ligne de Bouillé Loretz.

Années 1914/1919

Restauration du Clocher



L'échafaudage du clocher lors de la restauration de 1913

Lors d'une réunion du 22 mars 1914, le maire communique au Conseil municipal le devis de restauration du clocher transmis par les Beaux Arts s'élevant à  35.149,59 francs.
Les travaux étaient déjà  commencés avec des fonds de l'état et l'emprunt réalisé par la commune en 1912 de 8000 francs.
Le coût étant nettement supérieur, le Sous Préfet demande une nouvelle participation de la commune.
Le conseil refuse en indiquant que bien des bâtiments classés sont financés entièrement par les Beaux Arts sans qu'il soit demandé quoique ce soit aux administrations locales trop pauvres
Le Maire précise que le concours financier demandé par l'Etat pourra être assuré par Monsieur le Curé du Puy Notre Dame à  qui il reste un reliquat de la quête faite par lui pour la restauration de l'église et par le département de Maine et Loire qui subventionne habituellement les monuments historiques
Je ne sais pas si le curé avait des réserves suffisantes et si à  l'époque le refus du Conseil Municipal a été apprécié par l'Etat.
Les délibérations à  venir nous en apprendront sans doute plus



La dernière restauration du clocher a eu lieu dans les années 1990

Pendant la guerre 1914/1918, il n'y aura pas beaucoup de réunions importantes chaque année.
Pendant l'année 1914, j'ai retenu deux décisions intéressantes.
La première lors de la réunion de mai 1914, le conseil décide de confier à  la société Martineau, concessionnaire de l'éclairage sur la commune, l'électrification des bâtiments publics ainsi que la voirie communale.
C'est donc le début de l'électrification qui est arrivée en France vers les années 1905/191O.

Ambulances

La seconde d'août 1914 est la décision d'acheter une ambulance militaire et de l'attribuer à  l'hôpital de la Providence .
On s'aperçoit d'ailleurs qu'il y avait deux ambulances, celle dont on vient de parler gérée par l'hôpital communal et une seconde à l'école libre des filles sous la responsabilité du curé.
En octobre 1914, le conseil municipal votera d'ailleurs une subvention de 100 francs pour chacune de ces ambulances

Usine électrique

Au cours de l'année 1915, le conseil municipal expose au Préfet que depuis le début des hostilités, l'usine électrique est fermée, le personnel technique ayant été mobilisé et les habitants sont privés de l'éclairage public ou privé.
Il indique qu'il y aurait intérêt à  ce que la vie économique , sans compromettre la défense nationale, soit aussi peu entravée que possible par suite de l'état de guerre.
Les élus demandent donc la réouverture de l'usine électrique.

Fontaine de Cix

En parcourant les livres de délibérations, j'ai découvert une maquette parfaitement bien dessinée.
Je suppose qu'il s'agissait d'un projet de rénovation du petit toit de la fontaine de Cix.
Je vous donne connaissance de la photo que j'ai prise.



Rationnement du pain

En 1917, le conseil municipal était vraiment au ralenti.
Le 17 mars 1918 les responsables communaux se penchent sur un rationnement de pain en raison des hostilités.
Monsieur Boucher, le maire, indique que, d'après une récente circulaire de l'office départemental des céréales, il est attribué aux boulangers une quantité de farine nécessaire à  la nourriture des habitants de façon à  pouvoir attribuer à  chacun une moyenne de 400 grammes de pain par jour.
En conclusion le conseil appelle l'attention de l'office que les travailleurs agricoles ont fait des efforts pour diminuer leur consommation de leur principal aliment
De leur propre gré, ils ont remplacé le pain par des pommes de terre, des haricots mais cela n'est possible lorsqu'ils travaillent à  l'extérieur et le conseil précise qu'il est impossible d'abaisser leur rationnement de 400 grammes de pain à  cette saison.
Le conseil est très précis :
"Le travail commence avec le jour et finit avec lui, il sera de 18 heures à  partir du mois de mai et jusqu'en août, il leur faut alors faire au moins 4 repas copieux.
Peuvent ils ne consommer que 100 grammes de pain à  chaque repas?"
Les temps ont bien changé mais sans doute force t'on moins physiquement!
Finalement le conseil municipal demande à  l'office départemental d'attribuer aux travailleurs agricoles une ration supplémentaire de pain d'au moins 350 grammes par jour.
Il émet le voeu qu'il soit tenu compte dans le rationnement du pain de la situation sociale de chaque famille, le riche pouvant facilement remplacer le pain par des aliments que la situation de fortune du travailleur ne lui permet pas de se procurer.

Réorganisation de la police municipale

C'est un projet de réforme du Ministère de l'intérieur qui provoque la délibération du 23 février 1919
En effet les élus s'opposent à  la suppression du garde champêtre, seule police des campagnes, pour le remplacer par une police cantonale dont les agents résideraient au chef lieu
Il est indiqué que ces personnes ne connaîtraient pas les propriétaires privés des communes les plus éloignées du centre et ne seraient d'aucune utilité pour la répression du maraudage.
Dans ces communes la création des brigades d'agents ruraux serait un supplément de dépenses car la conservation des gardes champêtres s'imposerait

Elections municipales du 30 Novembre 1919

Les nouvelles élections municipales ont eu lieu et le nouveau conseil sera installé le 10 décembre 1919.
Il est à  noter que les élections ont été suspendues pendant la guerre et que le dernier mandat aura duré 7 années
Avaient été élus:
Mrs Boucher, Biard, Pesnault, Boutin, Mithoir, Poirier, Musset, Robin, Panneau, Jousselin, Chicoteau, Girault, Profit, Dufresne, Bourreau
soit 15 conseillers .
Monsieur Louis Boucher , sans surprise est réélu maire pour son 4ème mandat avec 14 voix sur 15 et Monsieur Biard 1 voix.
Pour l'adjoint Monsieur Georges Robin est réélu avec 12 voix et Monsieur Mihoir 2 voix et Monsieur Boutin Fortin 1 voix.
Monsieur Louis Boucher sera en 1920 pour sa vingtième année à  la tête du Conseil Municipal
Personne ne peut se douter à  ce moment là  qu'il fera encore une seconde vingtaine d'années supplémentaires
Il faut dire qu'il dirige un conseil qu'il connaît bien car depuis 1900 il a autour de lui 5 conseillers fidèles , toujours réélus Mrs Robin, Biard Esnault, Musset et Bourreau

Année 1920

Usine électrique

Première séance du 18 janvier 1920
La guerre est maintenant terminée
Le directeur de l'usine électrique Monsieur Martineau a été démobilisé en août 1919 et n'a pu faire fonctionner son entreprise pendant les hostilités.
La commune n'a donc pas eu de courant et l'entreprise a subi un préjudice réel la privant de revenu et l'empêchant de régler les loyers à  la commune.
Le conseil a donc pris la décision d'exonérer l'entreprise des loyers du 1er Novembre 1915 au 1 novembre 1919

Le monument aux morts

Le 4 juin 1920, le conseil se réunit et c'est la première fois que l'on entend parler du monument aux morts
La décision a été prise de jour là  et je la cite :
"Décide" "1° L'érection d'un monument aux enfants du Puy Notre Dame "Mort pour la France"."
"2° Que ce monument sera érigé sur la place publique du Champ de Mars."
"3° Que le chiffre de la dépense s'élèvera à  20.669 francs, se décomptant ainsi."
" Acquisition et installation du monument 15.500 francs"
" Entourage de la place et travaux d'aménagement5.169 francs"
"4° Cette dépense sera couverte de la façon suivante :"
" Part contributive de la commune 16.500"
" Produit d'une souscription publique 4.169"
C'est un moment important de l'histoire de la commune sur ce lieu qui verra par la suite de nombreuses manifestations et qui constitue véritablement au pied de l'Eglise le centre officiel du village

Une deuxième séance du 22 décembre 1920 viendra compléter cette décision
Il s'agit de construire une grille pour entourer le monument
Le maire expose que l'érection est fixée au 3 avril prochain (donc en 1921), il y a lieu de procéder dès aujourd'hui à  l'entourage de la Place du Champ de Mars par une grille d'une longueur de 104 m 90
Il a ensuite été chargé de trouver un entrepreneur

Année 1921

Décision du banquet inaugural réalisé par Monsieur Fareau, Hôtelier

Le 3 avril 1921 à  deux heures du soir, le conseil municipal du Puy Notre Dame s'est réuni en séance ordinaire. Le maire expose au conseil municipal qu'un banquet devant faire suite à  l'érection du monument aux enfants de la commune "Morts pour la France", il y aurait lieu d'aider les anciens combattants à  y participer, beaucoup d'entre eux n'ayant pas les moyens suffisants pour y assister complètement à  leurs frais.
Le conseil après avoir délibéré décide d'affecter à  cet effet une somme de 1700 francs,
Le 17 avril 1921 à  dix sept heures du soir, le conseil municipal du Puy Notre Dame s'est réuni . Le maire expose au conseil municipal que sa délibération du 3 avril dernier ouvrant un crédit de 1700 francs en faveur des anciens combattants pour permettre à  ceux n'ayant pas les moyens d'assister au banquet qui a suivi l'inauguration du monument aux morts n'a pas été approuvée par Monsieur le Préfet qui a trouvé cette somme excessive par rapport aux ressources budgétaires de la commune.
Le maire après examen des dépenses occasionnées par la cérémonie propose de réduire cette somme à  1300 francs faisant observer chose qui n'avait pas été faite dans la précédente délibération que les frais d'organisation, décoration, etc figure dans ce chiffre pour une somme supérieure à  500 francs.
Le conseil après avoir délibéré vote pour ces différents frais un crédit de 1300 francs et prie instamment Monsieur le Préfet de bien donner son approbation à  cette délibération qui n'a pour but que la glorification des enfants de la commune «Morts pour la France», le désir de donner une satisfaction légitime aux anciens combattants qui ont soufferts et peinés pendant plus de quatre ans pour la défense de la France

Inauguration

L'inauguration eut lieu le 10 avril 1921 à  15 heures de l'après midi
en présence de
Monsieur le Maire, Monsieur Boucher et son conseil municipal
du Sous Préfet, Monsieur Roimarmier
du Député et Conseiller général, Monsieur de Grandmaison
du Conseiller d'arrondissement , le Docteur Gaudrez
Le socle du monument fut réalisé par Monsieur Ruèche
La sculpture du poilu par Monsieur Albert Jouanneau
Ce dernier a également réalisé les monuments de Fontevraud, Brézé et Saumur (devant la poste)

Le Journal de l'Echo Saumurois relate l'inauguration du 10 avril 1921







Le défilé



La musique du Puy, précède les pompiers



Les enfants des écoles



Les drapeaux, les autorités et la population remontent la rue Notre Dame



Les invités sur l'estrade pour les discours



Toute la population était présente



La photo officielle de la musique, des pompiers et des personnalités



Le monument

Guerre de l'appellation Saumur

Rien n'a changé et lorsqu'on connaît la conclusion de l'histoire un siècle plus tard, on s'aperçoit de l'étroitesse de l'esprit de l'époque
Mais comment se fait il que l'homme puisse autant se renfermer sur lui même
La peur sans doute de ne pas y arriver !
Toujours est il que le 26 juin 1921, Monsieur Boucher réunit son conseil municipal pour indiquer que le syndicat des viticulteurs des Coteaux de Saumur avait introduit une action devant le Tribunal Civil de Saumur contre plusieurs viticulteurs de différentes communes de l'arrondissement et ce, dans le but d'interdire à  ces vignerons de vendre leur vin sous le nom de vin de Saumur, entendant réserver ce droit A  l'exclusion de toute autre commune de l'arrondissement aux communes affiliées au syndicat, bien que parmi ces communes ils en existent qui produisent du vin de qualité inférieure, tels que Bagneux, Saint Hilaire Saint Florent et Fontevraud (Je cite textuellement la délibération du conseil)
Un autre syndicat avait son siège à  Doué la Fontaine et regroupait les cantons de Doué, Montreuil Bellay et Vihiers.
Il a donc pris en mains la défense des viticulteurs de ces cantons qui de tout temps ont vendu leur vin sous le nom de vin de Saumur
C'est pourquoi le conseil municipal a donné tout son appui au syndicat considérant que l'appellation du Vin de Saumur appartenait exclusivement au vin récolté dans la commune de Saumur ou du Pays Saumurois
Le conseil indiquait également qu'il était absolument abusif de prétendre en faire bénéficier un certain nombre de viticulteurs du pays à  l'exclusion d'autres de la même région
La défense des vignerons de la commune a été véritablement un soutien car les attendus du Conseil indiquent littéralement :

"Que d'autre part la réputation des vins du Puy Notre Dame n'est plus à  faire,"
"Que leur qualité égale celle de n'importe quelle commune des Coteaux de Saumur et la dépasse même dans certaines années"
"Qu'il est d'usage loyal et constant que les vins du Puy Notre Dame ont de tout temps été vendus au commerce parisien ou autre sous le nom générique de vin de Saumur"
"Que les vignerons ne se sont jamais servis du nom des "Vins des coteaux de Saumur" qui appartient en propre aux vignerons de ces coteaux, leur permettant largement pour les distinguer du reste de "l'arrondissement d'en tirer le plus grand profit"
"Qu'ils sont donc mal fondés en cherchant à  nuire aux viticulteurs des autres communes de l'arrondissement"
Le conseil donne donc son appui moral au syndicat des viticulteurs du Saumurois contre le syndicat des Coteaux de Saumur
Cette guerre des appellations continuera ensuite
Dans les années 60, Henry Aupy, viticulteur rapatrié d'Afrique du Nord, déposera une demande d'appellation "Coteau du Puy"
Il n'obtiendra pas satisfaction
Il faudra ensuite l'obstination de Philippe Gourdon, de Bruno Albert et d'un groupe de jeunes vignerons du Puy Notre Dame, Vaudelnay et Brossay avec l'appui de la municipalité pour obtenir enfin l'appellation " Saumur Puy Notre Dame" dans l'année 2007
Mais il s'agissait également d'une véritable aventure que nous vous raconterons plus tard

Electrification des villages

Lors de cette même réunion le conseil a voté un supplément budgétaire de 3500 francs afin de procéder à  l'électrification des rues des villages de Sanziers, Cix et Chavannes par l'entreprise Martineau gestionnaire de l'usine électrique de la rue des Picards

Années 1922/1923

Ces années furent très calmes
On votait les différents budgets de la commune et de l'hospice.
L'entretien, élargissement des chemins, soutiens aux personnes nécessiteuses, c'était du courant pour une mairie

Année 1924

Le cinématographe

J'ai retenu une décision du 31 mai 1924 assez originale
Le conseil a décidé l'achat d'un cinématographe scolaire
La délibération indique : "que l'enseignement par l'aspect intéresse vivement les élèves dont il satisfait la curiosité et développe le sens de l'observation." On considérait à  l'époque que le cinématographe était de plus en plus en honneur dans les milieux scolaires et rendait cet enseignement à  la fois instructif et récréatif.
Un budget de 1200 francs de l'époque a donc été voté.
L'appareil a été affecté sous la responsabilité de l'école publique de garçons et cette dernière pourra l'utiliser pour des cours adultes et à  des soirées récréatives
1924 sera donc l'année d'arrivée du cinéma projeté à  l'école

Les appareils distributeurs d'essence

Le 30 juillet 1924, une autre décision va attirer mon attention
Une note du Ministère de l'intérieur est adressée aux mairies pour préciser les conditions financières relatives à  l'installation le long des voies publiques des appareils distributeurs automatiques d'essence aux automobilistes
C'est donc le début du développement des stations services et de l'automobile
Elles étaient installées soit sur les routes départementales ou dans des villes
Une redevance était due à  la ville de moins de 5000 habitants et fixée pour le Puy Notre Dame à  60 francs pour les stations fixes en ville et 120 francs pour les appareils sur chariot

Année 1925

Les élections municipales

Elles ont eu lieu le 3 mai de cette même année
Les conseillers élus sont convoqués une réunion pour procéder à  l'installation du Conseil Municipal, le 17 mai 1925
Etaient présents :
Messieurs Boucher Louis, Robin, Biard, Mithoir-Thouret, Civrais, Jousselin, Lucazeau, Dufresne, Musset Alcide, Musset Jules, Bourreau, Chicoteau, Raymond Emile, Profit
Absents : Mr Girault.
Les résultats ont donné :
Monsieur Boucher Louis 14 voix, Monsieur Biard 1 voix.
Elu la première fois en 1900, Monsieur Boucher repart pour un nouveau mandat
Monsieur Robin sera ensuite une nouvelle fois élu adjoint avec 14 voix devant Monsieur Civrais 1 voix

Que dire de cette année ,
Deux dossiers vont ressortir lors du second trimestre

Les clochetons de l'église

Si en 2021 la collégiale est un gros problème pour le Conseil Municipal, il faut dire qu'il en a été de même pour toutes les équipes qui l'ont précédées
En effet en 1913, on venait de restaurer le clocher principal et 12 années après, une autre tranche de travaux se présentait au nouveau conseil élu en mai
Une réunion eut lieu le 30 août 1925
Le maire donne alors lecture d'une lettre reçue du Ministre de l'Instruction publique et des Beaux Arts approuvant un devis de 98.882, 50 francs de l'époque relatif à  des travaux de réparations sur l'église classée; Il est demandé à  la commune et au clergé une participation de 45000 francs.
Le maire précise également que le Conseil paroissial a donné son accord pour participer à  hauteur de 15000 francs en quatre annuités et a chargé le curé de la paroisse , l'abbé Tusseau de l'en avertir.
Il resterait donc une charge de 30.000 francs pour la commune
Le conseil indique alors que le budget ne lui permet pas de verser cette somme mais reconnait l'urgence de restaurer les clochetons qui menacent ruines
Il s'engage donc de verser une somme de 20.000 francs en 3 annuités et demande au Préfet de se retourner vers le Conseil Général pour obtenir les 10.000 francs manquants
Non seulement la mairie ne verse pas tout, mais menace également le Préfet afin qu'il commence les travaux en urgence en raison des pierres qui tombent des clochetons et lui indique que tout est sous sa responsabilité en cas d'accident.
Le maire avait déjà  procédé de cette sorte lors de ses premiers mandats mais cela ne lui avait pas particulièrement réussi
Nous en saurons sans doute plus dans les années à venir

L'électrification

En 1914, la commune a soutenu l'installation de l'usine électrique, rue des Picards .
Un nommé Martineau a pris la responsabilité de l'électrification qui démarrait sur la commune
Le siège de la société Martineau était à  Paris, 4 rue Brown Séquard
La concession de distribution électrique avait été attribuée à  cette société et l'usine mise en service le 19 mars 1920
Tout était donc pour le mieux
Mais pour la première fois on s'aperçoit, grâce à  cette délibération, que tout n'était pas rose et on frisait même la catastrophe
Les attendus du conseil municipal précisent que le concessionnaire a, de son seul chef, apporté des modifications inadmissibles de son contrat et appliqué des augmentations de tarif de jour arbitraires
Et le texte est révélateur de l'ambiance et du non sérieux de la société
Je le reprends textuellement :
"Que cette manière d'agir dont les intéressés ont souffert sans se plaindre, pendant de longs mois, a par sa prolongation créée une situation intolérable
"Que notamment au début de la présente année 1925, les protestations se sont multipliées en se précisant et que l'administration municipale a reçu maintes plaintes justifiées de la population
"Que pour mettre un terme à  cet état de fait inadmissible et préjudiciable à  la commune et ses habitants, Monsieur le Maire à  la date du 27 juin 1925, fait faire un exploit d'huissier sommation d'avoir à  remplir ses obligations et à  exécuter son contrat.
"Que Monsieur Martineau n'a pas déféré à  ladite sommation et qu'actuellement il persiste à  ne donner le courant que pendant les heures de la nuit, privant ainsi les usagers de la lumière et de la force motrice pendant les heures de jour et qu'il maintient sans droit sa justification et sans accords préalables et définitifs des modifications de tarifs fixées à  sa seule fantaisie.
En conséquence, après avoir détaillé tous les griefs indiscutables, le conseil municipal a demandé au Ministre des Travaux Publics que la société concessionnaire soit déchue pour inexécution des conditions

Année 1926

Démission de l'adjoint

Une année bien calme où le conseil gérait les affaires courantes.
Une seule séance est à  remarquer le 17 octobre 1926
Il s'agissait d'élire un adjoint en remplacement de Monsieur Robin qui avait donné sa démission tout en restant dans le conseil
On ne connait pas la cause car la délibération ne fait état rien, ni maladie, ni désaccord, ni remerciements
L'élection a nommé comme adjoint Monsieur Biard avec 13 voix et 1 voix pour Monsieur Lucazeau

Année 1927

Electricité

Un dossier renait et ne semble pas solutionné depuis la réunion du 30 août 1925 soit depuis 19 mois
Il s'agit du problème de la fourniture d'électricité aux habitants
Le maire réunit son conseil le 27 mars.
Préalablement par un arrêté municipal du 14 janvier 1927, la société Martineau a été imposée afin de verser des amendes pour interruption de la distribution d'électricité
Le rapport indique que la société continue d'alimenter la commune dans des conditions déplorables et imposent aux abonnés des tarifs prohibitifs et illégaux
La société ne s'étant pas acquittée de ses taxes auprès du percepteur, Monsieur le Maire propose de mettre fin à  cette situation en portant l'affaire devant le tribunal administratif de Nantes
Le conseil a donné tous pouvoirs au maire pour agir en conséquence
Devant tant d'incertitude pour la fourniture de courant il faudra certainement prendre d'autres dispositions et une occasion se présentera à  la commune dès l'année suivante en 1928

Eglise

Un second dossier est évoqué à  cette réunion, celui de la restauration des clochetons de la collégiale
Rappelez vous qu'en 1925 les élus avaient limité la participation à  20000 francs et il semble bien que les élus aient gagné leur pari car ils décident de voter une deuxième annuité au budget
La ténacité a donc payé et on suppose que les 10000 francs manquants ont été pris en charge par le Conseil Général

Achat d'un stéréoscope

Un dernier dossier a donné pleine satisfaction à  l'instituteur public auquel le maire a répondu favorablement
Il indique d'ailleurs que l'enseignement de la géographie par l'examen de photographies et d'images intéresse vivement les élèves et leur permet d'acquérir des connaissances durables
Le conseil accepte donc l'achat d'un stéréoscope accompagné de 504 vues.
Il permet de montrer des photographies en relief donnant l'illusion parfaite du pays étudié (on arrête pas le progrès)

Année 1928

Electrification

Tous les soucis d'électrification vont se solutionner en cette année 1928. En effet les communes du département ont décidé de créer un syndicat intercommunal d'électricité qui aura pour objet l'électrification des centres bourgs et des écarts
Cette adhésion de la commune du Puy Notre Dame a eu lieu lors d'une réunion du 6 mai 1928
Deux délégués seront désignés pour la représenter, Georges Robin et Joseph Civrais
C'est toujours ce syndicat qui a en charge l'électricité de la cité
Il restait à  régler le problème de la société Martineau
Lors de cette même réunion l'annulation du contrat a été prononcé par le Préfet mais les pénalités n'ont pas été acceptées
L'électrification qui va devenir très professionnelle a été réalisée bien avant l'arrivée de l'eau qui sera effective en 1953

Année 1929

Rien de particulier jusqu'au 5 mai, date des nouvelles élections municipales
Louis Boucher maire depuis 1900, se représente pour un septième mandat.
Il sera élu avec succès.
A noter que dans son conseil trois d'entre eux sont avec lui depuis le début c'est à  dire depuis plus d'un quart de siècle.
Il s'agit de Louis Biard, Georges Robin et Alcide Musset.
Chez les autres élus on aperçoit des noms que nous retrouverons par la suite comme Joseph Civrais qui sera maire et Charles Clée
La liste est la suivante (16 conseillers à  l'époque) :
Louis Boucher, Louis Biard, Jules Musset, Jules Bourreau, Georges Robin, Emile Raymond, Louis Giraud, Henri Jousselin, Alcide Musset, Henri Lucazeau, Joseph Civrais, Charles Clée, Marcel Perrot, Louis Terry, Armand Baudouin, Aimé Mithoir.
Louis Boucher sera élu maire avec 14 voix pour 1 voix à  Louis Biard.
Il faut noter que Monsieur Mithoir était malade et n'avait pas participé au vote.
Pour l'élection de l'adjoint Louis Biard fut élu avec 13 voix contre 1 voix à  Georges Robin et 1 à  Jules Musset.
L'année 1929 s'est déroulée par la suite en entérinant les affaires courantes.



Années 1930/1931/1932

J'ai retenu cette réunion du 30 mars car Le Puy Notre Dame deviendra par la suite la capitale de la production de champignons.
Mais qui se souvient qu'elle a commencé après la guerre de 1914.
Elle prouve également que l'hospice continuait à  fonctionner.
Son conseil était d'ailleurs saisi d'une demande d'un Monsieur Emmanuel Cartault de Chatillon sur Sèvres qui proposait de louer 300 francs par an pendant 13 années la cave de l'hôpital pour y cultiver des champignons
Le conseil a donné un avis favorable.
Lors de cette même séance le bail de l'usine électrique avec la société Martineau est définitivement résilié.
Le 30 avril le conseil se réunit.
Le maire indique que les locaux de l'usine électrique sont maintenant libres et sont à  la disposition de la commune en vue de les restaurer et effectuer les transformations nécessaires en vue de louer à l'administration des postes pour y établir un bureau.
Par la suite un accord est intervenu pour y installer une poste permanente.
Le 26 juillet suivant une nouvelle réunion est convoquée à  l'effet de nommer pour la première fois un second adjoint.
Peut être que l'âge du maire devait se faire sentir, voulait il préparer sa succession, toujours est il que c'est Joseph Civrais qui fut élu avec 14 voix contre 1 à  Henri Jousselin.

Année 1933

Les années 1931 et 1932 ne laisseront pas un grand souvenir dans l'histoire de la commune.
On ne remarque rien de particulier.
Il faut attendre une réunion du 25 juin 1933 pour apprendre que des réclamations ont été adressées à  la mairie au sujet de l'atelier public de distillation de la Paleine, les lies de vin et le marc distillés provoquant des émanations nuisibles à  l'hygiène.
Il était donc indispensable de changer l'emplacement.
Aujourd'hui on dirait que c'est très écologique.
Malheureusement le résultat est plus délicat et ne serait pas accepté aujourd'hui.
En effet la commune a acheté une parcelle de deux ares au Clos Rousseau ayant accès sur des caves perdues.
La délibération précise que de cette façon l'eau et les immondices pourraient s'écouler sans nuire à  personne étant éloignées de plus de 500 mètres de toute habitation.
La pollution serait aujourd'hui déclarée et cette solution interdite
Cet achat sera confirmé par une délibération du 3 décembre 1933

Années 1934/1935

En 1934, rien de particulier. On sent la fin d'un cycle.
Pour un dernier mandat, Louis Boucher se représentera aux élections municipales du 5 mai 1935.
La liste des nouveaux élus était la suivante :
Boucher Louis, Clée Charles, Civrais Joseph, Jousselin Henri, Robin Georges, Bourreau Emile, Musset Jules, Musset Alcide, Raymond Emile, Robin Henri, Perrot Marcel, Guyard Jean Baptiste, Lucazeau Henri, Baudouin Armand, Terry Louis, Giraud Louis, soit 16 conseillers
Monsieur Boucher sera élu pour une dernière fois avec 14 voix, et 1 pour Joseph Civrais et 1 dernière pour Lucazeau Henri
Pour le premier adjoint Joseph Civrais 13 voix, Henri Lucazeau 2 voix, georges Robin 1 voix
Second adjoint Lucazeau Henri 14 voix, Civrais Joseph 1 voix et Musset Jules 1 voix
Pour la première fois on change de premier adjoint.

Projet d'installation de réseaux d'eau

Le 14 juillet 1935 sera une date importante pour la commune
Pour la première fois le maire parle de l'utilité future de créer un réseau d'alimentation d'eau potable.
Il pose la question de principe au conseil municipal.
Ce dernier accepte et s'engage dans la recherche de l'eau et d'une étude pour alimenter le bourg et les villages.

Protestation sur la distillation des vins

Lors de la réunion du 17 février 1935, la commune viticole se met en ébullition.
Ce n'est pas la première fois et ce ne sera pas non plus la dernière.
En effet une loi vient d'être publiée pour imposer à  de nombreux viticulteurs de distiller une certaine partie de leur récolte.
Les vignerons demandent l'abrogation de la loi et souhaite que la distillation soit remplacée par un blocage.
Le conseil considère que cette réclamation est légitime et émet le voeu qu'il soit donné satisfaction et qu'au cas où l'obligation de distiller serait repoussée, le rendement comportant cette obligation doit être relevé à  50 hectolitres par hectare et appliquée seulement à  une récolte supérieure à  200 hectolitres
Le conseil complète également ses attendus en demandant que l'Othello soit rayé de la liste des cépages interdits, sa production étant d'un rendement moyen et donnant un vin d'excellente qualité pour la consommation familiale.
Comme quoi les municipalités ont toujours soutenues la viticulture même s'il faut reconnaître aujourd'hui que quelque soit la qualité de l'Othello, les cépages actuels sont de bien meilleure qualité

Année 1936

Adduction d'eau potable

Une réunion importante du 19 avril 1936 décide de permettre un forage de recherche d'eau sur la commune du Vaudelnay dans le cadre du projet d'alimentation des habitants
Le terrain de trois ares appartient à  Monsieur Nallis-Gay

Création de la chambre des Métiers

C'est lors de la réunion du 12 juillet que l'on apprend la création départementale de la Chambre des Métiers.
A l'époque il y avait beaucoup d'artisans dans les communes auxquelles il est demandé de nommer chacune deux délégués qui représenteront leurs collègues au département.
Le conseil désigne Monsieur Albert Sanson, artisan maître charron et Monsieur Albert Bonnet, maréchal, artisan compagnon

Projet d'installation du gaz

Le maire donne ensuite connaissance au conseil municipal une demande de la compagnie industrielle du gaz de Saumur qui envisage l'alimentation de la commune
Elle prendrait totalement en charge les frais d'étude et d'installation pour le cas où il y aurait une suite favorable.
La commune a donné son accord

Année 1937

Fournitures scolaires

Le 1er juin 1937 une réunion de conseil semble faire ressortir une certaine tension pour la première fois.
En effet Jean Baptiste Guyard, nouveau conseiller, propose la gratuité des fournitures scolaires pour les élèves indigents de l'école Saint Louis qui était privée.
Un vote a alors lieu et la proposition est rejetée par neuf voix contre cinq

Subdivision des Sapeurs Pompiers

A cette même réunion un autre dossier fait monter la tension.
En effet le maire avait procédé à  l'installation de Monsieur Charles Clée, nouveau sous lieutenant, pour commander la subdivision du Puy Notre Dame.
Malheureusement une fraction de 20 membres sur 35 n'a pas voulu reconnaître cette nomination
A la suite de cet incident, la subdivision a été mise en demeure de procéder à  une manoeuvre de pompe et cette même fraction a refusé d'obéir aussi bien au nouveau Sous Lieutenant qu'au Lieutenant commandant la subdivision.
Le 2 mai suivant la Subdivision est convoquée une nouvelle fois à  une nouvelle manoeuvre de pompe, la même fraction a maintenu son refus d'obéissance et déclarer vouloir persister dans son attitude.
Le règlement prévoyant l'expulsion pour refus d'obéissance n'a pas pu être appliqué, des membres de la commission faisant partie des indisciplinés.
Cette situation ne pouvant être tolérée le conseil demande donc au Préfet la dissolution du corps, s'engageant à  le réorganiser d'ici le 14 juillet suivant

Réorganisation de la Compagnie de Sapeurs Pompiers

En réalité la dissolution fut prononcée par décret du Président de la République le 15 septembre 1937
Aussitôt le conseil considéra qu'il y avait urgence à  réorganiser la subdivision et décida de réorganiser une compagnie qui comptera 30 hommes y compris les officiers
Chacun devra prendre l'engagement de rester 5 années
La commune possédait tous les accessoires nécessaires : Une pompe à  bras presque neuve, une deuxième pompe à  bras ancienne, 25 mètres de tuyaux, 80 seaux en toile en bon état et les effets nécessaires à  l'habillement



Une pompe à  bras d'époque, ici celle de la caserne du Vaudelnay

Années 1938/1939

Le 27 février 1938 aura lieu une réunion très importante.

Projet d'alimentation en eau

Le conseil a invité Monsieur Juliette, ingénieur rural, pour qu'il fasse un historique de la question de l'alimentation en eau potable de la commune.
Ce dernier rappelle à  l'assemblée que le 23 août 1935 c'est à  dire il y a deux ans et demi, elle a confié à  Monsieur Marchand, ingénieur conseil, l'étude d'un projet d'alimentation de la petite cité.
Des recherches ont été faites et il en a résulté (le 23 février 1936) qu'un captage était possible dans une parcelle symétrique de la Fontaine Blanche susceptible de fournir l'eau nécessaire aux besoins de la population.
Ce terrain a été acquis par la commune le 19 avril 1936 pour permettre l'exécution de captage d'essais
Une première série a été effectuée le 16 juin 1937 en présence des représentants des deux communes du Puy Notre Dame et du Vaudelnay.
Sur ce captage définitif la commune du Vaudelnay s'est opposée craignant que la Fontaine Blanche ne se tarisse alors qu'elle alimente des lavoirs utilisés par la population.
Une pétition adressée au Préfet et une délibération de la commune du Vaudelnay se faisaient l'écho de cette crainte
Monsieur Juliette a tenu à  rassurer les parties en indiquant que les essais étaient réalisés pour mesurer les incidences sur les sources actuelles.
Il a tenu a préciser également qu'en raison de la situation du captage, un service d'eau commun aux deux communes pourrait être très favorablement réalisé.
Cette réunion préfigure les prémices du futur syndicat d'eau qui fonctionnera avec succès dans les années futures.
C'était donc une affaire à  suivre mais les réseaux demanderont encore un peu d'attente.

Nomination d'un garde champêtre

Une nouvelle réunion a eu lieu le 19 novembre 1939
En effet Jean Bourreau titulaire du poste d'agent de sécurité démissionne.
Un garde champêtre, il y en avait dans toutes les communes.
Je me rappelle du dernier avec son tambour, Monsieur Braud qui officiait encore dans les années 50
Il annonçait les nouvelles de la commune et faisait office de gardien de la paix.
Un vrai plaisir digne des films de Marcel Pagnol qui reflète la réalité de l'époque
Ce fut Marcel Baillargeau qui fut nommé cantonnier avec également la fonction importante de garde champêtre.

Syndicat d'eau

Le 23 octobre 1938, une nouvelle réunion sur l'eau accélère la formation d'un syndicat
En effet la commune du Vaudelnay sollicite également un projet d'alimentation d'eau.
Le génie rural indique qu'il a étudié les deux projets groupés et qu'il lui semble intéressant de se pencher sur les deux dans son ensemble
Il abandonnerait le captage autour de la Fontaine Blanche au profit de la Fontaine de Fondiou.
L'installation assurerait la totalité du Puy Notre Dame et Vaudelnay et la totalité des villages des deux communes, en ce compris la défense incendie.
Le dossier insiste sur la solidité économique du dossier et sur la gratuité du branchement pour les habitants.
Après l'exposé le conseil municipal décide d'approuver les propositions et d'adhérer au syndicat d'eau du Puy Notre Dame et Vaudelnay.
Cet organisme gérera l'alimentation en eau potable des deux communes jusque dans les années 2000 où il sera repris par l'agglomération de Saumur
Mais si l'année 1938 a vu la création du syndicat , les branchements pour les habitants arriveront beaucoup plus tard vers l'année 1953.
La guerre qui se profilait a bien entendu été la cause de ce ralentissement

Année 1940

Une réunion importante est à  remarquer le 11 février 1940. En effet c'est la dernière réunion qui sera présidée par le maire Louis Boucher.
Il est sans doute tombé malade car toutes les autres seront présidées par Joseph Civrais, le premier adjoint.
Après 40 années il a mérité la reconnaissance de la commune.
Je n'ai aucun élément car mes textes sont uniquement basés sur les livres des délibérations qui ne rapportent que des décisions et non l'ambiance.
Le maire s'éteindra, le 22 décembre 1940 au Puy Notre Dame.
La réunion suivante eut lieu le 30 mai 1940 sous la présidence de Joseph Civrais.
Les années de guerre l'activité municipale fut très réduite
A aucun moment il n'est question du conflit pendant toutes ces réunions
On se contentait de gérer les budgets.
A titre d'exemple la commune vérifiait celui de l'hospice pour 6802,60 francs en 1940, de la commune pour 217339 francs et du service vicinal pour 37000 francs

Le charbon des écoles

Joseph Civrais présidera la réunion du 10 novembre 1940
Un accrochage a eu lieu entre les conseillers à  propos du charbon des écoles.
Monsieur Jean Baptiste Guyard qui avait déjà  fait les années passées une demande pour l'école Saint Louis en réitère une nouvelle
Il demande au Conseil que soit allouée à l'école libre la même quantité de charbon qu'é  l'école communale.
Le président fait alors observer que l'école libre a reçu 1200 kilos de charbon par les soins de la commune pour l'hiver de 1940/1941 et que les écoles communales n'ont pas encore reçu le charbon qui leur a été allouée
Monsieur Guyard demande que le charbon livré à  l'école libre, soit payé par la commune
Le président pose la question au conseil qui a donné le résultat suivant :
Votants 10 : Pour le paiement par la commune 2, contre le paiement par la commune 7, bulletin blanc 1
La proposition a donc été rejetée.

Années 1941/1942/1943/1944

Il ne se passera rien sauf de gérer les affaires courantes dans les réunions de mars et mai 1940, de même que celles de février, mars et août 1941
Elles seront toutes présidées par le premier adjoint Joseph Civrais
Il n'y aura plus de réunion jusqu'en février 1942
Il semble d'ailleurs que le conseil municipal ait été dissous car on ne parle plus de lui
Le préfet a alors nommé une délégation spéciale de trois personnes pour gérer la commune
La première réunion aura lieu en février 1942 présidée par Jean Baptiste Guyard et deux délégués Léon Alluaume et Henri Robin
Monsieur Guyard était le père de Pierre Guyard qui sera maire par la suite, Monsieur Alluaume devait être je suppose l'ancien médecin et Monsieur Henri Robin, le beau père de Paul Boivin
En août 1942 et février 1943, deux autres réunions seront sous l'égide de la délégation spéciale

Année 1945



L'ancienne mairie du Puy Notre Dame jusqu'en 1988 acquise par M.Kaniewski

La guerre est terminée et le 14 janvier 1945, on installe un nouveau conseil municipal
Il semble qu'il n'y ait pas eu d'élection et que les membres aient été nommés par le Préfet de Maine et Loire par un arrêté du 28 décembre 1944
Les conseillers étaient : Joseph Civrais, Henri Jousselin, Jules Musset, Alcide Musset, Abel Brault, Emile Bourreau, Henri Robin, Léopold Simon, Eugène Fouet, Léon Lucazeau, André Bimont, Louis Giraud, Emile Raymond, Marcel Perrot, Louis Barbier et Jean Baptiste Guyard
Monsieur Joseph Civrais est élu maire avec 13 voix, 1 pour Jules Musset et 1 pour Jean Baptiste Guyard
Monsieur André Bimont est élu 1er adjoint avec 13 voix, 1 pour Emile Bourreau et 1 pour Eugène Fouet
Monsieur Eugène Fouet est élu 2ème adjoint avec 13 voix, 2 pour Emile Bourreau

Joseph Civrais

Après 40 années de mandats de Louis Boucher, une nouvelle ère commence avec Joseph Civrais qui restera à  la tête de la commune pendant 26 années.
Né le 17 avril 1899 à Sainte-Radegonde-des-Pommiers dans le département des Deux-Sèvres, il fut maire du Puy-Notre-Dame de 1945 à  1971 Il habitait rue Notre Dame au Puy Notre Dame à  l'emplacement de l'actuelle boulangerie de Monsieur et Madame Petel
Il exerçait un métier de négociant en grains et ses quais de livraison se trouvaient sur l'arrière dans la petite rue Saint Jacques
Adjoint lors du dernier mandat de son prédécesseur, il avait géré la commune avant de rentrer dans la clandestinité pendant la guerre
A son retour il se retrouve maire
Il était chevalier de la Légion d'Honneur, des Palmes académiques et titulaire de la médaille départementale et communale.
Il décéda le 3 juin 1972.

Elections du 29 avril et 13 mai 1945

Le dernier conseil municipal avait été nommé par le Préfet et n'avait rien de démocratique
Mais je suppose qu'il fallait laisser le temps à  l'Etat de réorganiser la République
C'est Michel Debré qui en était chargé
Tandis que la guerre contre l'Allemagne touche à  sa fin, les élections municipales donnent l'occasion aux Françaises de voter pour la première fois de leur Histoire.
Il n'était que temps...
En effet, les Françaises sont parmi les dernières femmes du monde occidental à  acquérir le droit de voter et celui de se faire élire...
Les élections municipales se déroulent le 29 avril et le 13 mai 1945.
Contexte : Alors que la guerre n'est pas encore officiellement terminée (l'armistice sera signé entre les deux tours), les élections se déroulent dans une situation politico-sociale difficile : la situation économique reste très précaire, les prisonniers de guerre ne sont pas tous revenus et de nombreux règlements de compte émaillent la vie politique locale.
Le Puy Notre Dame n'y échappe pas aux dires de ponots de l'époque
On promène des femmes tondues dans la rue des Hôtels et on dresse un bucher avec un mannequin au carrefour de la rue des Ducs d'Aquitaine et de la Mairie
Ces élections constituent le premier test pour la validité des institutions provisoires issues de la Résistance. Résultats :
Au premier tour, les Comités de Libération enregistrent un échec cuisant.
Le Parti communiste français est bien placé, tandis que les modérés et les radicaux s'effondrent.
Enfin, le nouveau Mouvement républicain populaire fait une percée inattendue.
Au second tour, le MRP - attaqué de toutes parts et rejeté à  droite - s'écroule par rapport au premier tour. Il n'obtient que 477 communes, revirement qui permet aux modérés de gagner finalement 15 600 communes et aux radicaux 6 400. A gauche, la SFIO atteint les 4 100 communes et le PCF 1 400.
Au Puy Notre Dame, une nouvelle liste est élue avec la plupart des conseillers nommés le 28 décembre 1944 et une femme Alice Raimbault
Des élections sont programmées les 29 avril et 13 mai 1945
Une nouvelle liste est élue avec la plupart des conseillers nommés le 28 décembre 1944
Il s'agit de :
Joseph Civrais, Henri Jousselin, Alcide Musset, Abel Brault, Emile Bourreau, Eugène Fouet, Léon Lucazeau, André Bimont, Marcel Perrot, Louis Barbier
Deux nouveaux élus se rajoutent Alice Raimbault et Lucien Lozach soit 12 conseillers
Une réélection du maire et des adjoints a lieu
Elle donne les résultats suivants :
Monsieur Joseph Civrais est élu maire avec 11 voix, 1 pour André Bimont
Monsieur André Bimont est élu 1er adjoint avec 11 voix, 1 pour Eugène Fouet
Monsieur Eugène Fouet est élu 2ème adjoint avec 11 voix, 1 pour Emile Bourreau
On constitue des commissions bâtiments communaux, fêtes, chemins vicinaux, etc
Une seule n'existe plus aujourd'hui, celle de l'hospice qui existait donc en 1945
Entre les deux élections de maire de 1945, le conseil municipal avait eu le temps de prendre une décision importante, le 3 mars 1945, celle d'installer le téléphone à  la mairie

Il n'y eut rien de particulier pendant cette fin d'année sur des projets communaux mais un événement se programmait en septembre qui allait concerner la commune
Il s'agissait des élections du Conseil Général

Elections du Conseil Général

Joseph Civrais, le maire du Puy Notre Dame, décide de se présenter sous l'étiquette du parti "Radical".
Il a contre lui l'ancien conseiller Monsieur Robert de Grandmaison et un Monsieur Georget
Au premier tour Monsieur Civrais est en tête et tient ses adversaires en ballotage favorable

Résultats :
Monsieur Civrais 2146 voix (47,98 %)
Monsieur Grandmaison 1902 voix (42,52 %)
Monsieur Georget 425 voix (9,50 %)
Au second tour Monsieur Georget abandonne et Monsieur Civrais est élu

Résultats :
Monsieur Civrais 2787 voix (58,32 %)
Monsieur Grandmaison 2071 voix (43,34 %)
Il restera un seul mandat du 30 septembre 1945 à  octobre 1951
C'est la première fois que la commune du Puy Notre Dame a un conseiller général
Son prédécesseur, Louis Boucher, avait lui aussi essayé de se présenter deux fois contre le même Monsieur de Grandmaison mais sans succès
A chaque fois il fut battu au premier tour
Une première fois le 14 octobre 1928
Monsieur de Grandmaison 1663 voix soit 69,70 %.
Monsieur Louis Boucher 723 voix soit 30,30 %.

Une seconde fois le 7 octobre 1934, où il fut écrasé :
Monsieur de Grandmaison 1630 voix soit 99,09 %.
Monsieur Louis Boucher 15 voix soit 0,91 %.

Année 1946

Le 18 août le nouveau conseil reprend le dossier du syndicat du Puy Notre Dame/Vaudelnay qui doit s'occuper de l'alimentation d'eau potable des deux communes. Le dossier est complexe et est mené par le génie rural. Le syndicat avait été créé avant la guerre et depuis rien n'a bougé. Ce sera le gros dossier du mandat qui se réalisera en 1953. Je me souviens de cette période où mes parents m'envoyait chercher de l'eau au puits de la maison qui se trouvait à  40 mètres de profondeur près de l'église. Inutile de vous dire que tout le monde a apprécié l'arrivée de l'eau potable à  domicile.

Plaque du monument aux morts

Dans sa réunion du 6 octobre 1946, il est décidé la pose d'une plaque commémorative à  la mémoire des victimes de la guerre 1939/1944, sur le monuments aux morts de la guerre 1914/1918 .

Année 1947

Lors de la première réunion de février, le maire donne connaissance au conseil d'une lettre reçue de Maitre Monnier Emile, notaire au Puy Notre Dame contenant la proposition de donation à  la commune de la maison et son jardin, actuellement occupé par Monsieur Soulard appartenant à  la succession de Monsieur Texier-Bridier
La commune a accepté cette donation qui ne comprenait aucune charge.

Tambour afficheur

Dans cette même réunion on apprend que Monsieur René Boulard est désigné comme tambour-afficheur en remplacement de Jean Marteau démissionnaire pour un salaire annuel de 10000 anciens francs. C'est la fille de ce Monsieur Marteau qui figure sur une vieille carte postale de présentation de la coiffe du Puy Notre Dame




La fille de Monsieur Marteau et la coiffe du Puy Notre Dame

Elections municipales

En cherchant les délibérations je tombe sur celle du 26 octobre 1947.
Et surprise une nouvelle élection municipale a eu lieu le 19 octobre .
Le mandat n'aurait donc duré que deux ans ! J'ai cherché sur internet et je n'ai pas trouvé la raison sauf peut être un problème avec le parti communiste qui s'accrochait avec les Gaulistes
Il serait intéressant d'approfondir ce point mais malheureusement nous n'avons plus de mémoire de la commune pour cette période
On trouve quelques changements par rapport aux élections de 1945 car 5 personnes ne se représentent pas
La nouvelle liste est donc
Joseph Civrais, Alcide Musset, Emile Bourreau, Eugène Fouet, Léon Lucazeau, André Bimont, Louis Barbier, Guyon Charles, Livet Auguste, Veger Georges, Thomas Henri, Marcel Raymond, Bourreau Jean Louis
Une réélection du maire et des adjoints a lieu et donne les résultats suivants :
Monsieur Joseph Civrais est élu maire avec 12 voix, 1 pour André Bimont
Monsieur André Bimont est élu 1er adjoint avec 11 voix, 1 pour Eugène Fouet
Monsieur Eugène Fouet est élu 2ème adjoint avec 11 voix, 1 pour Emile Bourreau

Années 1946/1947

La gestion courante du Conseil Municipal n'appelle pas d'observation.
J'ai retenu quelques décisions particulières qui reflètent l'ambiance de l'époque
En février 1946 il est voté une indemnité de 400 francs au chef cantonnier pour la surveillance des chemins vicinaux de la commune en 1945.
De même il est alloué au garde champêtre une indemnité mensuelle de 80 francs pour l'entretien de sa bicyclette
Le conseil a voté une souscription de mille francs pour l'érection d'un monument à la mémoire des fusillés et victimes civiles des bombardements de la Ville de Saumur.

Année 1948

Une première délibération du 16 janvier 1948 a décidé une sous-location de la cave de l'hospice par Paul Foucher à  Monsieur Victor Lepidi
La commune a donné son accord
Je tenais à  signaler cette information car par la suite le Puy Notre Dame deviendra la capitale de l'exploitation des Champignons dit de "Paris" et produira la valeur de 60 tonnes jour et emploiera près de 300 salariés sur la commune.

Alimentation d'eau

On apprend sur cette année qu'un forage a été décidé et que tous les financements feront l'objet de nombreuses discussions pour réaliser les réseaux d'alimentation en eau
C'est la plus grosse opération et de la décennie.
Si le courant est arrivé de bonne heure, l'eau est arrivée beaucoup plus tard
Il fallait comprendre qu'il s'agissait pour les conseils municipaux des deux communes qui avaient créés un syndicat, quelque chose d'essentiel pour favoriser le bien être de leurs administrés
L'investissement, forage et alimentation à  domicile, représentaient des frais relativement importants.
En janvier 1948, le groupement décide un emprunt pour financer l'achèvement du forage qui devrait alimenter le Puy Notre Dame et Vaudelnay.
C'est donc le château d'eau actuel qui est en activité et qui domine sur un des points le plus haut en altitude de la région, près du stade.
Un emprunt de 575000 francs était sollicité et le Crédit Foncier demandait le cautionnement des deux communes et en complément une promesse d'une taxe supplémentaire en cas d'insuffisance de revenu du budget.
Inutile de vous dire que devant la complexité et l'importance du chantier, le banquier prenait toutes ses garanties
Le projet était vraiment important et il n'était pas étonnant qu'en dehors de cet investissement, on ne trouve que des décisions de gestions ordinaires.
L'intérêt de l'emprunt était de 4,90%.

Relation difficile avec Monsieur Renault, instituteur de l'école publique

Au cours de cette même année le conseil municipal indique dans une délibération qu'il enregistre avec regret le refus de Monsieur Renault, instituteur public, de prêter son concours à  la campagne de Secours en faveur des sinistrés de l'Est, sous prétexte que le règlement de l'école ne lui permettait pas.
Les élus estiment :
"que cette décision ne peut être que la suite du désaccord existant entre ce Maître et la Municipalité car à  côté du règlement il doit y avoir le devoir."
"que par ce fait, le désir de Monsieur Renault de rester en état d'hostilité avec le Conseil Municipal en repoussant une proposition qui aurait pu au contraire permettre d'amorcer un rapprochement
Ils décident qu'à  l'avenir, pour éviter tout nouveau refus (réglementaire ou non), rien ne sera plus demandé à  ces Maîtres qui ne seront plus convoqués aux manifestations et fêtes de la commune
Ils demandent enfin le remplacement de Monsieur et Madame Renault du poste du Puy Notre Dame par des Maîtres plus soucieux de l'intérêt de l'école que d'un parti politique quel qu'il soit
L'ambiance était orageuse.

Les salaires de 1948

On apprend dans une délibération d'octobre 1948 que l'indemnité du maire à  l'époque est passée de 24.000 francs (soit 240 NF) à  36.000 francs (360 AF) et les adjoints de 12.000 (soit 120 NF) à  18.000 francs (soit 180 NF)
De même les salaires annuels des employés municipaux étaient ainsi :
Secrétaire de mairie 56688 AF (566 NF)
Garde champêtre 43200 AF (432 NF)
Cantonnier voirie rurale 36000 AF (360 NF)
Cantonnier voirie vicinale 40500 AF (405 NF)
Cela ne représente rien aujourd'hui mais les dévaluations successives ont fait le reste


Année 1949

La Poste

En ce début d'année 1949 la mairie vient de recevoir une lettre du directeur départemental des PTT qui propose le renouvellement du bail de la poste dans un local appartenant à  la Commune
La proposition est de 15000 francs par an.
J'ai retenu cette proposition car la plupart des habitants ne savent pas que la poste se trouvait rue Gambetta dans un logement propriété aujourd'hui de Madame Diguet
La poste fut transférée ensuite au 1 rue Notre Dame, à côté de l'église, dans un logement qui a servi il y a encore peu de temps de cabinet au médecin

Nomination d'un tambour afficheur

Le 13 mars 1949, on apprend qu'un nouveau tambour afficheur est nommé aux lieu et place de René Boulard.
Il s'agit de Monsieur Charles Rebondy

Cloches de la collégiale

Dans la séance suivante du 24 avril 1949, on consacre 20000 francs supplémentaires pour la réfection des cloches
L'église aura toujours été une source de préoccupation pour tous les conseils municipaux

Année 1950

Nouvelles constructions à  l'école publique

La séance du 14 mai 1950 sera très importante pour le développement de l'école.
En effet le maire fait remarquer que jusqu'à  ces dernières années, les bâtiments de l'école étaient considérés comme spacieux et suffisants.
Mais la sagesse est de prévoir et les élus constatent un accroissement de la population.
La comparaison des naissances des années d'avant guerre par rapport à  celles des trois dernières ne peut que justifier cette crainte.
Le maire donne alors des chiffres qui parlent d'eux mêmes :
1936 : 11 naissances
1937 : 18 naissances
1938 : 16 naissances

1947 : 21 naissances
1948 : 31 naissances
1949 : 27 naissances

Les locaux vont notoirement devenir insuffisants.
Le maire propose donc de construire une nouvelle classe à l'école de garçons pour solutionner provisoirement ce problème.
Par la même occasion il demande la construction de logements pour les maîtres de façon à  ce qu'ils soient logés à  l'intérieur de l'établissement. Le conseil municipal donne son accord pour ce premier bâtiment situé derrière la cantine actuelle
Il est constitué des trois classes donnant sur la cour de récréation de la rue de la mairie.
Au premier étage les appartements loués actuellement par la mairie constituaient les logements des instituteurs

Troisième phase des réseaux d'alimentation de l'eau

Cette année 1950 est florissante pour la préparation de gros projets.
Le 14 juillet 1950, nouvelle réunion de conseil.
Le maire informe les élus que le syndicat d'eau du Puy Notre Dame Vaudelnay a été accepté pour recevoir une subvention de 37.729.690 francs ce qui représentait une somme très importante à  l'époque.
Le forage étant maintenant terminé, il s'agissait d'envisager la réalisation des réseaux d'alimentation chez les habitants.
Je suppose que cette phase était très attendue.
La commune a donc décidé de cautionner les emprunts correspondants du syndicat d'eau.
Les travaux allaient donc bientôt commencer

Un Conseil très européen

Etonnant cette délibération pour un gouvernement européen qui sera refusé des années plus tard
Je vous cite littéralement le voeu :
« Le Conseil Municipal accepte le voeu ci-après par 12 voix sur 12 votants»
« Convaincu que les peuples libres d'Europe ne pourront assurer leur sécurité dans la paix, leur prospérité et le relèvement de leur niveau de vie qu'en réalisant entre eux une union organique étroite. » « Que cette réunion ne pourra être effective tant que seront maintenues intangibles les souverainetés nationales.»
« Demande au Gouvernement, au Parlement et aux délégués français à  l'Assemblée européenne de Strasbourg de prendre d'urgence et hardiment toutes initiatives devant permettre la constitution d'un Gouvernement européen responsable devant un Parlement européen, élu au suffrage universel et statuant dans le respect des diversités nationales sur toutes les questions dont dépend la vie et à  l'avenir de notre communauté»

Les commerces de la commune de 1950 à  2020 - Rue Notre Dame

Avant de poursuivre 1951, j'ai voulu inclure dans cet historique une petite étude que j'avais faite en août 2020 sur les commerces de notre commune
Elle me paraissait appropriée à  cette époque charnière car de nombreux commerces existaient en 1950
En parlant de notre commune, on parle souvent de la ville du Puy Notre Dame.
Ce n'est pourtant qu'une petite commune comme les autres au niveau de sa population.
Il y a une explication à  cela.
En premier lieu c'était une ville close où les habitants des alentours venaient se protéger.
On trouve encore des traces visibles des remparts du côté de la rue Saint Julien
En second , un lieu de pélerinage susceptible de provoquer du commerce ce qui était le cas.
Cela explique la configuration de l'urbanisme différent des communes voisines avec des maisons hautes à  deux ou même quelquefois trois niveaux.
Les commerces occupaient les rez-de-chaussée d'immeubles sur la presque totalité de la rue principale
Vous voulez la preuve !



2 rue Notre Dame
Il existait une épicerie « Codec » exploitée par la famille Coquelin, puis par Madame Voué
Lors de la cessation d'activité Monsieur Lizé dénommé « Coco Fringues » a ouvert un magasin de vêtements
Après sa fermeture, Brigitte Roux, qui venait de reprendre le magasin de Madame Hay a transféré le salon à  cet emplacement
Son activité existe toujours, reprise par Morgane récemment à la satisfaction des habitants

4 rue Notre Dame La droguerie de Madame Serge Guillon, un bric à  brac, une véritable institution.
On trouvait tout depuis les peintures, les jouets, les bricoles
S'il vous manquait quelque chose, c'était la Samaritaine du Puy
Marie Lyse Fermenteau a pris la suite quelques temps

6 rue Notre Dame
Une figure de la commune dans sa cordonnerie, le père Lusson
Il travaillait surtout le matin car les soirées étaient quelquefois difficiles
Ensuite les frères Boutin se sont installés comme maçons, puis Eric Segret a transféré son magasin au début de son activité avant de rejoindre l'emplacement place de l'Eglise (aujourd'hui maison de santé)
Un temps Laurent Grolleau y a exercé une activité de cordonnerie

8 rue Notre Dame
Une boucherie réputée du temps de Camille Proust et ensuite de la famille Poulain (un nom prédestiné) et Monsieur et Madame Provost
L'activité a cessé du temps de la famille Morel car la boucherie n'était plus aux normes

12 rue Notre Dame
se trouvait la cordonnerie Capel qui avait succédé à  Monsieur Lusson

14 rue Notre Dame
Une autre épicerie, celle de Monsieur Teston, puis de Monsieur Millet

8 rue Notre Dame
La maison de Madame Lucas aveugle
Elle louait une permanence au Crédit Industriel de l'ouest et au Crédit Agricole

24 rue Notre Dame
Un marchand de chaussures Monsieur Bousseau connu également comme un grand joueur de bridge

28 rue Notre Dame
Le siège de l'entreprise de peinture Serge Guillon
Une figure de la commune, conseiller municipal et mari de notre droguiste du 4 rue Notre Dame

30 rue Notre Dame Le siège de l'entreprise de couverture plomberie et chauffage Jean Chalon
Toutes les couvertures de la commune sont passées entre les mains des deux couvreurs Chalon et Cassin dans les années 1960
On descend maintenant un peu plus loin en face du bar « Le Pénalty » vers le coin des forgerons

36 rue Notre Dame
C'est maison qui est en train de s'écrouler.
Il existait la forge de Monsieur Bonnet, racheté par Monsieur Trompé.
Une partie de l'immeuble n'était pas fermée et on pouvait apercevoir de la rue les chevaux se faire ferrer

38 rue Notre Dame
Il existait un coiffeur du nom de Maillard

42 rue Notre Dame
L'autre forgeron en l'occurrence Monsieur Crottereau, le père de Michel qui s'est transféré ensuite route de Doué la Fontaine, puis avec le petit fils sur la zone des Quints

44 rue Notre Dame
A l'origine il y avait un peintre du nom de Bricard
Ensuite un dentiste Monsieur Leroy qui habite maintenant au Coudray Macouard
Il a exercé dans les années 1990.
En partant du :

2 rue de la Collégiale
(Actuellement gite de randonneur)
il existait un garage tenu par Monsieur et Madame Poireau, puis par leur fils Bernard .
Le fils avait d'ailleurs une 206 Peugeot (anecdote bien connu des anciens) dont le numéro était particulier (1 A 49).
Cet immeuble a été abattu pour construire l'ancienne poste, aujourd'hui gite de randonneurs au rez-de-chaussée.^

1 rue Notre Dame
Il existait un magasin d'épicerie primeur de Monsieur Billy qui a eu pour successeur Monsieur Toucheteau
Il a ensuite été cédé à  Madame Jacqueline David.
Il a été vendu pour réaliser un magasin d'électricité appartenant à  Monsieur Joseph Thomas.
L'entreprise a été reprise un moment par un électricien de Montreuil Bellay, Monsieur Ney, puis par Eric Segret, bien connu sur la commune.
Madame Josiane Ferchaud y a ensuite vendu des vêtements
Le local est actuellement transformé en charcuterie pour Monsieur Lebastard

3 et 5 rue Notre Dame
On trouvait une quincaillerie tenue par Monsieur et Madame Roger Chalon, puis ensuite par leur fils Jean au numéro 3.
A côté au numéro 5, il s'était créée une pharmacie avec Monsieur et Madame Debeauvais en 1948.
Monsieur Sweecke a pris la suite du pharmacien et a acquis les deux immeubles
Il a transféré la pharmacie actuelle du numéro 5 au numéro 3
Monsieur Robin a pris la suite
Monsieur Chalon a installé son entreprise plus bas dans la rue



7 rue Notre Dame
Ce grand immeuble transformé aujourd'hui en locatif était le siège d'une épicerie tenue par Madame Eulalie Lucazeau et ensuite « L'Etoile de l'Ouest » avec Madame Réveillère.
Vendu pour cause de retraite, il fut remplacé un temps par la poissonnerie de Monsieur et Madame Chenoir.
Monsieur et Madame Cureau prirent le relai avec un magasin de fleurs et une exploitation de funéraire.
Continuons à  descendre la rue au

11 rue Notre Dame
On trouvait la bijouterie horlogerie d'Alcide Guignon
La famille Guignon est également à  l'origine de nombreuses séries de cartes postales anciennes de la commune

13 rue Notre Dame
Il fut occupé pendant de nombreuses années par la bourrellerie de Monsieur Auriault et transformé en locatifs dans les années 1990

17 rue Notre Dame
On pouvait découvrir la mercerie de Madame Mazin , puis de Madame Lominé, transformée également à  sa retraite en locatifs
Continuons à  descendre au

21 rue Notre Dame
On découvrait la quincaillerie de Madame Cassin et sur l'arrière les ateliers de l'entreprise de couverture du fils Robert Cassin
Il a eu en son temps de nombreux ouvriers mais le principal Monsieur Brossard est resté toute sa carrière dans l'entreprise

23 rue Notre Dame
Madame Hay, la tante de Monsieur et Madame Hay qui ont pris la suite d'un salon de coiffure pour femmes.
Bernard Hay, son mari, a ouvert ensuite sur le côté droit un salon pour hommes
A leur retraite, Brigitte Roux, leur employée, a poursuivi l'activité en la transférant face à l'église
Un peu plus bas au

29 rue Notre Dame
se trouvait une épicerie primeurs de Monsieur et Madame Lacroix.
On reconnaissait Monsieur Lacroix avec son accent chantant du midi

33 rue Notre Dame
Existait une chapelière Gouffier, Madame Demeurant suivie de Madame Devy
Sur l'immeuble situé juste derrière, sous le porche de la cour commune, la célèbre charcuterie Merceron
Cet immeuble a ensuite été loué par notre regretté peintre Monsieur Gouin .
Quelques mètres plus bas

Rue du Bélier d'or
Une épicerie tenu par Monsieur et Madame Leclerc connue sous le nom de « Blanche »
Un peu plus loin l'entreprise d'électricité de Monsieur Pionneau dans une maison aujourd'hui écroulée

35 rue Notre Dame
Mme Nau à  l'origine de la boulangerie, puis Monsieur et Madame Georget exploitée avec l'aide de Monsieur Riotteau
Plusieurs boulangers se sont succédés Monsieur Dubuisson, puis Monsieur Ledu et Monsieur Dupont qui a perdu malheureusement son bras dans son pétrin
La boulangerie n'étant plus aux normes, elle a été fermée
Pendant de nombreuses années un dépôt de pains a été approvisionné par Monsieur Claude Couaillier, boulanger du Vaudelnay, avant que la municipalité soutienne la création d'une boulangerie aux normes.
Continuons à  descendre au

43 rue Notre Dame
Un bar, un monument de la commune à l'époque, le rendez vous des footballeurs des années 1950. appelé « Le Pénalty »
Il a était tenu par la famille Bonnet qui a réuni le tabac-journaux, et ensuite par Jacqueline David, la fille.
Il fut repris par Madame Bonin et son mari installa à  côté un salon de coiffure pour hommes.
Dans la cour commune derrière, Madame Maudoux vendait dans les rues avec sa charrette et était spécialisée dans les ventes de sardines.
Juste a côté Georges Houet menait avec dextérité une menuiserie



45 rue Notre Dame
La propriété de l'ancien maire Monsieur Joseph Civrais qui exploitait une entreprise de céréale, engrais, etc
La commune n'ayant plus de boulangerie a acheté l'immeuble dans les années 1990 pour y installer une boulangerie chaude.
Seul ce genre d'exploitation pouvait être subventionné par l'Europe, la Région et le Département
Elle est exploitée depuis sa création par Monsieur et Madame Petel avec réussite.
Ils sont toujours en activité

Les commerces de la commune sur la rue de la Collégiale de 1950 à  2020

La rue de la Collégiale 



La photographie est un document unique et exceptionnel.
La rue de la Collégiale, non goudronnée, où on découvre des glycines qui confirment l'implantation de cette fleur à l'époque.
Deux figurent sur les maisons de Madame Legout (le bar d'aujourd'hui) et Trompé juste à côté.
Une remorque agricole se trouve devant la maison de Monsieur Moreau .
Vous vous êtes aperçus que le centre du Puy Notre Dame était vivant en récapitulant le nombre de commerces de la rue principale.
Bien évidemment je n'ai pas parlé de l'ambiance mais sachez que les bars rassemblaient de nombreux clients et avaient une activité importante en accueillant avec plaisir les clients le temps de ferrer le cheval ou de ressemeler les chaussures.
Les déplacements ne se faisaient pas non plus en cinq minutes.
Parmi les autres rues, la rue de la Collégiale et la rue Saint Denis n'étaient pas les dernières à  être animées.
Il est vrai que l'étroitesse de la voirie et le bar de Madame Legout favorisait les regroupements.
Reprenons le haut de la rue de la Collégiale

4 rue de la Collégiale
Madame Dilay a exercé et cédé sa boucherie à  Monsieur et Madame Amand Chiron avec de la très bonne viande comme ses concurrents.
Le patron s'occupait également des tournées, les retours étaient quelquefois difficiles mais heureusement la voiture le ramenait toujours .
On arrête pas le progrès
L'abattoir se trouvait à  l'époque dans le gite de la rue Sainte quelques mètres plus bas
En face Monsieur Palussière tenait un cabinet de hongreur et faisait office de vétérinaire
Un peu plus bas dans la rue Sainte, chez anciennement Monsieur Nicoleau, une petite épicerie de Madame Maillard

6 rue de la Collégiale
La boulangerie de Madame Normand, puis Monsieur Lemeunier, le contraire de son voisin, calme.
Souvenez vous de sa spécialité, la galette du Puy
A côté dans un immeuble aujourd'hui abattu et face à  la petite porte de l'église, le tailleur Monsieur Soulard

8 rue de la Collégiale
Monsieur Gauthier, forgeron, le grand père de Madame Sauvètre,
La forge pour faire chauffer les fers existait encore lorsque Paul Corvez a acheté l'immeuble et s'est installé comme photographe

Parking rue de la Collégiale
Des maisons ont été abattues dans les années 1988/89.
Il existait la boulangerie Janvier , puis ensuite la menuiserie Levot
Dans le fonds de la cour commune une couturière Madame Cantet%% La boulangerie sera rachetée par trois boulangers Mrs Georget et Lemeunier du Puy Notre Dame et Raymond Couaillier du Vaudelnay à condition que le four soit détruit pour supprimer une concurrence. Le parking du Prieuré n'existait pas
Il a été réalisé avec le mur en moellon et la plaque "Parking du Prieuré" en 1991 par Eric Deschamps On accédait par un porche (photo du dessous) qui a été démonté, puis restauré et remonté au Domaine du Moulin Biguet, route d'Argentay.


18 rue de la Collégiale
Le long immeuble longeant le parking du prieuré.
C'était l'épicerie du père Cady, un personnage
Une anecdote
L'homme aimait bien la dive bouteille et le soir quelquefois le ton de sa voix haussait le son des notes pour mieux se faire entendre de son épouse.
Un jour en désaccord sur la vaisselle, les habitants de la rue ont pu apercevoir les assiettes voler par la fenêtre tels les OVNI et atterrir en mille morceaux sur le bitume de la rue.
Monsieur Desnouhes, et son épouse ont pris la suite avec calme pour plusieurs années avant de prendre une retraite bien méritée

20 rue de la Collégiale
Une autre épicerie se trouvait là, juste à côté, tenue par Madame Pouponneau, les "DOC"

22 rue de la Collégiale
L'épicerie de la dernière génération que beaucoup de personnes d'aujourd'hui ont connu.
Elle a été créée par la famille Manget et se sont suivis les familles Robet, André Le Clorennec et Sophia Guesne.
Peut être qu'un jour quelqu'un reprendra un multi commerce ?

22bis, rue de la Collégiale
Un restaurant « Le Bouchon Ponot» créé par Jean Yves et aujourd'hui fermé

24 rue de la Collégiale
Un primeur de qualité  qui fut tenu très longtemps par Madame Cochonneau, puis Monsieur et Madame Guillou

1 rue de la Collégiale
En redescendant l'autre côté de la rue, on trouvait l'étude d'Emile Monnier qui avait transéféré son cabinet situé place de la Paleine à  l'origine
Son fils Dominique a pris sa suite en 1974, suivi par Maitres Josse et Varin qui a transféré le cabinet place de l'Eglise et ensuite à Distré.

3 rue de la Collégiale
Le Crédit Mutuel tenait sa permanence pendant les années 1990

7 rue de la Collégiale
Personne ne se souvient qu'Ida Fardeau était coiffeuse et lingère, toujours d'une gentillesse remarquable et d'égale humeur
Monsieur Lhommeau a pris sa suite comme kinésithérapeute

13 rue de la Collégiale

Attardons nous un peu au bar
Un monument classé monument historique pour sa fréquentation par les habitants
Madame Legout que nous reverrons pour la rue Saint Denis en était la propriétaire
Rappelez vous des années 50 avec le Pénalty, rue Notre Dame, siège des footballeurs
L'immeuble a été vendu à  Monsieur et Madame Jojo Bondu, et les footballeurs ont transféré leur siège amical vers cette exploitation
Que de soirées pour une équipe qui pour la première fois a accédé en première division
Les successeurs, Monsieur et Madame Lucien n'ont pas démérité et ont poursuivi l'accueil des jeunes et des habitants
Avec des problèmes de santé, nos amis Lulu ont pris leur retraite et ont trouvé une successeure en l'occurrence Sonia
Appréciée par tous elle vient de vendre a Monsieur Duveau dit Pompom et son épouse.
La mayonnaise a pris immédiatement avec un beau succès et une fréquentation malgré la crise du COVID
De plus ils ont ouvert une brasserie et font des plats à  emporter l'hiver

Les commerces de la commune sur la rue Saint Denis et autres de 1948 à  2020

Nous arrivons au carrefour de la rue de la Collégiale, des Ducs d'Aquitaine et de la rue Saint Vincent
les rues sont étroites, mais imaginez les années 1950, sans sens interdit, avec le bar Legout d'un côté, le garagiste Mary en face avec un trottoir encombré de véhicules et l'arrivée de la rue venant de Thouars et de Chavannes
Il y avait de l'ambiance, surtout rue Saint Denis
A Paris, la réputation de l'artère de ce nom est connue
Au Puy Notre Dame, nous n'étions pas en reste mais pas de la même façon
Cette rue était vivante, surtout sur les trottoirs, où les joutes verbales mémorables des habitantes étaient fréquentes
Il est même arrivé au maire que j'étais de venir séparer les habitantes de la rue qui se battaient avec des balais
Mais ce n'est qu'un clin d'oeil sympathique, revenons à  nos commerces

2 rue Saint Denis Le garage automobile de Monsieur Mary, suivi par Monsieur Girard, racheté ensuite par Messieurs Poirier, Barbet et Bucher
Il se transformera en garage de réparation pour vélos avec Monsieur Cochin.
Monsieur Réveillère, prendra la suite en qualité d'ébéniste et le transformera en maison d'habitation

1 rue Saint Denis En face s'est installé dans les années 2000, un cabinet d'infirmières

6 rue Saint Denis On trouvait le bourrelier Mr Bourdin et une petite épicerie, celle de Madame Michelet dont la fille a été longtemps la secrétaire de Mairie de Messieurs Civrais et Guyard
En descendant route de Thouars,

5 rue Saint Nicolas
L'entreprise Robert Colas, plâtrier.
La carrière de Robert, connu pour ses jeux de mots, se terminera malheureusement en mangeant au Bouchon Ponot.
Un peu plus bas,

15 rue Saint Nicolas
Souvenez vous l'ami Gérard Griffault qui avait transplanté son garage situé rue des Quints
Remontons au
3 rue des Ducs d'Aquitaine
Le Crédit Agricole a installé un bureau quelques années
et juste derrière au

2 rue du Parc
A l'angle de la rue des Ducs d'Aquitaine et de la rue du Parc existait la menuiserie de Mr Gasté dont la fille Alice officiait sur l'harmonium de l'église Cette menuiserie fut vendue à Georges Houet et a été remplacée en partie par le Crédit Agricole

1 Rue des Ducs d'Aquitaine
Avant Philippe et Françoise Gourdon, et avant 1939, l'étude du notaire Me Edeline, prédécesseur de Me Monnier
terminons ce quartier par

6 Impasse du Sablant
derrière la salle des fêtes
Lorsque la mairie s'est transportée où elle est actuellement, Eric Segret a acquis le hangar du fonds et a transféré son entreprise de plomberie, chauffage et toiture avec entrée par l'impasse

6bis, impasse du Sablant
Il a ensuite cédé une partie des bâtiments à  Monsieur Martin qui a pris sa suite et qui l'a ensuite rétrocédé à  un carreleur, Monsieur Tozzi

Année 1951

Une quatrième classe

En 1950 la commune avait demandé la construction d'une 3ème classe à  l'école de garçons ainsi que la construction de deux logements d'adjoint sur cette classe et sur deux déjà  existantes.
Mais le conseil indique qu'en raison des prévisions de naissances toujours de plus en plus croissantes, il demande dès maintenant la construction d'une 4ème classe, d'un troisième logement d'adjoint ainsi qu'une salle de cantine.
La commune possède le terrain et est prête à  s'engager si l'éducation nationale ne s'y oppose pas
Dans la réunion suivante de mars 1951, on s'aperçoit que les classes n'étant plus aux normes de sécurité, le conseil décide de les transformer en cantine et la construction de 4 classes au lieu de 2 est décidée. Le 6 mai suivant les élus se penchent sur réclamation du Préfet qui réclame une participation pour restaurer les vitraux de la Collégiale
En raison de l'urgence le conseil donne un avis favorable

La guerre des écoles privées et publiques

Décidément l'année 1951 sera riche en voeux et décisions.
Le conseil municipal ému, je cite la délibération du 26 août 1951,par les discussions qui ont lieu à  l'assemblée nationale au sujet des libertés scolaires et pour répondre à  un appel qui aurait été fait au maire, va prendre une position tranchée à  l'unanimité.
En clair le conseil s'oppose aux subventions qui pourraient être versées aux écoles libres qui abriteraient des fils de riches contrairement à ceux de l'école publiques
Les écoles privées conventionnées n'existaient pas encore et ces guerres scolaires seront encore très violentes pendant de nombreuses années.
Monsieur Civrais s'était présenté sous l'étiquette parti «Radical» au Conseil Général , parti qui à  l'époque combattait très sérieusement les écoles privées.
Il semblait qu'il n'avait pas d'opposition dans son conseil mais on verra plus après dans les nouveaux conseils quelques accrochages à  ce sujet.

Acquisition du terrain de l'école

L'année 1951 se termine et la construction projetée pour les nouvelles classes s'accélère.
La réunion du 6 décembre prend la décision d'acquérir du terrain nécessaire à  Messieurs Marcel Perrot, Guy Gourdon et Jean Proust soit 350 m2 au prix de 40 francs de l'époque

Année 1952

Terrain de football

On commence par une séance du 20 avril où on apprend que le terrain de football était loué par Monsieur René Albert à  la commune.
Il se trouvait à  l'endroit actuel de la SCPA . Le montant de la location était revue tous les six ans.
Le propriétaire demandait donc une révision à  compter du 1er novembre 1952 soit la valeur de 5 quintaux de blé au lieu de 3,5 quintaux.
Les deux parties n'étant pas d'accord, deux experts , comme prévu au bail, seront nommés pour fixer le prix.
Cette délibération prouve que le terrain actuel n'était pas équipé et que les matches de football se jouaient au lieu-dit »Le Bois» sur une simple prairie.
Le 24 octobre de la même année, les experts ont rendu leur rapport et la location est restée sur les mêmes bases qu'auparavant.

Construction école

Le 29 juin le conseil choisit les entreprises qui participeront à  la construction.
Maçonnerie carrelage (Bellati de Saumur), charpente bois, menuiserie (Paisneau Gustave d'Airvault), couverture zinguerie (Robert Cassin du Puy Notre Dame), plâtrerie (Albert de Longué), serrurerie (Lemoux Eugène de Doué la Fontaine, peinture (Serge Guillon du Puy Notre Dame), électricité (Louis Bernier du Puy Notre Dame)

Prix de Bonté

Lors de cette même réunion on découvre une décision insolite qui n'existe plus aujourd'hui car je n'en avais jamais entendu parler, et pourtant !!
Le maire donne lecture d'un projet de fondation de «Prix de Bonté» que deux messieurs dénommés Moriceau auraient l'intention de faire en faveur de l'école Publique de Garçons.
Le premier Ernest était directeur d'école honoraire et habitait Chatelaillon et le second Abel, percepteur, résidait à  Hautemont dans le Nord.
«Ils étaient désireux de témoigner leur reconnaissance à  l'enseignement public qui leur avait permis d'accéder à  des situations sociales auxquelles ne les prédestinait pas l'humble condition de leurs parents Ils conservaient en particulier un souvenir ému à  l'école de garçons du Puy Notre Dame où des éducateurs dévoués ont su éveiller leur esprit à  la connaissance et ouvrir leur coeur à l'amour d'autrui»
Ils ont donc décidé d'offrir à  leur ancienne école un prix annuel de mille francs qui serait délivré au cours de la distribution annuelle des prix à l'élève qui se ferait remarquer par sa gentillesse et sa camaraderie.
Des modalités et l'organisation d'un jury figurent dans cette délibération.
Le conseil municipal a accepté cette proposition
Une donation d'un titre de mille francs de rente le 4 décembre 1952 a été ensuite régularisée devant Maitre Burgaud, notaire à  Chatelaillon.

Année 1953

Elections municipales

Les 26 avril et 3 mai 1953 ont lieu de nouvelles élections municipales.
Le nouveau conseil sera installé officiellement le 10 mai suivant.
De nouvelles têtes font leur apparition. Les plus anciens de nos ponots actuels reconnaîtront des noms familiers
Les élus sont :
Charles Guyon, André Bimont, Alcide Musset, Eugène Fouet, Louis Barbier, Joseph Civrais, Emile Bourreau, Jean Baptiste Guyard, Georges Véger, Léon Lucazeau, Paul Boivin, Joseph Biguet, André Martel
L'élection du maire suit et , sans doute pour la première fois, on ne trouve plus l'unanimité des élections antérieures.
Joseph Civrais sera élu mais seulement avec 8 voix sur 13 votants.
Les autres iront à  Charles Guyon (3voix), André Bimont (1 voix) Jean Baptiste Guyard (1 voix)
Pour le premier adjoint les voix seront également réparties de la façon suivante :
André Bimont élu (7 voix),Eugène Fouet (2 voix), Charles Guyon (2 voix), Jean Baptiste Guyard (1 voix) et Alcide Musset (1 voix)
Deuxième adjoint :
Eugène Fouet élu (8 voix) , Charles Guyon (3 voix) , Alcide Musset (1 voix) , Jean Baptiste Guyard (1 voix)
Quatre commissions sont créées (Fêtes, chemins, bâtiments et Hospice)
Je pense que pour l'hôpital , ce sera la dernière fois car nous découvrirons bientôt qu'il sera fermé

Pose des compteurs d'eau

C'est lors de la séance du 10 mai 1953 que l'on découvre la fin des travaux des canalisations d'eau potable.
Un emprunt de 7.500.000 francs est réalisé auprès du Crédit Foncier de France pour l'achat et la pose des compteurs chez les habitants des deux communes Puy Notre Dame et Vaudelnay.
Le taux était de  6% mais l'inflation était galopante et remboursable sur une quinzaine d'années

Subvention pour l'école privée de filles

Pour les nouveaux habitants il faut préciser qu'en 1953, la commune avait deux écoles
Une publique gérée par la commune et une privée, l'école Saint Louis, qui était géré par des religieuses de Notre Dame la Forêt d'Angers et qui se trouvait derrière le grand mur de la place du Champ de Mars, près du monument aux morts.
Aujourd'hui cette école est fermée mais il y aura longtemps des oppositions entre les deux institutions
La séance du 17 décembre 1953 en sera un exemple et montrera également une opposition dans le conseil municipal.
En effet Monsieur Jean Baptiste Guyard qui venait d'être élu conseiller propose d'inscrire au budget primitif de 1954 une somme de 40.000 francs destinés au paiement des frais de chauffage et de cantine des élèves nécessiteux de l'école privée de Filles.
La délibération ne reprend pas les discussions qu'il y a sûrement eu à  l'époque mais le vote donne le résultat suivant :
Contre la proposition 8 voix, pour la proposition 5 voix
La proposition Guyard est donc rejetée mais il est intéressant d'observer qu'on retrouve la même majorité de 8 qu'à  l'élection du maire.

Année 1954

Cette année n'offre pas de remarques particulières.
J'ai retenu néanmoins quelques décisions

Ecole



La rentrée de l'école des garçons semble poser de réelles difficultés en raison du nombre d'élèves.
L'inspecteur d'Académie fait savoir au maire qu'il envisage la création d'un 3ème poste d'instituteur adjoint dès la rentrée de septembre.
Dans ces conditions les élus acceptent la création d'une quatrième classe.

Achat d'une sirène pour les pompiers

Le 4 octobre le conseil décide l'acquisition d'une sirène d'alarme nécessaire pour avertir les habitants des campagnes éloignées
L'achat est donc réalisé pour un montant de 70210 francs.

Année 1955

Lotissement route de Brossay



La commune n'avait jusqu'à  ce jour jamais envisagé de constructions nouvelles
La réunion du 21 février va lancer un premier lotissement.
En effet le conseil décide d'acheter un terrain attenant à  l'hôpital suite à  la décision du Conseil d'administration de l'Hospice.
Une somme de 89000 sera destinée à  couvrir le prix.
Ce terrain est en réalité le lotissement de la route de Brossay d'une dizaine de maisons qui constitue la première réalisation de la commune pour aider les gens à  construire et à  s'installer sur la commune.

Réglementation de la circulation

Aujourd'hui il est difficile de circuler dans le centre bourg en raison du nombre important de voitures.
Déjà  en 1955 la circulation était un problème.
Les élus ont pris la décision pendant cette réunion de février de créer une déviation des Poids Lourds dans la rue de la Collégiale ainsi que l'interdiction de stationner dans ladite rue de chez Monsieur Poiraud, garagiste (aujourd'hui l'ancienne poste) jusqu'au magasin Pouponneau ou Docs de France (aujourd'hui maison de Maurice Moreau).
Il faut dire que la rue était étroite et que le parking du Prieuré qui sera créé en 1990 n'existait pas.

Distribution du lait dans les écoles publiques

En 1954 Pierre Mendès France avait décidé de faire distribuer du lait dans les écoles
Le conseil municipal du Puy Notre Dame décide, en vue d'améliorer l'hygiène alimentaire des élèves , de distribuer du lait dans les écoles publiques conformément à  une circulaire du Préfet de MAINE ET Loire en date du 8 décembre 1954

L'Hospice et sa chapelle



L'hôpital visible de la place de la Paleine

La réunion du 3 octobre est très importante.
En effet le conseil municipal approuve une délibération de la commission de l'hospice demandant la dissolution de l'Hôpital et le rattachement de tous ses biens et avoir au bureau d'aide sociale de la commune.
Personnellement je n'ai pas connu l'hôpital en activité mais sa dissolution constitue une étape dans la vie de la cité, surtout après l'animation des années de guerre.
Le bâtiment par cette dissolution devient donc propriété de la commune



La porte de l'hôpital rénovée par Madame Lepidi dans les années 2000

Année 1956

Cave champignonnière de l'hôpital

Le 15 avril Monsieur le Maire fait savoir au Conseil municipal que l'affermage de la cave à  champignon au prix de 50000 francs alors que le locataire actuel offrait 12000 francs.
Par contre le locataire qui était Monsieur Lepidi a proposé également l'achat éventuel pour 150000 francs.
Les élus ont donné leur avis en indiquant que la vente serait plus avantageuse. Ils sont tombés d'accord pour la vente au prix proposé.
A partir de cette période, l'exploitation de champignons de Paris dans les 100 kilomètres de caves de la commune va se développer.
Monsieur Lepidi deviendra le numéro 1 mondial des champignonnistes indépendants et de nombreuses exploitations telles que celles de Messieurs Gourdon, Landais parmi les plus connues font faire du Puy Notre Dame la capitale saumuroise avec 60 tonnes par jour

Années 1957/1958

Nomination d'un employé municipal

Affaires courantes, c'est l'ordinaire en cette année
Pourtant, et ce n'est pas un événement, mais le 14 novembre 1957, René Babin employé municipal va démissionner et être remplacé par Henri Dubuisson, cantonnier de la voirie vicinale
On tombe dans les années que les plus âgés d'entre nous ont bien connu.
La personne qui venait d'être embauchée par la commune deviendra très populaire.
Elle sera chef de la musique municipale et animera tous les repas et bals populaires de l'époque avec un sketch chanté (à  l'aide d' une poele) intitulé «C'est là  qu'j'ai mal» qui lui sera réclamé par la population à  chaque manifestation.
Une tradition qui aurait mérité être filmée.
Il s'occupera des ordures ménagères.
La remorque, le cheval et le tracteur seront essentiels pendant de nombreuses années, surtout l'animal qui quelquefois n'hésitait pas à  ramener tout le monde à  la maison après une journée de travail harassante. Pour Henri Dubuisson il s'agissait d'une promotion car il travaillait déjà  pour la commune en qualité de journalier de la voirie rurale.
Il sera remplacé par Maurice Turquaud.

Année 1959

Une année d'élections municipales

Elles ont eu lieu le 8 mars 1959.
On pouvait s'attendre à  quelques oppositions en raison des élections précédentes mais on retrouve sur les résultats une certaine unanimité mais avec quelques changements
Les 13 élus :
Guyard Jean Baptiste, Martel André, Guyon Charles, Boivin Paul, Biguet Joseph, Gourdon Guy, Roulleau Maurice, Bimont André, Barbier Louis, Civrais Joseph, Fouet Eugène,Musset Alcide, Lucazeau Léon. Election du maire : On retrouve l'unanimité avec 12 voix pour Joseph Civrais et une voix pour Alcide Musset
Pour le premier adjoint c'est Jean Baptiste Guyard qui sera élu avec 9 voix, André Bimont avec 2 voix, Charles Guyon 1 voix et Guy Gourdon 1 voix
Pour l'adjoint supplémentaire, on retrouve Eugène Fouet 11 voix, Charles Guyon 1 voix et Alcide Musset 1 voix
C'est donc un changement au niveau du premier et deuxième adjoint
Il faut rapidement au niveau conseil à  se mettre au travail.

Nouvelle classe

Aujourd'hui les parents d'élèves se battent pour conserver des classes dans les écoles rurales.
Ce n'était pas le cas à l'époque car en mai 1959 l'inspecteur primaire proposait l'ouverture d'une troisième classe à  l'école des filles, acceptée bien entendu par le conseil municipal.
N'ayant plus de local, la mairie décide la construction dans la cour de l'école des filles et nomme Brunel et Marembert comme architectes pour établir les plans.
L'urgence de cette construction se faisait sentir pour accueillir de nouvelles élèves à  la rentrée de septembre.
Il a fallu prendre des décisions provisoires
Monsieur le Maire a donc demandé au département l'attribution d'une classe mobile et les subventions nécessaires.

Cabine téléphonique

Cette année fut également lors de la réunion du 6 juillet celle de l'installation d'une cabine téléphonique au village de Sanziers.
A l'époque c'était très utile car tout le monde n'avait pas un fixe à  la maison.
Le temps a bien changé puisque aujourd'hui on supprime plutôt ces appareils d'aucune utilité puisque chacun à  son portable.

Année 1960

La nouvelle poste

Nous voici déjà  en 1960 et dès la réunion du 27 mars, une décision importante va être prise qui va changer le carrefour de la rue de la Collégiale et de la rue Sainte tel que vous le connaissez aujourd'hui 
Revenons un peu sur l'ambiance de l'époque
Face à l'église, au 1 rue Notre Dame, il existait un mécanicien Monsieur Poiraud.
En prolongement la rue de la Collégiale était très étroite, le parking du Prieuré n'existait pas et nous avons vu qu'en 1955,la municipalité avait interdit la circulation aux poids lourds.
Imaginez également que le garage avait sur la rue de nombreux véhicules, vélos
On apprend donc dans cette délibération que l'immeuble était à  vendre et que le département de Maine et Loire était intéressé sous réserve d'une participation de la commune d'un tiers de l'investissement soit 10000 francs sur un total de 30000.
Après en avoir délibéré le conseil municipal :
« Considérant que la démolition de cet immeuble comme nécessaire tant au point de vue circulation que pour dégager l'église décide de donner un avis favorable, envisageant la construction d'un Hôtel des Postes à  cet endroit
La poste se trouvait rue Gambetta (maison de Madame Diguet au bout de la rue) et une construction neuve sera édifiée qui servira de, locatif et de cabinet médical jusqu'en 2020
En mai 1960, le conseil acceptera définitivement les plans de l'architecte pour la construction d'une nouvelle classe à  l'école des filles.

Le 25 mai le conseil se réunit à  14 h 30.
Aujourd'hui les conseils se réunissent plutôt le soir mais dans les années 1960 il y avait beaucoup d'agriculteurs plus libres les après midi

Porteuse de télégramme

Une décision originale qui n'existe plus aujourd'hui concerne le salaire de Madame Eulalie Cordier, porteuse de télégramme, fixé à  compter du 1er février à  15 NF par mois

Chemin de Chavannes au Coteau

Le conseil à  cette même réunion décide d'emprunter 20000NF pour désenclaver le Coteau .
C'est ce jour là  que la décision de relier Chavannes au Coteau a été prise
Le chemin de l'époque est devenu une petite route goudronnée

Année 1961

Fosses septiques

Dès le 14 janvier les élus se réunissent mais l'ambiance est électrique et le conseil se fâche.
L'assainissement n'existait pas mais il y avait des règles qui semblaient ne pas être respectées
Je cite :
«Le conseil municipal croyant savoir que malgré les appels déjà  faits concernant l'hygiène du Pays, certains habitants du Puy Notre Dame déversant à  la rue le trop plein de leurs fosses septiques, décide qu'à  partir de maintenant de tels agissements ne soient plus tolérés.
En conséquence il demande au maire de prendre des dispositions pour que non seulement les nouvelles installations soient faites en tenant compte de ces prescriptions mais aussi pour que toutes les installations illégales déjà  en service soient modifiées dans le plus bref délai
A cet effet des visites domiciliaires pourraient être faites par le comité de l'hygiène et des sanctions sévéres prises contre ceux qui ne seraient pas soumis à  ces prescriptions»
Pour éditer un tel texte, il devait y avoir quelques abus

Appel à  la raison à  la population

Cet appel du 13 avril est tout à  fait étonnant de la part des élus qui cherchent des terrains a bâtir en demandant à  la population d''être raisonnable dans leur prix
Le texte en était le suivant :
Ouie l'exposé du maire, le conseil municipal décide de faire aux propriétaires des terrains susceptibles d'être utilisés pour la construction l'appel suivant :
En raison de l'accroissement important de la population du Puy Notre Dame, des constructions de logements s'imposent et le Conseil municipal est présentement dans l'impossibilité de faire face à  cette obligation.
La commune ne possède aucun terrain à  construire.
Il décide donc de faire appel à  la bonne volonté des propriétaires de terrain à  qui d'éventuelles constructions pourraient s'adresser en leur conseillant non seulement de ne pas s'opposer à  céder leur terrain à  l'amiable, mais encore à  ne pas en prétendre des prix exagérés.
Il souhaite et espère des accords amiables et raisonnables entre vendeurs et particuliers ou entre vendeurs et sociétés ou comités chargés de mettre sur pied un vaste programme de construction, faute de quoi il se verra obligé d'avoir recours à  l'expropriation pure et simple qu'il voudrait bien pouvoir éviter
En conclusion le conseil dit aux habitants cédez vos terrains pas trop chers où nous allons vous expropriez.
Etonnant non !
Je ne sais pas ce qu'il est advenu par la suite et comment la commune a t'elle acquis le lotissement de la rue d'Auchel mais les délibérations à  suivre nous donneront sans doute des détails

Année 1962

Terrain de football

La naissance du terrain du CSP
Le Puy Notre Dame ne possédait pas de terrain de football.
Il a fallu qu'en 1946, René Albert, un habitant de Chavannes , loue pour six années à  la commune le terrain du  Petit Boiso où se trouve aujourd'hui la SCPA moyennant un fermage ou location de 3,5 quintaux de blé.
Au renouvellement du bail en 1952, le propriétaire a demandé à  doubler son loyer.
Le conseil municipal a refusé et deux experts ont été nommés pour évaluer le fermage.
Le 24 octobre 1952, ils ont rendu leur décision et le fermage n'a pas changé.
Lors de la réunion du 26 mars 1962, le maire expose au conseil municipal qu'il y aurait lieu de renouveler le bail ou mieux d'acquérir le terrain à  titre définitif pour pouvoir exercer la pratique du football.
Une délégation comprenant Jean Baptiste Guyard, le premier adjoint, Paul Boivin, Guy Gourdon et Maurice Roulleau ont rencontré René Albert, le propriétaire, mais devant le prix trop élevé, le conseil a renoncé.
Il a donc été décidé d'acquérir un autre terrain situé au Bois (sur le terrain à côté du bois de la commune et des anciennes buvettes d'une superficie totale de 2 ha 60.
Il appartenait à  plusieurs propriétaires Jules Polygone, la famille Robin/Boivin, Maurice Chandouineau, Marcel Leclerc, Armand Bernier, Charles Guyon et Madame Marguerite Legout
Il fut acquis au prix de 15000 NF .
Le 8 octobre 1962 le conseil municipal a officialisé officiellement l'acquisition
Le CSP avait son terrain de football
Non, non le CSP, n'était pas mort comme l'ont criés de nombreux joueurs pendant les années qui ont suivi mais le CSP était né
Les travaux de confection du terrain de sports ont été confiés aux services des Ponts et Chaussées pour l'étude, les devis et les plans et la direction de la réalisation

Lotissement du Gâte Argent

Les années qui suivent vont être celles du développement des constructions pour habiter à  titre privé ou pour louer
Ainsi on apprend que le 21 mars une réunion a eu lieu en mairie avec le Sous Préfet, l'ingénieur en chef à  la reconstruction et différentes personnalités qui ont donné leur avis sur un terrain choisi au Gâte Argent d'un hectare soixante centiares.
Le 28 mars le conseil désigne une commission de cinq conseillers pour suivre ce dossier
Tout va aller très vite car le 2 mai le conseil décide d'acheter le terrain pour le céder ensuite au HLM
Une première tranche de 20 logements est décidée
Une difficulté va compliquer la situation. Le terrain appartenait à  une famille Mimault
Une proposition leur avait été faite sur les bases fixées par l'administration des Domaines entre 35000 et 40000 NF., prix refusé par les propriétaires.
La commune a donc décidé de demander au Préfet de prendre une déclaration d'utilité publique pour exproprier le fameux terrain
Tout n'est pas toujours facile

Année 1963

La poste

Pendant ce temps la mairie avait acquis et démoli le garage Poiraud, rue de la Collégiale.
Le 28 mars, le conseil prenait la décision de lancer un emprunt de 100.000 pour construire le nouveau de poste
Une autre décision est prise à  cette réunion, celle de rénover le cadastre.
La commune était encore sous le cadastre napoléonien qui comprenait une multitude de numéros.
Cela sera bien utile pour les propriétaires avant une autre décision qui viendra ensuite et qui concernera le remembrement

Une nouvelle classe

Une autre complication va occuper le conseil municipal.
En effet la croissance continue à  se faire sentir et l'inspecteur primaire fait savoir que pour la rentrée prochaine une cinquième classe à l'école de garçons va s'avérer indispensable .
Bien entendu les élus acceptent mais la commune n'ayant plus de bâtiment va demander une nouvelle fois au Département l'attribution d'une nouvelle classe mobile

Terrain de sport

En cette année 1963 , le conseil ne chôme pas.
Le projet du terrain de sport est chiffré à  40.000 francs et est présenté par l'ingénieur des TPE .
La somme est inscrite au budget et le conseil s'engage à  mettre les installations à  la disposition des écoles de la commune et de toutes les associations sportives.
Il est précisé que les écoles étaient prioritaires et le sport n'était pas développé comme aujourd'hui.

Fusées paragrêles

Dans cette même séance, le conseil a voté une subvention de 5.000 francs au comité de défense des vins du Puy Notre Dame et du Vaudelnay destinée à  l'achat de fusées paragrêle 
Il faut dire que nous connaissions tous cette façon de procéder en cas d'orage contre la grêle.
Lorsque vous vous promenez autour du vignoble, vous trouvez de nombreux petits bâtiments sans style qui abritaient les fusées acquises par les communes et tirées par des bénévoles attitrés.
Les tirs, parait il, coupaient les nuages noirs menaçants pour les scinder en deux et éviter la grêle sur le vignoble.
Cette décision nous apprend une fois de plus que les vignerons des deux communes ont travaillé ensemble depuis longtemps sans aucune animosité et que pour les soutenir la population acceptait sans problème l'achat important de fusées dont on ne sait si l'efficacité était réelle Aujourd'hui ce processus n'existe plus.

Classe mobile

Une nouvelle réunion confirme l'augmentation des élèves sur la commune et l'installation d'une nouvelle classe mobile.
Le conseil, pour ce faire, achète une parcelle à Madame Marcelle Rangeard, derrière l'école , de 276 mètres carrés pour 1500 francs.

Lotissement du Gâte Argent

Le conseil est toujours en procédure et renouvelle son offre d'achat à  36000 francs augmenté d'une indemnité de réemploi de 9.000 francs.
Une complication supplémentaire se fait jour car le fermier, Monsieur et Madame Poirier, a droit également à  une indemnité et la commune lui propose 1800 francs.
Par la suite le préfet prendra un arrêté confirmant l'expropriation mais la commune sera obligée de prendre un avocat pour fixer définitivement les indemnités qui permettront à  la commune de rentrer en possession des biens

Année 1964

Le nouveau bureau de poste

En janvier 1964, c'est le jour de l'attribution des travaux par adjudication pour le bureau de poste.
C'est toujours une inquiétude pour le maire de savoir si les entreprises locales ont le marché.
Malheureusement il ne peut décider seul, sans la mise en concurrence
Résultats : Les artisans du Puy Notre Dame obtiennent la maçonnerie pour Claude Deschamps, le carrelage et plâtrerie pour Colas Paul, (le père de Robert que les anciens ont bien connu), la couverture -Zinguerie pour Cassin Robert, la plomberie et le chauffage central pour Jean Chalon et la peinture vitrerie pour Claude Landais, le surplus a été attribué à  des entreprises saumuroises.
Les artisans devaient être contents , tout comme le conseil municipal.

La rue du Puy Notre Dame à  Auchel

Les nouveaux habitants ne connaissent sans doute pas l'explication du nom de la rue d'Auchel.
Savez vous qu'Auchel est une commune du Pas de Calais qui comptait 10.000 habitants en 2018.
De nombreuses manifestations ont eu lieu dans les années 60 réunissant les musiques des deux communes.
A l'époque cela représentait des fêtes importantes qui ont laissé des traces.
De nombreux habitants d'Auchel ont découvert notre commune et ont acheté des résidences secondaires dans la Région
Les vignerons du Puy Notre Dame ont effectué de nombreuses livraisons dans le nord de la France à  la suite de ces fêtes.
Dans sa séance du 17 mars 1964 le maire donne connaissance d'une lettre du maire de la ville d'Auchel indiquant que son conseil municipal, afin de remercier celui du Puy Notre Dame pour l'accueil fait à  l'harmonie municipale d'Auchel, avait décidé qu'une rue d'une nouvelle cité HLM porterait le nom de rue du Puy Notre Dame et qu'elle serait officiellement inaugurée le 28 juin 1964
Le Conseil municipal s'est dit très sensible à cette marque de sympathie et a décidé à l'unanimité d'offrir une caisse de vin d'Anjou à  la municipalité d'Auchel pour l'inauguration.

Concession Epagneul

Une autre décision est mise aux voix.
Le maire a reçu une lettre de Monsieur Epagneul qui désire faire un don à  la commune d'une somme de 500 francs pour entretien après son décès de la tombe « Famille Epagneul», concession perpétuelle du cimetière.
Le conseil a accepté, sous réserve de l'accord du Sous Préfet, le don et les charges qui en découlent.
C'est ce Monsieur Epagneul qui en 1904 exerçait au Puy un commerce de quincaillerie à  côté des halles de la collégiale
Nous avions également découvert que leur fils avait créer la communauté des frères missionnaires des campagnes

Expropriation pour le lotissement du Gate Argent

Dans cette séance on apprend également que l'expropriation du terrain du Gate Argent n'est pas terminée.
Les propriétaires ont touché leur indemnité mais les locataires, Monsieur et Madame Poirier continuent
d'exploiter le terrain.
La mairie est obligée de demander au maire à  l'unanimité d'ester en justice pour expulser le locataire.

Peinture de l'église
A cette même réunion il est indiqué que le tableau de l'église de Jehan Boucher sera restauré

Terrain de sport
Tout n'est pas encore terminé©
Le conseil décide de confier l'exécution d'une main courante à  Claude Deschamps, le 21 décembre 1964

Année 1965

Elections municipales

Elles auront lieu le 14 mars 1965.
Monsieur Civrais se représente pour un quatrième mandat
On trouve un conseil d'élus que beaucoup d'anciens de la commune ont connu.
Je vous les cite :
André Martel (viticulteur) , Maurice Roulleau (viticulteur et champignonniste), Charles Guyon (viticulteur), Serge Guillon (peintre), Charles Bonvalet (agriculteur), Louis Gogdet (viticulteur), Pierre Guyard (viticulteur), Joseph Biguet (viticulteur), Paul Boivin (viticulteur) , Louis Barbier (agriculteur), Emile Riotteau (boulanger), Joseph Civrais (négociant d'engrais et vigneron), Charles Clée, André Sourice (viticulteur), Bernard Hay (coiffeur), Guy Gourdon (viticulteur et champignonniste), Victor Lepidi (viticulteur et champignonniste)
La commune était vraiment gérée par une majorité de viticulteurs et agriculteurs, seules trois personnes représentaient les artisans.
Pour la première fois en fonction de l'augmentation de la population le conseil est composé de 17 conseillers
Il faut avouer, même si on en a pas parlé beaucoup, que le temps passé à  l'entretien des chemins, élargissement etc était l'essentiel de l'occupation des conseils municipaux de ces époques.
Les commissions voirie étaient très importantes.
Monsieur Civrais a présidé la séance d'élection du maire en sa qualité de conseiller le plus âgé.
Il semble qu'il n'y ai pas eu d'opposition cette année là , mais peut être pour la dernière fois.
Monsieur Civrais est élu au premier tour de scrutin avec 16 voix et 1 pour Monsieur André Martel
Pour le premier adjoint Monsieur André Martel obtient 15 voix au premier tour, 1 pour Charles Guyon et 1 pour Pierre Guyard
Pour le deuxième adjoint Maurice Roulleau est élu avec 16 voix contre 1 pour Charles Guyon
La première décision du 14 avril qui suivra sera la construction d'une station d'épuration des eaux usées du lotissement en cours au Gate Argent où se trouve aujourd'hui la borne pour les camping-cars La seconde au conseil du 26 avril sera l'étude d'un projet d'aménagement d'un terrain de camping confiée aux Ponts et Chaussées, sur l'emplacement du terrain de sport mais qui ne sera jamais aménagé véritablement.
Une troisième pour aménager un espace plateau d'éducation physique, au terrain de sport
Il s'agit du terrain goudronné qui servit ensuite de terrain de basket extérieur.
Une quatrième pour acquérir une deuxième tranche de terrains au lotissement du Gate Argent
Ce mandat sera vraiment celui des investissements immobiliers pour construire des maisons car en même temps le conseil lance un nouveau lotissement en achetant des terrains au Petit Bois sur la route de Montreuil Bellay

Année 1966

Achat d'un véhicule pompier

Dès le début de l'année le conseil décide d'acquérir un véhicule destiné à  tracter la moto pompe et à  transporter les tuyaux.
Monsieur Julia, un des prédécesseur de Marcel Picmard , propose une Prairie Renault pour 1200 francs.
Le conseil acceptera
Ce véhicule existe encore et est exposé au musée des pompiers du Maine et Loire et est disponible pour des fêtes ou exposition
Il a été exposé lors d'une manifestation vélo vintage à Saumur où je l'avais pris en photo



Le conseil va enchainer pendant toutes les années à  venir des lotissements , signe que la population augmentait à  cette époque d'année en année.
Il faut se dire que les champignons étaient en plein développement et les salariés cherchaient des terrains pour la construction.
Cela provoquait également une demande à  l'école d'où l'ouverture de classes.
En 1966 c'est le lotissement du Gâte Agent qui était en plein développement avec 18 logements .
Ce lotissement étant terminé, la commune s'engageait immédiatement vers un nouveau programme au Bois du Puy , route de Montreuil et rue du Stade.
C'est au cours de cette année que la commune aménage la première buvette du terrain de sport, près du petit bois communal, acquise des établissements Doizon,
Ce bâtiment existe encore.
Le lotissement du Gate Argent était complet et les élus commencent à  faire la police car les séchoirs à  linge prolifèrent.
Le conseil intervient pour indiquer que des jardinets seraient préférables et envisage des sanctions si les propriétaires et locataires ne se conforment pas au règlement du lotissement.

La rue d'Auchel

Une petite anecdote qui rappellera des souvenirs aux anciens.
Le président du comité des fêtes était mon père, Emile Monnier.
On ne peut pas dire que l'ambiance était détendue entre le maire Jean Civrais et lui, ils avaient du caractère mais il fallait bien se supporter.
Il paraissait même que les manifestations au monument aux morts étaient mémorables.
Trois discours, celui de mon père, président des prisonniers de guerre, celui de Camille Doussin, président des anciens combattants et celui du maire.
Il y avait m'a t'on dit quelques piques entre ces trois personnalités quelquefois redoutables
Cela nourrissait le spectacle
En 1966, le président du comité des fêtes écrit à  la mairie pour demander qu'une rue du nouveau lotissement soit baptisée rue d'Auchel à  l'occasion de la venue de la musique de cette ville.
Des échanges avec des déplacements d'habitants avaient lieu régulièrement entre les deux cités et des fêtes mémorables ont laissé de bons souvenirs aux administrés
Une rue du Puy Notre Dame a été baptisée dans la ville d'Auchel, le 28 juin 1964
Dans ce courrier le comité demande également l'illumination de la Collégiale et l'inscription de la ville au concours des villes et villages fleuris.
Le conseil répond à  cette lettre de la façon suivante littéralement transcrite :
«Après exposé du maire qui donne au conseil municipal toutes précisions sur cette invitation de la ville «d'Auchel et sur la promesse faite dès le 30 juin 1964 à  son collègue de s'acquitter de cette dette de «reconnaissance en baptisant en effet la rue principale du lotissement en construction , rue d'Auchel, le « conseil municipal ne croit pas pouvoir dès le 15 août procéder à  cette cérémonie officielle du fait que les « constructions de ce lotissement ne sont pas suffisamment avancées et un retard dont il ne peut être rendu pour responsable et que de plus il a la certitude que la date du 15 août ne permettrait pas de« rassembler au Puy Notre Dame les personnalités qui sont indispensables à  une telle cérémonie.»
«Le conseil municipal par contre ne s'oppose pas à  l'illumination de notre magnifique église mais ne peut « toutefois l'envisager dans l'immédiat, la question reste donc à  l'étude. En ce qui concerne les villes et villages fleuris, il donne plein pouvoir au comité des fêtes pour s'occuper de cette réalisation»
La rue d'Auchel sera réalisée par la suite de même que l'illumination et l'église et l'inscription au concours des villages fleuris

1967

La décharge

Le 25 janvier, le conseil municipal s'occupe d'acheter un terrain au Bois destiné à  la décharge publique.
A l'époque il n'existait pas de déchetterie et les communes avaient en charge les ordures ménagères
Ce terrain appartenait à Maurice Turquaud et fut acheté à  l'époque 2500 francs.
La commune avait obtenu l'autorisation du Sous Préfet de Saumur le 29 mars 1967 
Aujourd'hui cette décharge n'existe plus .
Elle se trouvait à  l'emplacement de la société des Domaines de Loire sur la déviation de la route de Thouars.
On a vraiment l'impression que toutes les opérations étaient axées sur les lotissements car après le Gâte Argent qui était plein, le Bois, la commune commence à  acheter des terrains sur les Quints.
Tout ce quartier neuf aujourd'hui terminé était très important.
La première tranche est lancée en cette année 1967.
L'assainissement commencé depuis plusieurs années se poursuit sur la rue des Picards et des Petites Caves.

Année 1968

On entame les trois dernières années du mandat de Monsieur Civrais ;
Depuis 1900, la commune n'aura donc connu que deux maires, Monsieur Boucher 40 ans à  la tête de la cité suivi de Monsieur Civrais qui devait donc effectuer 31 années s'il ne représente pas.
Mais l'usure du pouvoir existe pour tous et on ne va pas tarder à  s'en apercevoir

Ventes de bâtiments communaux

Au cours de l'année 1967, le conseil avait décidé de vendre l'ancienne poste de la rue Gambetta et la maison occupée par Claude Deschamps.
Lors de la délibération du 14 février, le maire fait part d'une offre globale pour les deux bâtiments d'un maçon de Chalonnes, Monsieur Courantin qui propose 40,000 francs.
Le conseil considère que le prix trop bas et refuse.
Finalement la réunion suivante verra la concrétisation de la vente à  des habitants du Puy, l'ancienne poste à  Monsieur et Madame Diguet, occupants actuels et la maison au dessus à  Claude Deschamps, revendue ensuite à  Monsieur Taillé.
Pendant cette même réunion le conseil acceptera de démolir un immeuble dangereux pour élargir l'entrée de la rue de la collégiale.
Ce terrain est constitué par le petit creux en face de la petite porte de l'église.

Construction d'une école de filles

Nouvelle réunion le 8 mai 1968 qui décide la construction du terrain de football par l'entreprise Liaigre pour 17674,83 francs.
L'équipe en poste a énormément d'occupations car si les lotissements sont lancés, une nouvelle tranche du lotissement des Quints est mise en chantier De même la construction d'une nouvelle école de filles
L'architecte Brunel de Saumur étudie ce dossier de même que l'aménagement d'un logement et de l'école maternelle.
Le tout est accepté lors de la réunion du 6 novembre 1968

Année 1969

Démolition rue de la Collégiale

En ce début d'année, le conseil municipal a un problème avec son locataire
d'une maison acquise par la commune, rue de la Collégiale et occupée par Monsieur Le Vot, l'ancien menuisier.
La commune l'avait acquise en décembre 1964 pour la démolir et élargir la rue de la Collégiale.
Il semble qu'en cette année 1969, Monsieur le Vot soit toujours occupant et peine à  quitter les lieux.
même s'il était sympathique (car comme ado nous le trouvions très sympa dans ses exces) L'immeuble sera finalement abattu plus tard pour créer le parking du Prieuré.
Cette opération ne plaira pas aux Bâtiments de France ce qui posera quelques problèmes quelques années plus tard quand je discuterai avec Monsieur Gourdon, la construction du mur du parking ;
Une revanche dont l'administration a le secret

L'école

Le 24 juin 1969, quelques changements à  la cantine avec la démission de Madame Suberbielle qui sera mutée à l'école maternelle et l'embauche de Madame Piffard pour la remplacer.
Beaucoup d'enfants de la commune se souviendront de ces deux personnes qui s'occuperont très longtemps de faire manger les bambins pendant plusieurs générations.

Achat d'un bois

C'est également en cette fin d'année qu'il est proposé au Conseil municipal l'acquisition d'un petit bois appartenant à  Monsieur René Albert de Chavannes et jouxtant le terrain de sport
Cet achat bien connu des habitants d'un 1 ha 45 sera réalisé pour 5820 francs

Année 1970

Assainissement du village de Cix

Il est décidé le 8 avril 1970 et devait être réalisé en 1971 pour un montant de 25000 francs.
Aujourd'hui on croit rêver mais l'inflation a fait le reste.
Rien d'important dans l'année sauf l'attente des nouvelles élections municipales qui allaient être animées. Le rituel électoral, habituellement calme allait être bouleversé.

Année 1971

De nouvelles élections ont lieu le 14 mars 1971.
Elles vont occasionner un tremblement dans le village .
Monsieur Civrais maire depuis le 29 avril 1945 avait 72 ans.
Il ne semblait pas contesté mais ne devait sans doute pas faire l'unanimité.
L'usure du pouvoir est toujours dangereuse
En effet il décide de se représenter avec une liste de 17 candidats sur une liste fermée
On retrouvait :
Civrais Joseph,, André Martel, Maurice Roulleau, Charles Guyon, Serge Guillon, Charles Bonvalet, Pierre Guyard, Louis Barbier, Charles Clée, André Sourice, Robert Marquis, Robert Vergondy, Roger Morillon, Lucile Provost, André Falloux, Jean Boutin, Janine Augereau
17 candidats pour 17 postes, cela ne posait aucune difficulté.
Une deuxième liste sérieuse s'est créée rapidement qui rebattait les cartes.
En effet il suffisait à  l'époque de rayer le nom de celui qui ne vous plaisait pas et c'est celui qui avait le plus de votes qui passait.
Il y avait des gens connus qui pouvaient provoquer des surprises:
Joseph Biguet, Pierre Bimont, Paul Boivin, Guy Gourdon, Robert Merceron et Daniel Sauvètre
Le bruit courait à  l'époque que certaines personnes des deux listes semblaient d'accord pour donner un meilleur choix aux électeurs avec une intention de changer de maire.
Nous n'en saurons pas plus.
Le vote a lieu et j'imagine que le dépouillement devait être tendu.
Les élections municipales de l'époque passionnaient la population
Nous n'avons pas été déçus avec les résultats suivants :

Elus

637 André Martel,
619 Serge Guillon,
565 Maurice Roulleau,
547 Charles Clée,
534 Pierre Guyard,
530 Charles Bonvalet,
525 Paul Boivin (2ème liste)
502 Pierre Bimont (2ème liste)
489 André Falloux,
478 Daniel Sauvètre (2ème liste)
475 Guy Gourdon (2ème liste)
457 Charles Guyon
444 Lucile Provost
439 Jean Boutin
438 Joseph Biguet (2ème liste)
433 Robert Marquis,
426 Robert Merceron (2ème liste)

Non élus

415 André Sourice,
398 Louis Barbier,
333 Robert Vergondy,
323 Janine Augereau
232 Civrais Joseph,
220 Roger Morillon,

La totalité de la deuxième liste était élue éliminant 6 candidats de la liste principale
C'était un désaveu total pour un maire sortant après 31 années de bons et loyaux services mais comme la plupart des politiciens, il s'est présenté sans doute pour un mandat de trop;
Cela n'enlève rien au développement de la commune dont il avait la responsabilité .
Le 21 mars suivant on procède à  l'installation du conseil municipal.
Charles Guyon préside la séance en qualité de conseiller le plus âgé.
Sur 17 bulletins, un est déclaré nul.
Pour l'élection du maire, Pierre Guyard obtiendra 10 voix, Guy Gourdon 5 et Paul Boivin 1
Pour le premier adjoint, Guy Gourdon sera élu avec 11 voix, contre 6 pour Maurice Roulleau
Pour le second adjoint, Maurice Roulleau obtiendra 14 voix contre 2 pour André Martel.
Une nouvelle époque venait de naître et ce trio d'élus gérera la commune ensuite pendant trois mandats soit 18 ans.
Lors de la séance du 1er Avril 1971 (et ce n'était pas un poisson), le nouveau maire proposera au Conseil municipal de nommer Joseph Civrais, maire honoraire, en remerciements des services rendus à  la commune pour ses 46 années de vie municipale
Ce vote a été favorable pour 8 voix pour, 7 contre et 2 blancs.
Cela prouve que l'animosité vis à  vis de l'ancien maire était encore vive.

Les bâtiments communaux

Avant de poursuivre cette année 1971, j'aimerais vous faire un état de lieux des bâtiments communaux du centre bourg au moment où le nouveau conseil présidé par Pierre Guyard se met en place.
En effet au cours des trois mandats à  venir de nombreux changements vont avoir lieu et il est important que les nouveaux habitants, qui n'ont pas connu ces périodes, s'y retrouvent.
La salle des fêtes se trouvait sur la place de l'église et sera abattue par la suite.
Elle a a été construite sous les mandats de Monsieur Boucher
Vous pouvez la découvrir sur la carte postale qui suit.



L'ancienne salle des fêtes

La salle actuelle n'appartenait pas encore à  la commune.
Il s'agissait d'une salle de cinéma appartenant à  Monsieur Tratrat qui passait des films tous les week-ends.
A l'origine le terrain appartenait à  Maitre Edeline, le notaire et beau père, qui dirigeait la musique et a construit ce bâtiment à  l'aide de ses adhérents
Les anciens se souviennent de cette salle avec un balcon et des fauteuils d'un rouge éclatant.
La salle était toujours pleine.
Nous étions alors accueillis par Monsieur Vergondy de Sanziers qui s'occupait de nous placer.
Elle sera agrandie quelques années plus tard avec l'aile droite qui sera construite



La salle des fêtes actuelle

La mairie d'aujourd'hui était privée et appartenait à  Monsieur Chevalier, oncle de Brigitte Bardot et ancien procureur de la République de la Roche sur Yon
La propriété était exploitée et gardée par Monsieur et Madame Derouineau qui habitait sur le côté gauche du bâtiment où se situe l'ancien bar.



La mairie actuelle

La mairie de l'époque se trouvait pratiquement au carrefour de la rue des ducs d'Aquitaine et de la mairie et est aujourd'hui une propriété privée
Elle appartient a Mr et Mme Kaniewski qui ont parfaitement restaurée ce monument de l'histoire de la commune.
Au rez de chaussée, le côté gauche de la commune était une réserve et le côté droit réservé aux plans et registres du cadastre.
Une ouverture donnait sur la cantine qui servait de bureau électoral
Au premier étage se trouvait le secrétariat où ont exercé Mme Michelet, puis Mme Cassagneau
Cette pièce faisait également office de salle du conseil municipal



L'ancienne mairie

Le bâtiment abritant la bibliothèque, le club des anciens et la salle Saint Louis n'a jamais appartenu à  la commune.
Il s'agit d'un ancien jeu de boules de fort et salle de théâtre qui appartient au diocèse et servait de patronage
Il n'est toujours pas communal mais la commune bénéficie d'un bail emphytéotique pour 99 années.



La salle Saint Louis ou l'ancienne salle de théâtre



L'ancien jeu de boules (club des anciens et bibliothèque)

Je préfère vous donner toutes ces précisions car la première délibération de 1971 va immédiatement commencer à  faire évoluer cette situation.

Rue d'Auchel

La première décision du nouveau conseil a été de régler une affaire en suspens ;
Vous vous rappelez qu'en 1966 il avait été décidé de nommer une rue du lotissement du Gâte Argent « Rue d'Auchel»
Les élus décident donc que l'inauguration et la pose de la place aurait lieu en juillet (1971) lors de la visite de la musique d'Auchel.
Ce fut la première fête de ce conseil qui animera la commune comme il se doit avec un maire festif, aidé par une équipe dynamique.

Achat de la nouvelle salle des fêtes

Les réunions du deuxième semestre de l'année seront consacrées au bâtiment, propriété de Monsieur Tratrat, c'est à  dire la salle de cinéma.
En effet l'activité commençait à  s'éteindre et une proposition de vente au prix de 70.000 francs a été transmise à  la mairie par l'intermédiaire du notaire.
La commission des bâtiments communaux a alors été chargée d'examiner cette offre.
La décision n'a pas traîné car le 12 août 1971, le conseil acceptait l'offre et engageait le financement
La nouvelle salle de fêtes venait d'être créée et de nombreuses manifestations, bals, expositions, repas etc allaient animer la commune pendant de nombreuses années comme c'est encore le cas aujourd'hui.
Ce nouveau complexe communal ne cessera de s'agrandir avec l'extension de la future mairie et la prise en charge du patronage

Année 1972

Une décision étonnante (mais on ne se rappelle plus de l'époque), c'est le vote d'une indemnité de bicyclette aux ouvriers d'entretien de la voie publique à  6 francs par mois à  compter du 1er février 1972. On croit rêver quand on voit aujourd'hui que l'état subventionne des achats de vélos, on était déjà  écologiste

Location du cercle catholique

En mars 1972 l'association «Cercle catholique» propose à  la commune de louer tous ses bâtiments comprenant le logement de concierge, jeux de boules, théâtre, dépendances terrain pour 1 franc symbolique à  charge par elle d'effectuer les grosses réparations et toutes les charges attenantes.
Le conseil accepte ce bail emphytéotique de 99 années à compter du 1er avril 1972
La nouvelle équipe continue à  électrifier et développer le lotissement des Quints

La sécurité

Aujourd'hui la population se plaint d'abus dans certaines cités et personne ne peut penser que notre monde rural était menacé.
La délibération qui va suivre prouve le contraire et on ne peut qu'être surpris d'une telle prise de position
Jugez par vous même ce texte que je reprends intégralement et qui n'a pas manqué de m'étonner :
« Le conseil municipal
Considérant les désordres divers qui, au cours de ces derniers mois, ont troublé la commune,
Considérant en particulier qu'il est devenu désormais impossible d'y organiser un bal sans que des voyous ne viennent se livrer à  d'intolérables manifestations, et que ce fait les bals se font de moins en moins nombreux, au risque de priver la jeunesse rurale d'occasions de rencontres paisibles et de divertissements
Considérant que le développement de ces troubles porte atteinte à  la sécurité publique, à  l'agrément d'une région, à  la paix de ses habitants
Considérant que d'après les renseignements détenus par lui, ces troubles sont généraux à  travers le territoire au point que certains conseils municipaux ont cru devoir envisager la création de milices locales Considérant qu'en définitive, ces désordres sont plus pernicieux que les grandes manifestations dont on souligne la menace qu'elles font peser sur l'ordre public
Considérant que les administrations de la ville de Montreuil Bellay n'ont ni le goût, ni les moyens de doter celle-ci de police municipale spécifique
Considérant que les services éminents rendus par la gendarmerie nationale, la qualité des relations que l'administration municipale entretient avec elle et l'estime en laquelle tient la population mais aussi la faiblesse dérisoire des moyens dont elle dispose à  l'échelon local
Délibère :
1°) Attire l'attention de l'autorité préfectorale, des responsables politiques nationaux sur la gravité d'une situation qui ne fait qu'empirer depuis quelques années, au risque de menacer tout autant une certaine conception de la vie commune que l'ordre public proprement dit
2°) Demande que les personnes coupables de désordre soient recherchées, poursuivies et condamnées avec une extrême sévérité, que la responsabilité de leurs parents soit éventuellement engagée et que nulle considération pour la dignité ou la notoriété de celle ci ne vienne entraver le coût des procédures
3°) Demande que les moyens dont disposent les brigades de gendarmerie soient considérablement augmentées au détriment des grandes concentrations d'effectifs réunis dans les villes pour faire face à  des situations d'exception, alors que, faute de moyens, le désordre s'installe partout.
4°) Demande que dans chaque canton, le commandant de la brigade renforcée et les Maires élaborent ensemble un programme de surveillance et d'intervention qui restaure la sérénité publique
Les troubles devaient être suffisamment sérieux pour que les conseils municipaux prennent de telles délibérations
Renseignements pris auprès des jeunes de l'époque qui ont aujourd'hui 70 ans, il y avait effectivement beaucoup de perturbations dans les bals de communes du canton de Montreuil Bellay.
Des bagarres de clans entre des jeunes des Chappes Noires de Saumur et des jeunes de Trélazé étaient continuelles lors des soirées.
C'est donc l'explication des délibérations des conseils municipaux que nous venons de découvrir

Création d'un syndicat intercommunal pour le collège

Le 21 novembre 1972, le maire explique au Conseil municipal que plusieurs réunions préparatoires ont eu lieu entre les maires du Canton
Ces derniers proposent de créer un syndicat intercommunal à  vocation simple pour la gestion du collège d'enseignement secondaire du Canton
Mais déjà  on s'aperçoit que la possibilité d'ouvrir ce syndicat existe en dehors du collège car dans son objet, dans le deuxième attendu, il est prévu d'étendre ses attributions à  d'autres services collectifs cantonaux, si besoin s'en faisait sentir dans les années futures,
Les prémices du futur syndicat intercommunal à  vocation multiple étaient lancés.

Menace sur la Régie Viticole

Un dossier tracasse le conseil municipal et reviendra de nombreuses fois sur la sellette.
En effet la régie viticole du Puy Notre Dame qui dépendait des douanes était l'une des plus importantes du Maine et Loire avec celle de Martigné Briand.
Il faut savoir que le Puy Notre Dame/Vaudelnay représentait la plus grosse production de vin d'appellation Saumur et Martigné celle de l'appellation Anjou.
C'est pour cela que la Régie qui s'occupait des capsules de vin à  l'époque était très importante.
Une menace de déplacement au chef lieu de Canton avait été proposé par l'administration.
La municipalité a donc réagi en indiquant que le Puy Notre Dame était la deuxième commune viticole du Département de Maine et Loire avec 245 déclarations de récolte de vin pour une superficie de 648 hectares
Elle a demandé le maintien de la recette auxiliaire des impôts et en accord avec les communes de Vaudelnay et Saint Macaire du Bois leur rattachement à  ce bureau.
On voit aujourd'hui qu'avec l'évolution informatique, la guerre était perdue d'avance mais on était loin de le prévoir.

Année 1973

Dans une délibération du 6 juin on apprend la confirmation de la constitution du syndicat intercommunal pour le collège de Montreuil Bellay avec toutes les communes du Canton à  l'exception de Brézé qui a refusé.
Cette année charnière sert de préparation à  de grosses réparations dans la nouvelle salle des fêtes et un projet de location du cercle Saint Louis pour une activité de couture.

Année 1974

Construction HLM

le 15 janvier la commune décide le concours de l'office HLM pour la construction de 14 logements de type III (4), type IV (7) et type V (3)

Dissolution du Syndicat intercommunal du Collège

Décidément ce syndicat n'aura pas duré longtemps.
Un déficit est révélé d'un montant de 273.645 francs ;
Les communes décident donc la dissolution et la gestion du CES sera désormais assuré par la ville de Montreuil Bellay

Création d'un nouveau syndicat

Les maires continuent à  discuter ensemble et se regroupent une nouvelle fois en créant un nouveau syndicat non plus à  vocation unique mais à  vocations multiples dont l'objet est d'harmoniser la vie et l'activité des communes du canton.
Ce syndicat existera jusqu'à  la formation de l'agglomération de Saumur actuelle ;

Année 1975

On se pose souvent la question de l'origine de nos rues de village.
Pour certaines relativement récentes on a maintenant plus de doute%% En effet dans une délibération de juillet 1975, le conseil municipal a décidé de dénommer de nouvelles rues que je vous cite :

De la maison de Mr et Mme Bruneau) à  la maison de Mr et Mme Hirlam
Rue de la Mairie
De la maison de Mr Bordier en allant vers Montreuil
Rue de Montreuil Bellay
De chez Mr Cornilleau en allant vers Sanziers
Rue du Stade
Entre la mairie (ancienne) et Mr Bruneau
Rue des Ecoles
Entre la maison Gourdon (Alain) et la Caval (aujourd'hui propriété de Mme Nau)
Rue du Perdriau
Lotissement du Gate Argent
Face au cimetière
Place du Gate Argent
La petite rue se terminant chez Eric Segret
Impasse du Sablant
Lotissement des Quints
de chez Mr Bordier vers les Quints
Rue des Quints
sur la droite
Rue de l'Aubance et impasse Bellevue

(à suivre)
MARDI 11 MARS 2025

Rue Notre Dame fermée

Vu sur le site de la mairie
À partir de lundi 10 mars au matin, la rue Notre Dame sera exceptionnellement barrée pour 2 jours ou 3 en fonction du temps,
afin de mettre place le revêtement central à partir du bas de la rue.
Prévoyez de sortir vos voitures.
Ainsi la partie basse sera terminée
Je vous remercie pour votre compréhension
Pour la partie haute les travaux se poursuivent et on commence à en voir le bout
L'entreprise ATP est actuellement devant la pharmacie, face à l'église
Encore un peu de patience pour découvrir le centre de la petite cité de caractère restauré



Les travaux avancent jusqu'à la pharmacie actuellement

Rue Sainte



Les cloches reviennent toujours à Pâques

Pour les fêtes de Pâques, des habitants décorent l'extérieur de leur maison avec goût
L'ancien presbytère en haut de la rue est particulièrement mis en valeur



Fleurissement original

_ _SAMEDI 8 MARS 2025__

LE PUY NOTRE DAME

Repassage à domicile

Si vous passez chez nos commerçants, vous trouvez quelques publicités intéressantes
Je viens d'en voir une qui peut intéresser de nombreuses personnes
Catherine Masson, 2, cour de la Raye au Puy Notre Dame (06 26 44 94 54) propose ses services pour du repassage à domicile

Concours "Dévoile ton talent"



Maalik, Clémence et Mme le Maire

Pendant les vacances de février un stage de Slam a été organisé en collaboration entre la municipalité et l'association des parents d'élèves de l'école
Par la suite une soirée sous l'égide du Lions'Club "Dévoile ton talent" a permis à de nombreux jeunes de faire connaître leur talent
Cette soirée a eu lieu au Dôme du Théâtre de Saumur , vendredi, Clémente, qui avait participé au stage de Maalik, était inscrite et a reçu le troisième prix de la soirée.
Son poème slamé a emporté et fait vibrer les spectateurs présents dont notre maire, Isabelle Isabellon qui a remercié Clémence d'avoir apporté du bonheur à l'assistance
Merci à Maalik pour son soutien et son animation pendant les vacances de février qui a pu révéler ce talent et tant d’autres aussi parmi les enfants du Puy.
Bravo à Clémence pour ce troisième prix !

VENDREDI 7 MARS 2025

MONTREUIL BELLAY

Conseil municipal du 3 mars 2025

L'objet essentiel concernait les orientations budgétaires
Monsieur le Maire a indiqué qu'à l'époque que nous vivions, il fallait faire attention et gérer de façon rigoureuse en répondant aux besoins des habitants
Il est revenu sur l'année 2024 en indiquant que les dotations de l'état et les contributions directes avaient été en hausse
La capacité de désendettement est de moins de deux ans avec une échéance de 83000€ qui va se terminer cette année
L'encours de la dette est de 509€ par habitant ce qui est très appréciable
Pour 2025 il est prévu une augmentation de 3%du budget par rapport à l'année passée
Dans les prévisions il est tenu compte de l'augmentation de l'énergie et des salaires des 59 personnes employés
Rénovation énergétique de la médiathèque pour 175000€

Associations
Leur soutien sera important en 2025 avec une somme de 72700€ pour l'année soit une augmentation de 21000€
Il faut dire que la commune outre les fêtes médiévales et autres , le millénaire du château, une des richesses de la ville

Prévisions d'investissements
Réduction de l'empreinte carbone avec création de mobilités douces en centre ville
200000€ prévue pour la renaturation des écoles de Méron, des remparts et de la Herse

Patrimoine, culture et urbanisme
La prévision totale du budget est de 4,9 millions d'euros
comprenant :
908000€ pour les remparts Dovalle
400000€ pour des travaux sur la collégiale
660000€ pour le muséographique du camp d'internement tsigane
1,44 millions d'euros sont attendus sur ce budget

MERCREDI 5 MARS 2025

Randonnée du mardi



Depuis de nombreuses années, à l'initiative de Madame Pitault de Cix, une randonnée pédestre est réalisée tous les mardis
Le départ a toujours lieu dans la cour de la mairie à 9 h 30
La durée de la marche est adaptée et pour ce faire réalisée au niveau de chacun
Plusieurs groupes sont constitués pour s'adapter des plus rapides sportives à celles qui veulent plus faire de la marche loisir
C'ouvert à tous, homme ou femme, de la commune ou des autres. C'est entièrement gratuit et vous pourrez découvrir dans une ambiance amicale notre magnifique village,
labellisé « village de charme et petite cité de caractère «, sans oublier son vignoble
Voilà un des groupes surpris aujourd'hui
au carrefour de la rue de la Basse Paleine et de la rue des Moulins
Bonne randonnée aux futurs adhérents

MARDI 4 MARS 2025

Vu sur le site de la commune

L’invitation pour le repas des aînés le samedi 29 mars est partie.
Si vous avez 70 ans et plus,
vous êtes concernés ainsi que votre conjoint qui est invité.
Si vous n’avez rien reçu n’hésitez pas à appeler la Mairie pour vous inscrire si vous le souhaitez.
Nous pourrons ainsi ajouter votre nom à la liste pour les prochaines fois !
je vous remercie !
Nous vous espérons nombreux pour partager avec nous ce déjeuner convivial
Le Maire.

28 Février 2025 François Cevert

Par Dominique Monnier, vendredi 21 février 2025 à 06:47 :: Informations cantonales

MONTREUILLAIS

Palmarès des vins du salon de l'Agriculture

Médailles d'or

Saumur Puy Notre Dame 2023
Cave Robert et Marcel, Saint Cyr en Bourg

Saumur rouge 2024
SCEA Les Hauts de Sanziers, Le Puy Notre Dame

Saumur blanc 2023
EARL Domaine des Matines, Brossay

Saumur rouge 2023
EARL Subileau Dominique, Chavannes, Le Puy Notre Dame

Saumur mousseux rosé 2021
SCEA Antoine Bodet, la Durandière, Montreuil Bellay

Saumur Champigny 2023
Cave Robert et Marcel, Saint Cyr en Bourg

Médailles d'argent

Saumur Champigny 2024
SCEA Les Hauts de Sanziers, Le Puy Notre Dame

Saumur Puy Notre Dame 2023
EARL Domaine de la Girardrie 2024, Le Puy Notre Dame

Saumur rouge 2024
EARL Domaine de la Girardrie 2024, Le Puy Notre Dame

Saumur rouge 2023
EARL Subileau Dominique, Chavannes, Le Puy Notre Dame

Saumur rouge 2024
EARL Vignoble Dubé, Oiré, Vaudelnay

Saumur blanc 2024
EARL Vignoble Dubé, Oiré, Vaudelnay

Médaille de bronze

Saumur mousseux blanc non millésimé
EARL Subileau Dominique, Chavannes, Le Puy Notre Dame

MARDI 25 FEVRIER 2025

VAUDELNAY

François Cevert

Lorsque vous vous dirigez du Puy Notre Dame au Vaudelnay, les initiés prennent une petite route passant par deux villages, l'un dénommé "La Brosse" et l'autre "Les Mousseaux"
Dans ce dernier vous passez par la route Francois Cevert, un garçon natif de ce village de la commune , berceau de la famille Cevert
Les anciens de la région se souviennent de ce beau jeune homme mais les jeunes ou les nouveaux habitants non avertis ne connaissent peut être pas cette jeune personne décédé prématurément
D'un accident de voiture me direz vous? Oui bien sûr mais sur un circuit automobile puisqu'il s'agit d'un ancien champion de Formule 1 qui est enterré au cimetière du Vaudelnay
En mémoire j'ai recherché les éléments de sa carrière sur wikipédia que je vous soumets



François Cevert, de son vrai nom Albert François Cevert Goldenberg, était un pilote automobile français né le 25 février 1944 à Paris (France), et décédé le 6 octobre 1973 sur le circuit de Watkins Glen lors des essais du GP des Etats-Unis.
Lauréat du Volant Shell en 1966 devant Patrick Depailler, François Cevert (beau-frère de Jean-Pierre Beltoise) devient champion de France de Formule 3 en 1968. Il court en Formule 2 en 1969 chez Tecno et remporte alors au finish le Grand Prix de Reims de Formule 2, devant Jackie Stewart. Ken Tyrrell le remarque alors.

En 1970, quand Johnny Servoz-Gavin décide d'abandonner la compétition, Tyrrell choisit Cevert pour le remplacer dans son écurie, surtout pour ses talents de pilote, et aussi pour plaire à son sponsor français Elf. Le Tyrrell Racing fait alors courir des March en championnat du monde de Formule 1.

Aux côtés de son coéquipier britannique Jackie Stewart (qui jouera le rôle de mentor pour le jeune pilote français), François Cevert montre rapidement un talent certain. En 1971, première année où Tyrrell fait courir ses propres voitures, Cevert termine 3e du championnat du monde des pilotes et participe activement au titre de champion du monde des constructeurs de l'écurie Tyrrell. En fin d'année, il remporte même à Watkins Glen son premier succès en Formule 1. Jeune, beau, cultivé, très populaire (surtout auprès de la gent féminine), Cevert est alors le symbole du renouveau du sport automobile français.

La saison 1972 fut mitigée, avec tout de même deux deuxièmes places.

Cevert revient au plus haut niveau en 1973. Cette année-là, il termine six fois 2e (dont trois fois derrière son leader Stewart, jouant ainsi le rôle du coéquipier modèle puisque de l'aveu même du pilote britannique, Cevert aurait été en mesure de lui contester la victoire). La retraite de Stewart à l'issue de la saison 1973 étant un secret de polichinelle, beaucoup d'observateurs s'accordent alors à faire de Cevert le futur leader de Tyrrell et l'un des favoris de la saison 1974. Mais à l'occasion des essais du GP des Etats-Unis, qui clôture la saison 1973, il est victime d'un accident mortel.

En parallèle à sa carrière en Formule 1, François a aussi couru en Sport Prototypes, sur Matra. 2e des 24 Heures du Mans en 1972, il a longtemps détenu le record du tour sur le circuit du Mans. Il a couru également dans le championnat américain Can-Am.



Palmarès :

Vainqueur du Volant Shell (1966)
Champion de France de Formule 3 (1968)
Championnat d'Europe de Formule 2 : 3e (1969)

En Formule 1 :
47 Grands Prix
1 victoire (Grand Prix des Etats-Unis 1971)
10 places de second
Pas de titre de champion (3e en 1971, 7e en 1972, 4e en 1973)
%% 2e aux 24 heures du Mans 1972
Vainqueur à Donnybrooke (Can-Am, 1972)

En 1983, les élèves ont décidé de donner son nom au lycée professionnel d'Ecully. Une place de la ville de Vaison-la-Romaine (Vaucluse) porte également son nom, ainsi que des rues à Angers, La Roche-sur-Yon, Linas...

SAMEDI 22 FEVRIER 2025

VAUDELNAY

Conseil Municipal du 18 février 2025

Projet de carrière
Thierry Le Neillon, gérant de l'entreprise ATP, était venu le 13 octobre dernier présenter un projet de carrière au bois des Garennes
Ce projet vise à exploiter un gisement de calcaire pour répondre aux besoins croissants en matériaux de construction.
Il comprend l'étude de faisabilité, l'aménagement de l'exploitation et la mise en place des infrastructures nécessaires et l'extraction et au transport
Ce projet contribuera à soutenir le développement régional en créant des emplois et en fournissant des matériaux essentiels à l'industrie locale en favorisant les circuits cours
Quelques inquiétudes avaient été soulevées par les riverains ce qui a occasionné quelques modifications
Pour continuer l'avancée de ce projet une demande d'étude est faire à l'agglomération de Saumur pour une évolution du PLUI
Le conseil a émis un avis favorable (12 voix pour, deux contre et une abstention)

Parc Naturel Régional

Demande de subvention
La deuxième phase des travaux du centre bourg se poursuit
Elle concerne l'aménagement de la rue de la Mairie, devant les édifices publics,.
Egalement les places de stationnement des places Grand Cour et Saint Charles
Ces opérations sont éligibles au titre des amendes police 2025
L'assiette éligible à ce financement est de 270.525,91€
Une demande de subvention sera faite

Versement au Syndicat d'électricité
La commune décide de verser au syndicat 75% pour l'aménagement de la place saint Charles
(modification de l'éclairage) dont le coût s'élève à 13.410€ net de taxe
Il sera donc versé 10.057€ au SIEML

Société protectrice des animaux
Une convention entre la SPA et la commune sera signée
La SPA s'engage à recueillir les animaux capturés en divagation sur la commune La cotisation 2025 est de 273,36€ soit 0,20€ par habitant plus la TVA à 20%.

Semaine scolaire
Des modifications vont être apportées à la semaine scolaire
En effet l'Etat supprime les financements des activités périscolaires
La première adjointe, Marie Odile Lemercier, a présenté différentes stratégies
qui doivent être validées avec le conseil d'école

Restauration collective
En tant qu'actionnaire de la restauration collective,
un fonds de concours de 73.800€ peut être sollicité
pour le financement de la participation au capital de la S.P.L.

Prochain conseil
11 Mars à 19 heures 30

Pot au feu de la Paroisse Notre Dame du Bellay

Partagez un moment de convivialité paroissiale
le dimanche 9 Mars à partir de 12 h 30
entre les communes de la paroisse

Montreuil Bellay, Méron, Antoigné, St Just sur Dive, St Cyr en Bourg,
Brézé, Epieds, Le Puy Notre Dame, Vaudelnay, St Macaire du Bois

Frais de participation 23€ par adulte, 8€ par enfant de moins de 12 ans
Boissons non comprises , sur inscription
Rendez vous au foyer rural du Vaudelnay
Réservez avant le 23 Février 2025 à la maison paroissiale, 40 rue des Ermites
à Montreuil Bellay, téléphone 02 41 40 31 10

MONTREUIL BELLAY

Médiathèque

Elle sera fermée exceptionnellement aujourd'hui samedi
Contact : 02 41 51 06 12

Salon du livre et des métiers d'art

Dénommé "Salon Anima Libri", il va réunir plus de 70 exposants ce week-end, du 21 au 23 février
Il aura lieu sur deux sites implantés, l'un place de la concorde et le second dans la salle des Lauriers , dans la cour de l'hôtel le Splendid
Ce salon fêtera en même temps le dixième anniversaire de sa création
Les horaires sont de 10h à 18h30 pour les deux jours restant , samedi et dimanche
Le thème de l'année est en relation avec les mille ans du château de Montreuil
Des stages de savoir faire sur les métiers d'art sont encore disponibles
Parmi tous ces artisans et artistes beaucoup viennent de France mais également de Belgique, d'Italie, de Grande Bretagne, Allemagne, Canada et Espagne
Vous pourrez découvrir la gravure, la typographie, l'enluminure, la reliure, la dorure sur cuir, la calligraphie, l'héraldique, la marbrure, le papier d'art, la photographie et le graphisme
Félicitations aux organisateurs pour la maîtrise d'oeuvre de cette très belle exposition
Restauration en ville et sur place

VENDREDI 21 FEVRIER 2025

LE PUY NOTRE DAME

Vu sur le Courrier de l'ouest d'hier



20 Février 2025

Par Dominique Monnier, mercredi 19 février 2025 à 20:03 :: Informations cantonales

LE PUY NOTRE DAME

Les commerçants du Puy Notre Dame de 1877 à 1933

Je vous ai récemment fait connaître les anciens commerces de notre village
Mais en examinant un autre blog très complet sur notre commune, j’ai trouvé de nombreuses informations nouvelles éditées par un dictionnaire spécialisé écrit par Sébastien Bottin ( 1764 - 1853) Je reprends littéralement ces informations qui devraient intéresser les passionnés du village.
Elles sont visibles sur :

https://lepuynotredame.blogspot.com

Mr Bottin fut un administrateur et un statisticien français.
Il a donné son nom à l'annuaire du commerce et de l'industrie.
Prêtre avant la Révolution française, l'abbé Bottin renonce finalement à l'état ecclésiastique.
Statisticien averti, il fonde à Paris la Société de l’Almanach du commerce et publie l'année suivante son célèbre annuaire, qui donnera le nom générique de bottin.
Préfet du Nord sous l'Empire, il poursuit ses publications à la Restauration.
Criblé de dettes, il s'éteint à Paris en 1853 dans l'indifférence de ses contemporains.
A sa mort, la famille Didot reprend son entreprise et poursuit la publication de l'annuaire.

Situation en 1877

Le Puy Notre Dame 1506 habitants
Foire : 1er dimanche de mai, 24 août, 8 septembre
Hospice : 19 lits
Percepteur : Gourlaouen (A.G.)
Notaire : Besnard
Beurre en gros : Plau – Renard
Bois : Jouan (Léon) – Moreau (Léon)
Bourreliers : Boireau - Clée
Falloux : Hémon
Chapelier : Charton
Cirier : Berge
Commissionnaires en vins : Carrier - Samson
Epiciers : Alexandre (P) – Anger – Berge – Clée – Pellerin - Renard
Ferblantiers : Epagneul - Guyard
Médecins : Mengus - Torteil
Modes, nouveautés et rouennerie : Berge – Denecheau – Legueu – Tessier-Gueniveau
Meuniers : Chauvin – Gaultier
Quincaillerie : Epagneul – Guyard - Hardouin
Roulage : Renard
Vétérinaire : Gouin
Voitures publics pour Angers et Saumur : Gendron (David)



Personne aujourd'hui ne se souvient de la famille Soulard
Le magasin se trouvait à côté de la boulangerie Lemeunier, rue de la collégiale
L'immeuble a été abattu et constitue aujourd'hui le creux
face à la petite porte de la collégiale située sous le clocher
qui sert de parking

Situation en 1885

Le Puy Notre Dame 1580 habitants
Foire : 1er dimanche de mai, 25 août, 8 septembre
Marché le dimanche
Hospice : 6 lits
(Perception)
Notaire : Pasquier
Beurre en gros : Guiffard – Hilaire - Morin
Bois : Jouan (Léon) – Moreau (Léon)
Bourreliers : Boireau - Clée – Falloux - Ouvrard
Chapelier : Charlot (Melle)
Cirier : Plantin
Commissionnaires en vins : Carré - Samson
Epiciers : Anger – Berge – Clée – Langlois - Plantin - Renard
Ferblantiers : Epagneul - Charbonnier
Médecins : Mengus - Torteil
Modes, nouveautés et rouennerie : Berge – Denecheau – Legueu – Tessier-Gueniveau
Meunier : Garsuault
Quincaillerie : Epagneul – Charbonnier
Vétérinaire : Bachellet



Mr Cornuault était le beau père de Monsieur Auriault
que beaucoup de ponots ont connu.
Avec Mr Bourdin, ils furent les derniers bourreliers de la commune.

Situation en 1889

Le Puy Notre Dame 1588 habitants
Foire : 1er dimanche de mai, 25 août
Marché le dimanche
Hospice : 6 lits
Notaire : Pasquier
Beurre en gros : Guiffard – Hilaire - Morin
Bois : Jouan (Léon)
Bourreliers : Cornuault – Falloux – Ouvrard – Travaillé
Carrières de tuffeaux : Biard – froger – Renard - Panneau
Chapelier : Nicolas-Charlot
Cirier : Plantin
Commissionnaires en vins : Carré - Samson
Epiciers : Anger – Berge – Fortier - Langlois - Plantin
Médecins : Mengus – Torteil
Meunier : Chalon
Modes, nouveautés et rouennerie : Berge – Denecheau – Legueu – Tessier- Gueniveau
Quincaillerie : Epagneul – Charbonnier
Tonneliers : Carré (A) – Chesneau – Diard – Lucazeau – Proust (D)
Vétérinaire : Bachellet

Situation en 1906

Le Puy Notre Dame 1467 habitants
Foire : 1er dimanche de mai, 25 août,
Marché le dimanche
Hospice : 6 lits
Maire : Boucher-Guyard
Notaire : Retail
Aubergistes : Ancelin – Brunet – Perrot - Zenon
Beurre en gros : Véger
Bijoutier : Guignon
Bois : Jouan (Aug)
Bouchers : Cholet – Proust
Boulangers : Devallon – Jousselin – Legeai – Moreau - Pagé
Bourreliers : Cornuault – Rouillard– Travaillé
Carrières de tuffeaux : Biard – Froger – Bougron, Chevalier, Lecompte, Mortier - Panneau - Renard
Champignonnistes : De Crozé et Cie - Marcheteau - Touseau
Chapelier : Moreau – Soulard
Charcutier : Dilay
Charpentiers : Bertrand – Gazeau
Charrons : Jolivet - Morillon
Cirier : Plantin (Vve) – Fouet - Hardouin
Commissionnaires en vins : Carré – Chesneau – Epagneul – Fortin – Lucazeau (H) – Proust (D) - Samson
Cordonniers : Bousseau – Ganne – Pouget – Try
Entrepreneurs : Lecompte (E) - Panneau
Epiciers : Amiet, Fouet - Langlois – Moriceau (Vve) -Plantin (Vve)
Hongreurs : Bachellet - Poirier
Horloger : Guignon
Maréchaux : Bouju – Brisset _ Martin
Médecins : Druet
Meunier : Chalon
Modes, nouveautés et rouennerie : Besnard – Bouet (Mme) – Buron (Vve)Berge – Denecheau – Tessier (Melle)
Quincaillerie : Gouffier – Morin - Rivalin
Peintres, vitriers : Bodié – Ribeaudeau
Sage-femme : Etaix
Serruriers : Boucherit – Gautier (Ch)
Tabac : Bonneau
Tonneliers : Carré (A) – Chesneau – Diard – Lucazeau – Mithoir – Panneau – Sancier
Vignes américaines : Chalain - Sourice
Viticulteurs : Boucher – Gay -Gourin – Jouan – Lamoureux – Mondoux – Robin - Robineau



Situation en 1911

Le Puy Notre Dame 1539 habitants
Foire : 1er dimanche de mai, 25 août,
Marché le dimanche
Hospice : 6 lits
Maire : Boucher-Guyard
Notaire : Edeline
Arpenteurs : Gaudin - Trigolet
Aubergistes : Ancelin – Bonneau – Bouet - Brunet – Dufresne – Mabille – Michelet
Battage ‘entreprise de) : Toureau
Beurre en gros : Véger
Bijoutier : Guignon
Bois : Jouan (Aug)
Bijoutier Horloger : Guignon
Bouchers : Cholet – Proust
Boulangers : Devallon – Michelet - Neau - Pagé
Bourreliers : Cornuault – Rouillard– Travaillé
Carrières de tuffeaux : Biard – Bougron – Chevalier - Forgeroux frères - Lecompte, Mortier - Panneau – Moquin - Renard
Champignonnistes : Touseau
Chapelier : Moreau – Soulard
Charcutier : Dillay
Charpentiers : Bertrand – Gazeau
Charrons : Jolivet - Morillon
Cirier : Plantin (Vve) – Fouet - Hardouin
Commissionnaires en vins : Proust (D) - Samson
Cordonniers : Bousseau – Ganne – Try
Entrepreneurs : Lecompte (E)
Epiciers : Amiet - Fouet – Moriceau (Vve) -Plantin (Vve)Renard – Try
Ferblantiers : Gouffier – Morin – Tobert - Robin
Hongreurs : Bachellet - Poirier
Maconnerie (Entrepr de) : Boutin – Lecompte – Linard - Martin
Forgerons : Basset – Brisset _ Martin – Cornuault – Gaudicheau – Gauron
Maréchaux-Forgerons : Brisset – Cornuault - Martin
Médecins : Druet
Menuisiers : Cornuault – Gasté – Legeard
Messager pour Saumur : Mestreau
Modes, nouveautés et rouennerie : Hurtault– Bouet (Mme) – Denecheau – Tessier (Melle)
Quincaillerie : Gouffier – Morin – Robin
Pharmacien : Boutin - Morezette
Peintres, vitriers : Bodié – Ribeaudeau
Sabotiers : Chorry – Perrot
Scierie mécanique : Toureau
Serruriers : Jallot – Gautier (Ch)
Tabac : Bonneau
Tailleurs : Moreau - Soulard
Tonneliers : Carré (A) – Chesneau – Catroux - Diard – Lucazeau – Mithoir – Panneau – Sancier
Vignes américaines : Chalain - Sourice
Viticulteurs : Boucher – Jouan – Mondoux - Robineau

Situation en 1917

Le Puy Notre Dame 1507 habitants
Foire : 1er dimanche de mai, 25 août,
Marché le dimanche
Hospice : 6 lits
Maire : Boucher-Guyard
Notaire : Edeline
Arpenteurs : Gaudin - Trigolet
Aubergistes : Bonneau (Tabac)– Bouet - Dufresne – Garry - Mabille – Michelet – Nauleau – Perrot - Rouillard
Battage ‘entreprise de) : Toureau
Beurre en gros : Véger
Bijoutier horloger : Guignon
Bois : Jouan (Aug)
Bijoutier Horloger : Guignon
Bouchers : Proust
Boulangers : Aliéneau (Vve) – Michelet - Neau - Normand
Bourreliers : Cornuault – Rouillard – Travaillé
Carrières de tuffeaux : Biard – Boismoreau - Bougron – Forgeroux frères – Hérault - Lecompte, Mortier – Moquin
Champignonnistes : Blanquet – Grignon - Rigole
Chapelier : Fareau – Soulard
Charcutier :
Charpentiers : Bertrand –
Charrons : Fouchereau - Jolivet
Cirier : Plantin (Vve) – Fouet
Commissionnaires en vins : Carré – Mithoir - Sancier
Cordonniers : Bousseau – Ganne – Milaret
Epiciers : Amiet – Ancelin – Dufresne – Garry – Leroux - -Plantin - Pougnault – Try
Ferblantiers : Gouffier – Morin - Robin
Forgerons : Basset – Brisset _ Cornuault – Gaudicheau – Gauron - Martin
Hongreurs : Bachellet - Poirier
Grains (Negt en) : Bonnin
Maconnerie (Entrepr de) : Boutin – Lecompte – Linard - Papin
Maréchaux-Forgerons : Brisset – Cornuault - Martin
Médecins : Druet
Menuisiers : Cornilleau – Gasté
Messager pour Saumur : Maupoint
Modes, nouveautés et rouennerie : Hurtault – Bouet (Mme) – Tessier (Melle)
Peintres, vitriers : Bodié – Ribeaudeau
Quincaillerie : Gouffier – Morin – Robin
Sabotiers : Charry – Perrot
Scierie mécanique : Gazeau -Toureau
Serruriers : Mortreuil – Gautier (Ch)
Tailleurs : Fareau - Soulard
Tonneliers : Carré (A) – Lucazeau – Mithoir – Panneau – Sancier
Vignes américaines pépinières : Sourice
Vins (en gros) : Boucher – Lucazeau (H) Fils
Viticulteurs : Albert - Boucher – Brian – Clée – Falloux – Got – Guyard - Jouan – Moudoux - Musset – Robin - Toureau

Situation en 1921

Le Puy Notre Dame 1507 habitants
Foire : 1er dimanche de mai, 25 août,
Marché le dimanche
Hospice : 6 lits
Maire : Boucher-Guyard
Notaire : Edeline
Arpenteurs : Cholet
Aubergistes : Bonneau (Tabac)– Brisset - Faraud – Garry - Michelet – Nauleau – Perrot - Zenon
Battage ‘entreprise de) : Toureau
Bijoutier horloger : Guignon
Boucher : Proust
Boulangers : Michelet - Neau - Normand
Bourreliers : Cornuault – Rouillard
Carrières de tuffeaux : Foucher - Hérault - Lecompte - Renard
Champignonnistes : Blanquet – Druet - Grignon
Chapelier : Faraud – Soulard
Charcutier : Dillay
Charpentiers : Bertrand – Gazeau
Charron : Jolivet
Cirier : Fouet
Commissionnaires en vins : Albert – Foureau – Loubeau – Lucazeau (Eug) – Mithoir - Proust
Cordonniers : Bousseau – Milaret
Epiciers : Amiet – Ancelin – Etabl Brisset - Fouet – Garry – Plantin - Pougnault – Primeau (Vve) - Try
Ferblantiers : Gouffier – Morin - Robin
Forgerons : Basset – Brisset _ Cornuault – Gaudicheau – Gauron - Martin
Hongreurs : Bachellet - Poirier
Hotels : Faraud - Nauleau
Grains (Negt en) : Bonnin
Maconnerie (Entrepr de) : Boutin – Lecompte – Linard - Papin
Maréchaux-Forgerons : Brisset – Cornuault – Martin
Mécanicien : Dénéchère
Médecins : Druet
Menuisiers : Cornilleau – Gaté
Modes, nouveautés et rouennerie : Hurtault – Bouet (Mme) – Maillard - Tessier (Melle)
Peintres, vitriers : Bodié
Quincaillerie : Gouffier – Morin – Robin
Sabotiers : Charry – Perrot
Scierie mécanique : Gazeau
Serruriers : Mortreuil – Gautier (Ch)
Tailleurs : Faraud - Soulard
Tonneliers : Lucazeau – Mithoir – Panneau – Sancier
Vignes américaines pépinières : Sourice
Vins (en gros) : Mestreau – Lucazeau (H) Fils
Viticulteurs : Albert - Boucher – Briand – Clée – Falloux – Got – Guyard - Moudoux - Musset – Robin - Toureau

Situation en 1928

Situation en 1928 Le Puy Notre Dame 1512 habitants
Foire : 1er dimanche de mai, 25 août,
Marché le dimanche
Hospice : 6 lits
Maire : Boucher-Guyard
Notaire : Edeline
Curé:Tusseau
Arpenteur : Cholet
Aubergistes : Brisset - Faraud – Nauleau – Perrault – Perrot – Rouillier
Banques : BNCI - CIO
Battage ‘entreprise de) : Toureau
Bijoutier horloger : Guignon
Boucher : Proust
Boulangers : Neau - Normand - Savarit
Bourreliers : Cornuault – Denis
Carrières de tuffeaux : Carré - Foucher - Hérault - Renard
Champignonnistes : Blanquet – Bourreau - Redère
Chapelier : Faraud – Soulard
Charcutier : Dillay
Charpentiers : Gazeau - Salmon
Charron : Jolivet
Cirier : Fouet
Commissionnaires en vins : Loubeau – Lucazeau (Eug)
Cordonniers : Luçon - Bousseau – Mialaret
Epiciers : Amiet – Ancelin – Augereau - Boutiller - Fouet – Garry – Guibert – Luçon – Maillard - Michelet – Perrault - Pougnault – Primeau (Vve) - Rouillier
Ferblantiers : Cassin – Delestre - Gouffier
Maréchaux-Forgerons : Bonnet – Cornuault – Gaudicheau – Gauron – Legout - Rousset
Hongreurs : Bachellet
Hotels : Faraud - Nauleau
Maconnerie (Entrepr de) : Barale - Boutin – Gary – Linard - Papin
Mécanicien : Dénéchère - Destruel
Médecins : Alluaume
Menuisiers : Baron – Gaté
Modes, nouveautés et rouennerie : Devie - Mialaret
Peintres, vitriers : Bodié - Guillon
Quincaillerie : Cassin – Deletre - Gouffier
Sabotiers : Charry – Perrot
Scierie mécanique : Gazeau
Serruriers : Gautier (Ch)
Tabacs : Faraud
Tailleurs : Faraud - Soulard
Tonneliers : Lumineau– Mithoir – Perrot
Vignes américaines pépinières : Sourice
Viticulteurs : Albert - Boucher – Briand – Clée – Falloux – Got – Guyard - Lucazeau - Musset – Proust -Robin - Toureau

Situation en 1933

Le Puy Notre Dame 1275 habitants
Foire : 1er dimanche de mai, 25 août,
Marché le dimanche
Hospice : 6 lits
Maire : Boucher
Notaire : Edeline
Curé: Priet
Arpenteur : Cholet
Aubergistes : Ancelin – Legout – Nauleau – Perrault – Perrot – Rouillier
Banques : BNCI - CIO
Battage ‘entreprise de : Toureau
Bijoutier horloger : Guignon
Boucher : Proust
Boulangers : Neau - Normand - Delaunay
Bourreliers : Cornuault – Denis
Carrières de tuffeaux : Forgeron - Renard
Champignonnistes : Blanquet – Bourreau – Franc – Foucher – Raimbault - Simon
Chapelier : Soulard
Charcutier : Dillay - Gourdon
Charpentier : Salmon
Charron : Bastard - Samson
Cimentier : Pouzet
Cirier : Fouet
Courtier en vins : Loubeau
Cordonniers : Lusson - Bousseau
Epiciers : Angereau Melle– Etoile de l’Ouest - Faucon – Garry – Maillard - Vve Paris – Primeau (Vve) - Tricot
Ferblantiers : Cassin – Chalon - Gouffier
Maréchaux-Forgerons : Basset – Cornuault –Faucon – Legout - Rousset
Hongreur : Palussière
Hotels : Ancelin - Nauleau
Maconnerie (Entrepr de) : Boutin
Marechal expert : Palussière
Médecins : Alluaume
Menuisiers : Asseraye– Gasté
Modes, nouveautés et rouennerie : Devy
Peintres, vitriers : Bodié – Guillon
Rouennerie en détail : Vrignaud
Quincaillerie : Cassin – Deletre - Gouffier
Sabotiers : Charry – Perrot
Scierie mécanique : Gazeau
Serruriers : Gautier (Ch)
Tabacs : Vve Jousselin
Tailleurs : Soulard Tonneliers : Linard - Lumineau Vignes américaines pépinières : Sourice
Viticulteurs : Albert - Boucher – Briand – Clée – Falloux – du Fou (Comte) - Got – Guyard - Lucazeau - Musset – Proust - Robin - Toureau

19 Février 2025

Par Dominique Monnier, jeudi 13 février 2025 à 06:32 :: Informations cantonales

MONTREUILLAIS

Inspection annuelle de la communauté de brigade de gendarmerie

Elle s'est déroulé la semaine passée comme chaque année en présence de nombreux maires actifs et honoraires
Le bilan de l'année 2024 a été présenté avec des résultats très encourageant
En effet la communauté regroupe deux corps un à Montreuil Bellay et le second à Fontevraud, sous un même commandement
Au niveau de la lutte contre la délinquance, 43,9% des affaires ont été élucidées
En sécurité publique il y a eu environ 1000 interventions pour l'année ce qui représente une baisse mais également une moyenne de 3 interventions journalières
Localement la situation est parfaitement maîtrisée
Pour 2025, trois axes seront prioritaires :
- Le renforcement de la sécurité routière
- La présence accrue sur la voie publique
- La lutte contre le trafic de stupéfiant
Un décès sur la route en 2024 a été recensé
Le commandant a rendu un hommage appuyé aux 21 militaires et salué leur dévouement

MARDI 18 FEVRIER 2025

LE PUY NOTRE DAME

Travaux rue Notre Dame



Les travaux se poursuivent , rue Notre Dame
Après la première tranche, devant la boulangerie
le prolongement en remontant vers l'église commence à se définir
Côté droit en descendant la rue, les petits pavés prennent leur place
et dans la semaine le côté gauche devrait également s'améliorer



Un peu plus haut devant la pharmacie, toute la partie qui s'approche de l'église
voit ses affreux trottoirs, remplis de nids de poule disparaître
Il faut souffrir pour être belle
Si le beau temps persiste cette semaine, on devrait y voir plus clair en fin de semaine
Encore un peu de patience avant de découvrir tranquillement les charmes
de la petite cité de caractère

VENDREDI 14 FEVRIER 2025

LE PUY NOTRE DAME

Eléments de fitness



La municipalité a voté cinq éléments
pour faire gratuitement du sport dans le parc derrière la mairie.
Ils sont situés à côté du City parc
Avec les jeux des enfants et le parcours de santé
voilà un endroit de la commune très intéressant
pour les jeunes sportifs et pour les petits enfants
Tout est réuni pour passer un moment agréable
Bravo à la municipalité pour cette initiative
fortement subventionnée grâce aux restants
des fonds des jeux olympiques

JEUDI 13 FEVRIER 2025

LE PUY NOTRE DAME

Les commerçants du Puy Notre Dame en 1877

Je vous ai récemment fait connaître les anciens commerces de notre village
Mais en examinant un autre blog très complet sur notre commune, j’ai trouvé de nombreuses informations nouvelles éditées par un dictionnaire spécialisé écrit par Sébastien Bottin ( 1764 - 1853) Je reprends littéralement ces informations qui devraient intéresser les passionnés du village.
Elles sont visibles sur :

https://lepuynotredame.blogspot.com

Mr Bottin fut un administrateur et un statisticien français.
Il a donné son nom à l'annuaire du commerce et de l'industrie.
Prêtre avant la Révolution française, l'abbé Bottin renonce finalement à l'état ecclésiastique.
Statisticien averti, il fonde à Paris la Société de l’Almanach du commerce et publie l'année suivante son célèbre annuaire, qui donnera le nom générique de bottin.
Préfet du Nord sous l'Empire, il poursuit ses publications à la Restauration.
Criblé de dettes, il s'éteint à Paris en 1853 dans l'indifférence de ses contemporains.
A sa mort, la famille Didot reprend son entreprise et poursuit la publication de l'annuaire.

Situation en 1877

Le Puy Notre Dame 1506 habitants
Foire : 1er dimanche de mai, 24 août, 8 septembre
Hospice : 19 lits
Percepteur : Gourlaouen (A.G.)
Notaire : Besnard
Beurre en gros : Plau – Renard
Bois : Jouan (Léon) – Moreau (Léon)
Bourreliers : Boireau - Clée
Falloux : Hémon
Chapelier : Charton
Cirier : Berge
Commissionnaires en vins : Carrier - Samson
Epiciers : Alexandre (P) – Anger – Berge – Clée – Pellerin - Renard
Ferblantiers : Epagneul - Guyard
Médecins : Mengus - Torteil
Modes, nouveautés et rouennerie : Berge – Denecheau – Legueu – Tessier-Gueniveau
Meuniers : Chauvin – Gaultier
Quincaillerie : Epagneul – Guyard - Hardouin
Roulage : Renard
Vétérinaire : Gouin
Voitures publics pour Angers et Saumur : Gendron (David)



Personne aujourd'hui ne se souvient de la famille Soulard
Le magasin se trouvait à côté de la boulangerie Lemeunier, rue de la collégiale
L'immeuble a été abattu et constitue aujourd'hui le creux
face à la petite porte de la collégiale située sous le clocher
qui sert de parking

Situation en 1885

Le Puy Notre Dame 1580 habitants
Foire : 1er dimanche de mai, 25 août, 8 septembre
Marché le dimanche
Hospice : 6 lits
(Perception)
Notaire : Pasquier
Beurre en gros : Guiffard – Hilaire - Morin
Bois : Jouan (Léon) – Moreau (Léon)
Bourreliers : Boireau - Clée – Falloux - Ouvrard
Chapelier : Charlot (Melle)
Cirier : Plantin
Commissionnaires en vins : Carré - Samson
Epiciers : Anger – Berge – Clée – Langlois - Plantin - Renard
Ferblantiers : Epagneul - Charbonnier
Médecins : Mengus - Torteil
Modes, nouveautés et rouennerie : Berge – Denecheau – Legueu – Tessier-Gueniveau
Meunier : Garsuault
Quincaillerie : Epagneul – Charbonnier
Vétérinaire : Bachellet



Mr Cornuault était le beau père de Monsieur Auriault
que beaucoup de ponots ont connu.
Avec Mr Bourdin, ils furent les derniers bourreliers de la commune.

Situation en 1889

Le Puy Notre Dame 1588 habitants
Foire : 1er dimanche de mai, 25 août
Marché le dimanche
Hospice : 6 lits
Notaire : Pasquier
Beurre en gros : Guiffard – Hilaire - Morin
Bois : Jouan (Léon)
Bourreliers : Cornuault – Falloux – Ouvrard – Travaillé
Carrières de tuffeaux : Biard – froger – Renard - Panneau
Chapelier : Nicolas-Charlot
Cirier : Plantin
Commissionnaires en vins : Carré - Samson
Epiciers : Anger – Berge – Fortier - Langlois - Plantin
Médecins : Mengus – Torteil
Meunier : Chalon
Modes, nouveautés et rouennerie : Berge – Denecheau – Legueu – Tessier- Gueniveau
Quincaillerie : Epagneul – Charbonnier
Tonneliers : Carré (A) – Chesneau – Diard – Lucazeau – Proust (D)
Vétérinaire : Bachellet

Situation en 1906

Le Puy Notre Dame 1467 habitants
Foire : 1er dimanche de mai, 25 août,
Marché le dimanche
Hospice : 6 lits
Maire : Boucher-Guyard
Notaire : Retail
Aubergistes : Ancelin – Brunet – Perrot - Zenon
Beurre en gros : Véger
Bijoutier : Guignon
Bois : Jouan (Aug)
Bouchers : Cholet – Proust
Boulangers : Devallon – Jousselin – Legeai – Moreau - Pagé
Bourreliers : Cornuault – Rouillard– Travaillé
Carrières de tuffeaux : Biard – Froger – Bougron, Chevalier, Lecompte, Mortier - Panneau - Renard
Champignonnistes : De Crozé et Cie - Marcheteau - Touseau
Chapelier : Moreau – Soulard
Charcutier : Dilay
Charpentiers : Bertrand – Gazeau
Charrons : Jolivet - Morillon
Cirier : Plantin (Vve) – Fouet - Hardouin
Commissionnaires en vins : Carré – Chesneau – Epagneul – Fortin – Lucazeau (H) – Proust (D) - Samson
Cordonniers : Bousseau – Ganne – Pouget – Try
Entrepreneurs : Lecompte (E) - Panneau
Epiciers : Amiet, Fouet - Langlois – Moriceau (Vve) -Plantin (Vve)
Hongreurs : Bachellet - Poirier
Horloger : Guignon
Maréchaux : Bouju – Brisset _ Martin
Médecins : Druet
Meunier : Chalon
Modes, nouveautés et rouennerie : Besnard – Bouet (Mme) – Buron (Vve)Berge – Denecheau – Tessier (Melle)
Quincaillerie : Gouffier – Morin - Rivalin
Peintres, vitriers : Bodié – Ribeaudeau
Sage-femme : Etaix
Serruriers : Boucherit – Gautier (Ch)
Tabac : Bonneau
Tonneliers : Carré (A) – Chesneau – Diard – Lucazeau – Mithoir – Panneau – Sancier
Vignes américaines : Chalain - Sourice
Viticulteurs : Boucher – Gay -Gourin – Jouan – Lamoureux – Mondoux – Robin - Robineau



Situation en 1911

Le Puy Notre Dame 1539 habitants
Foire : 1er dimanche de mai, 25 août,
Marché le dimanche
Hospice : 6 lits
Maire : Boucher-Guyard
Notaire : Edeline
Arpenteurs : Gaudin - Trigolet
Aubergistes : Ancelin – Bonneau – Bouet - Brunet – Dufresne – Mabille – Michelet
Battage ‘entreprise de) : Toureau
Beurre en gros : Véger
Bijoutier : Guignon
Bois : Jouan (Aug)
Bijoutier Horloger : Guignon
Bouchers : Cholet – Proust
Boulangers : Devallon – Michelet - Neau - Pagé
Bourreliers : Cornuault – Rouillard– Travaillé
Carrières de tuffeaux : Biard – Bougron – Chevalier - Forgeroux frères - Lecompte, Mortier - Panneau – Moquin - Renard
Champignonnistes : Touseau
Chapelier : Moreau – Soulard
Charcutier : Dillay
Charpentiers : Bertrand – Gazeau
Charrons : Jolivet - Morillon
Cirier : Plantin (Vve) – Fouet - Hardouin
Commissionnaires en vins : Proust (D) - Samson
Cordonniers : Bousseau – Ganne – Try
Entrepreneurs : Lecompte (E)
Epiciers : Amiet - Fouet – Moriceau (Vve) -Plantin (Vve)Renard – Try
Ferblantiers : Gouffier – Morin – Tobert - Robin
Hongreurs : Bachellet - Poirier
Maconnerie (Entrepr de) : Boutin – Lecompte – Linard - Martin
Forgerons : Basset – Brisset _ Martin – Cornuault – Gaudicheau – Gauron
Maréchaux-Forgerons : Brisset – Cornuault - Martin
Médecins : Druet
Menuisiers : Cornuault – Gasté – Legeard
Messager pour Saumur : Mestreau
Modes, nouveautés et rouennerie : Hurtault– Bouet (Mme) – Denecheau – Tessier (Melle)
Quincaillerie : Gouffier – Morin – Robin
Pharmacien : Boutin - Morezette
Peintres, vitriers : Bodié – Ribeaudeau
Sabotiers : Chorry – Perrot
Scierie mécanique : Toureau
Serruriers : Jallot – Gautier (Ch)
Tabac : Bonneau
Tailleurs : Moreau - Soulard
Tonneliers : Carré (A) – Chesneau – Catroux - Diard – Lucazeau – Mithoir – Panneau – Sancier
Vignes américaines : Chalain - Sourice
Viticulteurs : Boucher – Jouan – Mondoux - Robineau

Situation en 1917

Le Puy Notre Dame 1507 habitants
Foire : 1er dimanche de mai, 25 août,
Marché le dimanche
Hospice : 6 lits
Maire : Boucher-Guyard
Notaire : Edeline
Arpenteurs : Gaudin - Trigolet
Aubergistes : Bonneau (Tabac)– Bouet - Dufresne – Garry - Mabille – Michelet – Nauleau – Perrot - Rouillard
Battage ‘entreprise de) : Toureau
Beurre en gros : Véger
Bijoutier horloger : Guignon
Bois : Jouan (Aug)
Bijoutier Horloger : Guignon
Bouchers : Proust
Boulangers : Aliéneau (Vve) – Michelet - Neau - Normand
Bourreliers : Cornuault – Rouillard – Travaillé
Carrières de tuffeaux : Biard – Boismoreau - Bougron – Forgeroux frères – Hérault - Lecompte, Mortier – Moquin
Champignonnistes : Blanquet – Grignon - Rigole
Chapelier : Fareau – Soulard
Charcutier :
Charpentiers : Bertrand –
Charrons : Fouchereau - Jolivet
Cirier : Plantin (Vve) – Fouet
Commissionnaires en vins : Carré – Mithoir - Sancier
Cordonniers : Bousseau – Ganne – Milaret
Epiciers : Amiet – Ancelin – Dufresne – Garry – Leroux - -Plantin - Pougnault – Try
Ferblantiers : Gouffier – Morin - Robin
Forgerons : Basset – Brisset _ Cornuault – Gaudicheau – Gauron - Martin
Hongreurs : Bachellet - Poirier
Grains (Negt en) : Bonnin
Maconnerie (Entrepr de) : Boutin – Lecompte – Linard - Papin
Maréchaux-Forgerons : Brisset – Cornuault - Martin
Médecins : Druet
Menuisiers : Cornilleau – Gasté
Messager pour Saumur : Maupoint
Modes, nouveautés et rouennerie : Hurtault – Bouet (Mme) – Tessier (Melle)
Peintres, vitriers : Bodié – Ribeaudeau
Quincaillerie : Gouffier – Morin – Robin
Sabotiers : Charry – Perrot
Scierie mécanique : Gazeau -Toureau
Serruriers : Mortreuil – Gautier (Ch)
Tailleurs : Fareau - Soulard
Tonneliers : Carré (A) – Lucazeau – Mithoir – Panneau – Sancier
Vignes américaines pépinières : Sourice
Vins (en gros) : Boucher – Lucazeau (H) Fils
Viticulteurs : Albert - Boucher – Brian – Clée – Falloux – Got – Guyard - Jouan – Moudoux - Musset – Robin - Toureau

Situation en 1921

Le Puy Notre Dame 1507 habitants
Foire : 1er dimanche de mai, 25 août,
Marché le dimanche
Hospice : 6 lits
Maire : Boucher-Guyard
Notaire : Edeline
Arpenteurs : Cholet
Aubergistes : Bonneau (Tabac)– Brisset - Faraud – Garry - Michelet – Nauleau – Perrot - Zenon
Battage ‘entreprise de) : Toureau
Bijoutier horloger : Guignon
Boucher : Proust
Boulangers : Michelet - Neau - Normand
Bourreliers : Cornuault – Rouillard
Carrières de tuffeaux : Foucher - Hérault - Lecompte - Renard
Champignonnistes : Blanquet – Druet - Grignon
Chapelier : Faraud – Soulard
Charcutier : Dillay
Charpentiers : Bertrand – Gazeau
Charron : Jolivet
Cirier : Fouet
Commissionnaires en vins : Albert – Foureau – Loubeau – Lucazeau (Eug) – Mithoir - Proust
Cordonniers : Bousseau – Milaret
Epiciers : Amiet – Ancelin – Etabl Brisset - Fouet – Garry – Plantin - Pougnault – Primeau (Vve) - Try
Ferblantiers : Gouffier – Morin - Robin
Forgerons : Basset – Brisset _ Cornuault – Gaudicheau – Gauron - Martin
Hongreurs : Bachellet - Poirier
Hotels : Faraud - Nauleau
Grains (Negt en) : Bonnin
Maconnerie (Entrepr de) : Boutin – Lecompte – Linard - Papin
Maréchaux-Forgerons : Brisset – Cornuault – Martin
Mécanicien : Dénéchère
Médecins : Druet
Menuisiers : Cornilleau – Gaté
Modes, nouveautés et rouennerie : Hurtault – Bouet (Mme) – Maillard - Tessier (Melle)
Peintres, vitriers : Bodié
Quincaillerie : Gouffier – Morin – Robin
Sabotiers : Charry – Perrot
Scierie mécanique : Gazeau
Serruriers : Mortreuil – Gautier (Ch)
Tailleurs : Faraud - Soulard
Tonneliers : Lucazeau – Mithoir – Panneau – Sancier
Vignes américaines pépinières : Sourice
Vins (en gros) : Mestreau – Lucazeau (H) Fils
Viticulteurs : Albert - Boucher – Briand – Clée – Falloux – Got – Guyard - Moudoux - Musset – Robin - Toureau

Situation en 1928

Situation en 1928 Le Puy Notre Dame 1512 habitants
Foire : 1er dimanche de mai, 25 août,
Marché le dimanche
Hospice : 6 lits
Maire : Boucher-Guyard
Notaire : Edeline
Curé:Tusseau
Arpenteur : Cholet
Aubergistes : Brisset - Faraud – Nauleau – Perrault – Perrot – Rouillier
Banques : BNCI - CIO
Battage ‘entreprise de) : Toureau
Bijoutier horloger : Guignon
Boucher : Proust
Boulangers : Neau - Normand - Savarit
Bourreliers : Cornuault – Denis
Carrières de tuffeaux : Carré - Foucher - Hérault - Renard
Champignonnistes : Blanquet – Bourreau - Redère
Chapelier : Faraud – Soulard
Charcutier : Dillay
Charpentiers : Gazeau - Salmon
Charron : Jolivet
Cirier : Fouet
Commissionnaires en vins : Loubeau – Lucazeau (Eug)
Cordonniers : Luçon - Bousseau – Mialaret
Epiciers : Amiet – Ancelin – Augereau - Boutiller - Fouet – Garry – Guibert – Luçon – Maillard - Michelet – Perrault - Pougnault – Primeau (Vve) - Rouillier
Ferblantiers : Cassin – Delestre - Gouffier
Maréchaux-Forgerons : Bonnet – Cornuault – Gaudicheau – Gauron – Legout - Rousset
Hongreurs : Bachellet
Hotels : Faraud - Nauleau
Maconnerie (Entrepr de) : Barale - Boutin – Gary – Linard - Papin
Mécanicien : Dénéchère - Destruel
Médecins : Alluaume
Menuisiers : Baron – Gaté
Modes, nouveautés et rouennerie : Devie - Mialaret
Peintres, vitriers : Bodié - Guillon
Quincaillerie : Cassin – Deletre - Gouffier
Sabotiers : Charry – Perrot
Scierie mécanique : Gazeau
Serruriers : Gautier (Ch)
Tabacs : Faraud
Tailleurs : Faraud - Soulard
Tonneliers : Lumineau– Mithoir – Perrot
Vignes américaines pépinières : Sourice
Viticulteurs : Albert - Boucher – Briand – Clée – Falloux – Got – Guyard - Lucazeau - Musset – Proust -Robin - Toureau

Situation en 1933

Le Puy Notre Dame 1275 habitants
Foire : 1er dimanche de mai, 25 août,
Marché le dimanche
Hospice : 6 lits
Maire : Boucher
Notaire : Edeline
Curé: Priet
Arpenteur : Cholet
Aubergistes : Ancelin – Legout – Nauleau – Perrault – Perrot – Rouillier
Banques : BNCI - CIO
Battage ‘entreprise de : Toureau
Bijoutier horloger : Guignon
Boucher : Proust
Boulangers : Neau - Normand - Delaunay
Bourreliers : Cornuault – Denis
Carrières de tuffeaux : Forgeron - Renard
Champignonnistes : Blanquet – Bourreau – Franc – Foucher – Raimbault - Simon
Chapelier : Soulard
Charcutier : Dillay - Gourdon
Charpentier : Salmon
Charron : Bastard - Samson
Cimentier : Pouzet
Cirier : Fouet
Courtier en vins : Loubeau
Cordonniers : Lusson - Bousseau
Epiciers : Angereau Melle– Etoile de l’Ouest - Faucon – Garry – Maillard - Vve Paris – Primeau (Vve) - Tricot
Ferblantiers : Cassin – Chalon - Gouffier
Maréchaux-Forgerons : Basset – Cornuault –Faucon – Legout - Rousset
Hongreur : Palussière
Hotels : Ancelin - Nauleau
Maconnerie (Entrepr de) : Boutin
Marechal expert : Palussière
Médecins : Alluaume
Menuisiers : Asseraye– Gasté
Modes, nouveautés et rouennerie : Devy
Peintres, vitriers : Bodié – Guillon
Rouennerie en détail : Vrignaud
Quincaillerie : Cassin – Deletre - Gouffier
Sabotiers : Charry – Perrot
Scierie mécanique : Gazeau
Serruriers : Gautier (Ch)
Tabacs : Vve Jousselin
Tailleurs : Soulard Tonneliers : Linard - Lumineau Vignes américaines pépinières : Sourice
Viticulteurs : Albert - Boucher – Briand – Clée – Falloux – du Fou (Comte) - Got – Guyard - Lucazeau - Musset – Proust - Robin - Toureau

VENDREDI 14 FEVRIER 2025

LE PUY NOTRE DAME

Eléments de fitness



La municipalité a voté cinq éléments
pour faire gratuitement du sport dans le parc derrière la mairie.
Ils sont situés à côté du City parc
Avec les jeux des enfants et le parcours de santé
voilà un endroit de la commune très intéressant
pour les jeunes sportifs et pour les petits enfants
Tout est réuni pour passer un moment agréable
Bravo à la municipalité pour cette initiative
fortement subventionnée grâce aux restants
des fonds des jeux olympiques

JEUDI 13 FEVRIER 2025

LE PUY NOTRE DAME

Conseil municipal du 10 février 2025



Dossier restauration de la collégiale
Un dossier de travaux d'urgence a été entrepris avec les Bâtiments de France
La première tranche concernera :
Une stabilisation sur le portail ouest
La première tranche concernera :
Une stabilisation sur le portail ouest
Protection provisoire du tympan du portail ouest
Dépose en conservation de la statue du mur est de la sacristie
Restauration de la baie et réfection de la fenêtre sud de la sacristie
Restauration de la toiture de la chapelle Sainte Anne et sa mise hors d'eau
Coût des travaux d'urgence : 285.050€ HT
Etude diagnostics ................ 29.540€ HT
Total de l'opération...............314.590€ HT
Subventions demandées :
Fonds DTER 110.106€ soit 35%.
Région DRAC 141.565€ soit 45%.
Commune 62.918€ soit 20%.

Il ne s'agit que des travaux d'urgence.
En effet le coût total estimé pour des travaux de l'ensemble est estimé à 7.234.364€
La commune va donc chercher des moyens pour leurs financements
notamment avec la Fondation du Patrimoine
Si elle signe une souscription avec elle peut accompagner la mairie dans l'organisation d'un concert,
par exemple dans le cadre d'un festival régional de musique et patrimoine
C'est un moyen d'activer une collecte de dons
Une convention sera donc signé pour obtenir en compensation des concerts régionaux

Comblement de cavité
La commune va procéder à des comblement de cavités
à Sanziers, au chemin St Jouin (voie sans issue)
Les propriétés qui jouxtent posent un réel problème de stabilité
par effondrement
Coût de l'opération : 29.211€ HT
Subventions demandées :
Fonds Barnier de l'Etat 23.369€ soit 80%.
Financement communal 5.842€ soit 20%.

Porte d'entrée du pole santé
Pour réduire les pertes de chaleur de l'entrée du pôle santé
une décision de l'équiper en double vitrage a été prise
Coût de l'opération : 13.400€ HT
Subventions demandées :
DTER de l'Etat 4.690€ soit 35%.
Région. PCC 4.020€ 30%.
Financement communal 4.690€ soit 35%.

Menuiserie de l'ancienne poste
La mairie est propriétaire de l'ancienne poste
Les menuiseries seront refaites et mises en conformité
de façon à favoriser une mise en location
Le montant des travaux s'élève à 24.041,60€
Subventions demandées :
DTER de l'Etat 8.414,50€ soit 35%.
Financement communal 15.627,10€ soit 65%.

Parc Naturel
La chartre a été renouvelée pour une durée de 15 ans

Fitness
Des appareils doivent être installés dans le parc de la mairie
à côté du city parc à partir du 12 février

Jeu de boule de fort
L'arrêté d'abandon manifeste est rédigé
afin de démarrer l'enquête publique d'une durée de trois mois
en attendant que d'éventuels propriétaires se manifestent

Murs mairie et cimetière
Certains effondrés après les intempéries
ont été remis en état

Eclairage abri bus
Un éclairage LED sera installé à l'arrêt de bus au passage piétons pour sécuriser leur passage

Prochain conseil
Lundi 17 Mars à 19 h 30
Vote du budget

12 Février 2025

Par Dominique Monnier, vendredi 7 février 2025 à 18:34 :: Informations cantonales

MONTREUIL BELLAY

Contes à croquer

Avec Thiphaine Le Vaillant, mercredi 19 février
de 16 heures 30 à 17 heures 30
à la médiathèque François Mitterand
Cette séance sera suivie d'un atelier parents/enfants
pour jouer avec la parole (pour les 5/8 ans sur réservation)
Gratuit, inscription avant le 19 février
Tel : 02 41 38 26 91 - mediatheque.montreuil@saumurvaldeloire.fr

Vestiaire montreuillais

Tous les samedis, place aux Dimes jusqu'au 26 avril
de 10h à 12h et de 14h à 17h, excepté le 1er mars
On pourra trouver des vêtements d'occasion à prix doux
et déposer des affaires qu'on ne porte plus
Gratuit, tel 02 41 40 17 60

MARDI 11 FEVRIER 2025

MONTREUIL BELLAY

Inauguration de la Maison de retraite

Elle a eu lieu jeudi dernier en présence de Florence Dabin et Jean François Raimbault, respectivement présidente et vice président du Département.
Monsieur le Maire, Marc Bonnin a reçu de nombreuses autorités présentes pour l'occasion.
Le cabinet d'architecture a présenté la structure dont les caractéristiques présentent trois blocs de 30 chambres.
Ce projet dont l'étude a commencé en 2005 est composé de 91 chambres de 20m2
Au 1er mars prochain le tarif sera de 74,68€ par jour.



La présidente du Département Florence Dabin

L'ensemble a coûté une somme de 12,40 millions dont 770.000€ consacrés à des équipements neufs.
La présidente du département a remarqué la qualité architecturale du bâtiment et tous les équipements mis à disposition des pensionnaires tels que salles de jeux, salon de musique et espace repas.
µ Elle a précisé que sa collectivité s'est portée garante de l'emprunt de la ville et avait apporté une subvention de 485.000€
Le maire a également précisé que la commune avait cédé le terrain de 80000 m2 pour un euro symbolique.
L'agence régionale de santé a de son côté apporté 1.500.000€, 429.350€ dans le cadre du Ségur et 11892€ de la fondation Yves Girouard.

VAUDELNAY

La Fontaine Blanche

La municipalité, il y 7 ans, en février 2018, avait nettoyé la Fontaine Blanche, à la sortie du bourg , en direction du Puy Notre Dame
Mais en même temps le département avait renforcé le mur de soutien qui risquait de s'écrouler et de menacer la stabilité de la route départementale
Depuis cette période, les véhicules peuvent passer en toute tranquillité
J'avais à cette époque réalisé une vue de la fontaine et du renforcement
Il faut admettre que ce lieu est magnifique et à fière allure
Bravo à la commune et à l'association du patrimoine du Vaudelnay qui ont tout mis en oeuvre pour rendre ce lieu agréable



LE PUY NOTRE DAME

Viticulture

Les vins du Saumurois sont connus et les syndicats ont maintenant compris qu'il faut travailler et promouvoir les produits ensemble à l'époque de la mondialisation
Pourtant dans un passé récent l'opposition était encore vivace entre les différentes régions
Lorsque Henry Aupy avait demandé l'appellation "Côte du Puy" ou encore récemment le "Saumur Puy Notre Dame", on se souvient ces querelles incessantes de chacun pour conserver le leadership
Si aujourd'hui on s'aperçoit que toutes les appellations peuvent vivre en harmonie, cette lutte souterraine existait depuis un certain temps
En cherchant des documents en mairie du Puy Notre Dame, j'ai trouvé une délibération du Conseil municipal présidé par Monsieur Boucher du 26 juin 1921 où on s'aperçoit que la lutte pour la reconnaissance de la qualité des vins et du nom existait déjà 
Je vous joins une copie intégrale du texte de la délibération de l'époque
Etonnant!!!

Délibération du Conseil Municipal du Puy Notre Dame

L'An mil neuf cent vint de un et le 26 juin à trois heures du soir le conseil municipal s'est réuni en session ordinaire sous la présidence de Monsieur Boucher maire.
Etaient présents : Mr Boucher, Maire
Mrs Musset , Robin, Milhoir, Biard, Panneau, Giraud, Jousselin
Monsieur Jousselin a été élu secrétaire
Le Maire expose au conseil municipal que le syndicat des viticulteurs des coteaux de Saumur a introduit une action devant le tribunal civil de Saumur contre plusieurs viticulteurs de différentes communes de l'arrondissement dans le but d'interdire à ces vignerons de vendre leur vin sous le nom de vin de Saumur, entendant réserver ce droit à l'exclusion de toute autre commune de l'arrondissement, aux communes affiliées au syndicat, bien que parmi ces communes il en existe qui produisent du vin de qualité inférieure, telle que Bagneux, St Hilaire Saint Florent et Fontevrault.
Le syndicat des viticulteurs ayant son siège à Doué la Fontaine et groupant les cantons de Doué, Montreuil Bellay, Vihiers comprenant que cette action était d'intérêt général a pris en mains la défense des viticulteurs de ces cantons qui de tout temps ont vendus leur vin sous le nom de vin de Saumur et décide de se défendre devant qui de droit
Le conseil, considérant qu'il est du devoir des communes intéressées d'apporter le plus grand appui moral possible à ce syndicat pour la défense de l'intérêt général des vignerons qu'il représente.
Que de toute évidence l'appellation de vin de Saumur doit appartenir soit exclusivement à ceux récoltés dans la commune de Saumur, soit à ceux récoltés dans le pays de Saumur ou Saumurois, et qu'il est absolument abusif de prétendre en faire bénéficier un certain nombre de viticulteurs du pays Saumur à  l'exclusion de tous les autres producteurs de la même région.
Le syndicat des viticulteurs des coteaux de Saumur prétend bien que la dénomination d'origine »Saumur» n'appartient pas exclusivement aux seuls vins récoltés sur le territoire de la commune de Saumur, mais par égoïsme, il voudrait limiter les bénéficiaires de cette appellation à ses seuls adhérents.
En droit il devrait appartenir à tous les vins récoltés dans le pays de Saumur ou Saumurois.
Que d'autre part la réputation des vins du Puy Notre Dame n'est plus à faire, que leur qualité égale celle de n'importe quelle catégorie des coteaux de Saumur et la dépasse même dans certaines années
Qu'il est d'usage loyal et constant que les vins du Puy Notre Dame ont de tout temps été vendus au commerce ou autre sous le nom générique de vin de Saumur
Que les vignerons ne sont jamais servis du nom vins des Coteaux de Saumur» qui appartient en propre aux vignerons de ces coteaux et leur permettent largement pour la distinguer du reste de l'arrondissement tout en leur permettant d'en tirer le plus grand profit,
qu'ils sont donc mal fondés, cherchant à nuire aux intérêts des viticulteurs des autres communes de l'arrondissement.
Par ces motifs le Conseil municipal proteste contre la prétention du Syndicat des Coteaux de Saumur,
donne son appui moral au syndicat des viticulteurs saumurois de Doué la Fontaine et le prie de défendre avec la plus grande énergie les droits des viticulteurs de l'arrondissement et en particulier ceux de la commune du Puy Notre Dame et qui s'ils étaient condamnés éprouveraient de ce fait un préjudice inappréciable.

Artisans, commerçants



Le Puy à vin, un bon restaurant ouvert depuis peu
pour le bonheur des habitants et des visiteurs
La restauratrice vous attend

DIMANCHE 9 FEVRIER 2025

LES MEDIAS

Vous avez sans doute remarqué que les radios, télévisions et journaux nous ressassent sans arrêt la même chose
Un attentat détaillé, dans les radios et télévisions, passe 24 h sur 24.
Nous sommes conditionnés sans nous en apercevoir
C'est pour cela qu'il faut prendre le temps de se libérer de ces influences et se faire soi-même son opinion
Mais cette situation qui s'accélère n'est pas nouvelle car en remontant dans le temps on s'aperçoit qu'en 1888, Emile Zola, lui-même journaliste, s'inquiétait de la dérive des médias
Je vous livre textuellement son texte très actuel et impressionnant de réalisme

"Mon inquiétude unique devant le journalisme actuel,
c'est l'état de surexcitation nerveuse dans lequel il tient la Nation.
Aujourd'hui, remarquez quelle importance démesurée prend le moindre fait.
Quand une affaire est finie, une autre commence.
Les journaux de cessent de vivre dans cette existence casse-cou.
Si les sujets d'émotion manquent, ils en inventent..."

Signé Emile Zola en 1888

MONTREUIL BELLAY

La Rousselière

La Maison Familiale est fermée depuis le 30 janvier à la suite d'une intoxication due à l'eau
Un élève avait du être hospitalisé et 70 sujets à des troubles intestinaux
Après recherches effectuées par l'Agence régionale de santé, il s'avère que ces malaises seraient dus à un bactérie arrivée dans l'eau potable.
Il existerait deux circuits d'eau, un d'eau potable et un second provenant d'un forage
Un mélange des deux circuits aurait été causé en raison de la forte pluviométrie
Des travaux ont été immédiatement effectuées pour isoler d'un de l'autre chacun des deux circuits
Les résultats postes travaux sont favorables
La réouverture de l'établissement est prévue pour le mercredi 12 février, à 9 heures.

LE PUY NOTRE DAME

Commerçants et artisans, professionnels



Pas de menuisier dans la petite cité de caractère
Mais un artiste , un ébéniste
dont le nom est bien connu
Bertrand Isabellon, rue Saint Nicolas
Que du beau travail avec des bois de qualité

SAMEDI 8 FEVRIER 2025

LE PUY NOTRE DAME

Commerçants et artisans, professionnels



Une nouvelle professionnelle vous accueille
On peut prendre soin de soi à tous moments
Et c’est la nouveauté de l’année

LE PUY NOTRE DAME

Les commerces de la commune sur la rue Saint Denis et autres de 1948 à  2020

Après vous avoir présenté la rue Notre Dame et la rue de la Collégiale, j'ai poursuivi mon énumération sur une autre quartier de la commune
Découvrez le

Nous arrivons au carrefour de la rue de la Collégiale, des Ducs d'Aquitaine et de la rue Saint Vincent
Les rues sont étroites, mais imaginez les années 1950, sans sens interdit, avec le bar Legout d'un côté, le garagiste Mary en face avec un trottoir encombré de véhicules et l'arrivée de la rue venant de Thouars et de Chavannes
Il y avait de l'ambiance, surtout rue Saint Denis
A Paris, la réputation de l'artère de ce nom est connue
Au Puy Notre Dame, nous n'étions pas en reste mais pas de la même façon
Cette rue était vivante, surtout sur les trottoirs, où les joutes verbales mémorables des habitantes étaient fréquentes
Il est même arrivé au maire que j'étais de venir séparer les habitantes de la rue qui se battaient avec des balais
Mais ce n'est qu'un clin d'oeil sympathique, revenons à nos commerces

2 rue Saint Denis Le garage automobile de Monsieur Mary, suivi par Monsieur Girard, racheté ensuite par Messieurs Poirier, Barbet et Bucher
Il se transformera en garage de réparation pour vélos avec Monsieur Cochin.
Monsieur Réveillère, prendra la suite en qualité d'ébéniste et le transformera en maison d'habitation

1 rue Saint Denis,
 
en face s'est installé dans les années 2000, un cabinet d'infirmières

6 rue Saint Denis
  On trouvait le bourrelier Mr Bourdin et une petite épicerie, celle de Madame Michelet dont la fille a été longtemps la secrétaire de Mairie de Messieurs Civrais et Guyard
En descendant route de Thouars,

5 rue Saint Nicolas L'entreprise Robert Colas, plâtrier.
La carrière de Robert, connu pour ses jeux de mots, se terminera malheureusement en mangeant au Bouchon Ponot.
Un peu plus bas,

15 rue Saint Nicolas
Souvenez vous l'ami Gérard Griffault qui avait transplanté son garage situé rue des Quints
En face aujourd'hui, se trouve notre ébéniste Bertrand Isabellon qui a été précédé par Monsieur Reveillère
Remontons au

3 rue des Ducs d'Aquitaine
Le Crédit Agricole a installé un bureau quelques années
et juste derrière au

2 rue du Parc
A l'angle de la rue des Ducs d'Aquitaine et de la rue du Parc existait la menuiserie de Mr Gasté dont la fille Alice officiait sur l'harmonium de l'église
Cette menuiserie fut vendue à Georges Houet et a été remplacée en partie par le Crédit Agricole

1 Rue des Ducs d'Aquitaine
Avant Philippe et Françoise Gourdon, et avant 1939, l'étude du notaire Me Edeline, prédécesseur de Me Monnier
terminons ce quartier par

6 Impasse du Sablant
derrière la salle des fêtes
Lorsque la mairie s'est transportée où elle est actuellement, Eric Segret a acquis le hangar du fonds et a transféré son entreprise de plomberie, chauffage et toiture avec entrée par l'impasse

6bis, impasse du Sablant
Il a ensuite cédé une partie des bâtiments à  Monsieur Martin qui a pris sa suite et qui l'a ensuite rétrocédé à  un carreleur, Monsieur Tozzi

VAUDELNAY

Les pompiers et la caserne



La caserne, un nom curieux pour une épicerie !!! Savez vous que ce bâtiment abritait en réalité la caserne des pompiers qui existait sur la commune
Malheureusement les trois communes du Puy Notre Dame, Vaudelnay et Montreuil Bellay étaient les seules
à avoir trois compagnies en 7 kilomètres dans le Maine et Loire
Le colonel d'Angers nous avait en ligne de mire car cela occasionnait des frais importants
La décision fut prise de regrouper le Puy Notre Dame et le Vaudelnay dans les bâtiments neufs du Puy Notre Dame



Il est certain que le fait d'être au milieu des sept kilomètres a favorisé cette décision
Le bâtiment communal s'est donc trouvé libéré et la municipalité a décidé d'ouvrir une épicerie
En souvenir de la compagnie, il a été conservé le nom de "La caserne" ce qui a été une bonne initiative
Il faut admettre que ce petit magasin fait plaisir à voir et qu'il s'agit d'une véritable réussite
Les propriétaires ont su le garnir et, pour le plaisir des habitants, on trouve de tout à des prix aussi abordables que dans les grandes surfaces
La publicité par internet est parfaitement remarquée et très utile
Bravo à la municipalité pour cette reconversion



LE PUY NOTRE DAME/VAUDELNAY/BROSSAY/SAINT MACAIRE DU BOIS

Vu sur le site de l'ESPV



Une victoire exceptionnelle pour nos U15 !
Nos U15 ont littéralement survolé leur match contre l'Olympique de Saumur
avec un score sans appel de 9-1 !
Un résultat qui témoigne de leur cohésion et leur détermination.
Ils ont montré toute la force de leur collectif,
à l'image de leur photo de vestiaire,
dédiée à leur coéquipier Tom.
Un moment de solidarité qui en dit long sur l'esprit de l'ESPV.

Bravo les jeunes ! Continuez comme ça !
Cela valait un bien un petit article sur le blog
Bravo à tous les joueurs, entraineurs et dirigeants et bénévoles
Ce sont des moments inoubliables dans la vie d'un jeune joueur

LE PUY NOTRE DAME

Commerçants et artisans, professionnels



A la Paleine
Notre village a la chance d'avoir un hôtel haut de gamme
et des logements de qualité qui conviennent
aux séminaires d'entreprises

MERCREDI 5 FEVRIER 2025

LE PUY NOTRE DAME

Grand prix retro 26 et 27 Juillet 2025



Il aura lieu sous une autre forme en 2025
Les fédérations imposent aujourd'hui des obligations qui obligent les organisateurs à changer la formule
Réglementation sans doute, mais on ne peut m'empêcher de se poser une question ?
La réussite d'une petite association locale gênait elle la réussite des grandes organisations de celles adhérentes à ces fédérations !
Je le pense personnellement
Toujours est il que l'association du Grand Prix soutenue par la Mairie et la Sous Préfecture et les deux fédérations ont validé un nouveau projet



Programme
Le vendredi soir, régalade dans une rue du village avec l'ambiance ponote
Le samedi :
Bourse d'échange
Balade rétro pour une découverte du patrimoine régional avec un repas dans un lieu d'exception et sa visite
Samedi soir concert dans le parc de la mairie
Dimanche :
Bourse d'échange
Parcours d'agilité
Montée historique ( vue imprenable sur l'église, co-pilotes autorisés, pas de limitation de vitesse)

MONTREUILLAIS

Palmarès du salon des vins d'Angers

Médaille Grand Or

Saumur Blanc 2022
Domaine des Caviers
Claude Mesnard
Montreuil Bellay

Saumur Rouge 2023
The Cab
Domaine de la Paleine
Le Puy Notre Dame

Saumur Puy Notre Dame 2022
Domaine de la Paleine
Le Puy Notre Dame

Médaille Or

Saumur Blanc 2023
L'Enchanteur
Domaine Armand David
Vaudelnay

Saumur Blanc 2023
Le Clos Riel
Domaine des Matines
Brossay

Saumur Rouge 2023
Siebrit
Domaine Armand David
Vaudelnay

Médaille Argent
Cabernet d'Anjou 2024
Domaine des Iris
Joseph Verdier S.A.
Montreuil Bellay

Crémant de Loire Blanc
Prestige d'Armand
Domaine Armand David
Vaudelnay

LE PUY NOTRE DAME

Charcuterie "La Ponote"

Information :
Suite au cambriolage que la Ponote a subit le 20 septembre 2024
je suis convoqué au tribunal vendredi 7 février à 14h,
la charcuterie sera donc fermée vendredi après midi
merci de votre compréhension.
Elvis Lebastard

MARDI 4 FEVRIER 2025

LE PUY NOTRE DAME

Commerçants et artisans, professionnels



On continue sur les professionnels du Puy Notre Dame
avec notre pharmacien Philippe Robin et son équipe
à votre service
Bravo à tous

L’EGLISE AU PUY NOTRE DAME AU XIXème SIECLE

par l'abbé Tusseau, curé, sur l'almanach paroissial en 1914

Nous savons dans quel état de ruine se trouvait notre église, quand elle fut rendue au culte après la Révolution, en 1802 ; le délabrement de ses murs et la pauvreté de ses ornements contrastaient péniblement avec les richesses et la prospérité dont elle jouissait quelques années auparavant.
Dans un inventaire du mobilier fait en 1806, on ne put trouver dans l’antique église royale et collégiale de la Bonne Dame du Puy que six chandeliers d’autel en cuivre, un calice d’étain, un ciboire et un ostensoir en cuivre argenté ; tout le reste de ses meubles, rentes, revenus, argenterie, avait disparu dans le pillage de l’anarchie. Quand les jours de désordre furent passés et que la paix fut rendue à la religion, M. Morry et après lui M. Duchesne, curés du Puy Notre Dame, entreprirent de restaurer leur église ; mais, soit que l’on craignit toujours un réveil offensif de l’esprit révolutionnaire, soit que la misère engendrée par dix années de bouleversement fût encore trop grande, les ressources nécessaires pour cette œuvre pressante furent longues à venir. Ce fût guère qu’en 1818 que, le mal paraissant conjuré définitivement, les bourses commencèrent à se délier.
M. Morry pensa d’abord à la réparation de l’orgue, dont la puissante voix relève si majestueusement l’éclat des solennités religieuses. Il s’adressa à un facteur d’orgues de Chateaudun (Eure et Loire), M.Charles de Momigny, qui fit un devis de ce qu’il avait à réparer provisoirement dans l’orgue, pour le remettre en état. Mais ce devis s’étant élevé à la somme de 3.000 francs, le conseil de fabrique rejeta le devis de M.Morry ; l’orgue fût abandonné, il resta encore quelques années dans son jubé comme objet décoratif, mais plus tard il fût vendu ou plutôt donné à un revendeur pour le prix dérisoire de 150 francs. La Révolution avait déjà pris le plomb afin de l’employer à son usage ; la restauration en vendit le buffet pour se procurer un peu d’argent. Ainsi disparut pour jamais cet ornement de notre église qui pendant deux cents ans avait embelli les offices divins et lancé sous les voûtes sonores ses graves et imposantes harmonies.
On fut plus heureux du côté du clocher. Une souscription ouverte dans la paroisse, en 1818, pour la refonte des cloches brisées avait réalisée la somme de 1359fr,50. Alors le conseil de fabrique rédigea un cahiers de charges pour servir à l’adjudication au rabais de la grosse cloche. Il y était spécifié, en autres clauses, que la cloche sera garantie pendant trois ans et ne sera définitivement acceptée qu’à cette époque.
La moitié du montant de l'adjudication sera payée à l'adjudicataire, dès que la cloche montée aura paru avoir le son convenable; l'autre moitié sera donnée, en partie au bout de dix huit mois, et le reste trois ans à partir du jour où elle sonnera.
Ceux qui voudront se porter adjudicataires seront tenus de présenter un certificat, visé par le maire de leur commune ou de celle, où ils ont travaillé, constatant qu'ils sont habitués à fondre des cloches; ils fourniront en outre une caution qui se soumettra aux dépens, dommages et intérêts résultant de la non-éxécution du marché. L'inscription, contenant les noms de la cloche, son poids, l'année, les noms du parrain et de la marraine, celui du prêtre qui l'aura baptisée, sera gravée sur la cloche sans aucune rétribution, et telle que le bureau des marguilliers la donnera avec le moins de lettres possible.
Le marché fût arrêté et signé le 21 mai 1818.
L'adjudicataire fût le sieur Henry, fondeur, du département des Vosges, qui, le 11 septembre suivant, livrait à la fabrique la nouvelle cloche, pesant 3876 livres, 392 de plus que l'ancienne.
Il fallut attendre onze ans avant de pouvoir refondre la seconde cloche, et ce fût le 8 mars 1829 que M. Duchesne et la Fabrique passèrent une convention avec le sieur Mabileau de Saumur, à raison de 1fr30 la livre de métal.
Mabileau s’engageait à refondre la cloche suivant toutes les règles et conditions usitées en pareil cas. Il s’obligeait de plus à fournir en matière neuve le métal suffisant pour donner à la nouvelle cloche le poids de 500 à 520 livres.
La vieille cloche sera transportée à Saumur, chez Mabileau, aux frais de la fabrique, comme la nouvelle sera amenée au Puy aux mêmes conditions.
Mais le fondeur accompagnera la charrette et répondra des accidents. De leur côté, les marguilliers paieront à Mabileau 600 francs comptant, et le reste de la somme un an après le jour de la livraison.
Cette petite cloche ne résista pas longtemps aux assauts redoublés de son battant ; moins de dix après elle était de nouveau cassée, et la fabrique s’adressait au même Mabileau pour en faire la refonte, en 1838. C’est la cloche que nous avons encore aujourd’hui, et qui depuis quatre vingt ans participe encore à nos deuils comme à toutes nos joies de famille. Voici l’inscription que nous avons relevée sur la cloche : « J’ai été fondue en l’an 1838.Je m’appelle Marie. Je pèse mille. J’ai été baptisée par M. Duchesne, curé du Puy Notre Dame. Mon parrain a été M.Vieillebanc de Lernay. ma marraine Melle Soulard, épouse de M.Charles Louvet, emebre du Conseil Général de Maine et Loire.M. Charles Gay, maire. Mabileau, fondeur à Saumur. »
La grosse cloche résista davantage aux coups du marteau. Elle succombe cependant un jour du mois de mai sans qu’on puisse dire que quarante ans d’exercice l’avaient usée. Les membres du Conseil de fabrique s’adressèrent à M.Guillaume Besson, fondeur à Angers, qui accepta de refondre la cloche pour le prix de 0 fr 80 le kilo de vieux métal et de 3 fr 80 celui du nouveau. Le battant pèsera environ 65 kilos. M. Besson garantit la nouvelle cloche pendant tout le transport et jusque dans le clocher, et ensuite pendant cinq années à partir de son placement dans le clocher. Le prix de la refonte sera payable 1.300 francs comptant, et le reste un an après sans intérêts. Le marché fut signé le 27 mai 1859.
Le 13 octobre suivant, le travail était terminé, la cloche était dans son beffroi, et M.Ferdinand Chesneau, vicaire général, venait la bénir.
Après la cérémonie, le procès verbal suivant fut rédigé dans le livre de la fabrique :
« L’an 1859, le 13 octobre, nous vicaire général soussigné, avons béni une cloche, pour l’église du Puy Notre Dame, qui a reçu les noms de Marie-Rose-Louise-Charlotte-Emilie-Ysabelle, sortie des ateliers de M.Guillaume Besson, fondeur à Angers. Cette cloche, du poids de mille huit cents kilogrammes, a été payé par le prix de l’ancienne cloche, par une souscription volontaire des habitants de la paroisse, et par la fabrique. La cloche a eu pour parrain M.Charles Louvet, propriétaire du Lys, maire de la ville de Saumur, président du Conseil Général du département de Maine et Loire, député au Corps législatif, et Chevalier de la Légion d’Honneur, et pour marraine Mme Rose Baillargeau, veuve de M. Alexandre Baillargeau, propriétaire à Cix.
A cette occasion, M.Louvet et Mme veuve Tochet, sa sœur donnent à l’église deux vitraux pour les deux croisées, du fond du sanctuaire, et Mme Baillargeau un ciboire en argent vermeil. Signé F. Chesneau »
Puissent notre grave bourdon et sa petite compagne aigrelette vivre encore de nombreuses années dans leur retraite aérienne, dont la riche parure sera bientôt entièrement rajeunie !
Puissent leurs voix cadencées chanter longtemps encore l’admission des nouveaux-nés dans la société des chrétiens, et recommander aux suffrages des fidèles les âmes qui paraissent devant leur juge suprême !
Bénite par la main du pontife et placée au faîte d’une église, la cloche, en effet a un caractère sacré ; elle reçoit une mission auguste : elle est admise à tout dire et à tout publier de ce qui intéresse l’âme d’une paroisse.
Lorsque vous entendez son carillon, qu’il chante ou qu’il pleure, prêtez lui docilement l’oreille de votre âme. Ne dites jamais des accents de la cloche : « Autant en en emporte le vent »
Le vent qui les recueille et les élève vers le ciel est le souffle même de Dieu. « Aujourd’hui si vous entendez la voix du Seigneur, n’endurcissez pas vos coeurs »
Revenons à la restauration de notre église.
Ce fut surtout l’intérieur que M. Duchesne transforma, complètement, dès qu’il fut nommé curé du Puy, en 1825. Esprit actif et entreprenant, il n’hésita pas à détruire tout ce qui avait été fait avant lui, pour commencer un travail de restauration dans lequel il dépensa des sommes assez importantes pour qu’on puisse en regretter la perte puisque toute son ornementation disparut quelques années plus tard, lors de la nouvelle direction donnée par les Beaux-Arts aux travaux de réparation en 1852.
Si M. Duchesne n’a pas suivi dans son entreprise les règles de l’art et du bon goût, c’est la faute de son époque plus que la sienne. La Révolution devait engendré une décadence générale ; au commencement du XIXème siècle, l’ouvrier bâtissait sans goût, il restaurait de même. S’il y a quelque chose à regretter, c’est qu’on n’ait pas compris dans son temps comme on le comprend aujourd’hui en quoi consiste la vraie restauration d’un édifice au point de vue de l’architecture.
Afin de remédier à l’humidité des murs et de cacher la mousse verte qui les dépare et les ruine. M. Duchesne avait imaginé de les revêtir d’un léger parpaing jusqu’à la hauteur de la corniche, tout autour du transept ; il le fit ensuite barbouiller de jaune avec de larges bandes rouges, pour simuler les assises et la taille des pierres. Il fit peindre en bleu et parsemer d’étoiles jaunes les voûtes du sanctuaire et du transept. L’ouvrier choisi fut un sieur Raison  Peintre à Saumur, qui exécuta le travail pour la somme de 310 francs. Ensuite, il démonta le grand autel et le transporta au milieu du sanctuaire, un peu en avant de l’endroit où il est aujourd’hui, et le fit surmonter d’un gradin , d’un tabernacle et d’un couronnement de style grec en bois peint et doré.
De chaque côté de l’autel, il plaça un ange adorateur en plâtre blanc ; puis sur les bases des quatre piliers qui font face aux quatre coins de l’autel, il mit des bas-reliefs également en plâtre représentant les évangélistes. Le tabernacle, l’exposition, les deux anges adorateurs, les évangélistes, avec une scène en relief actuellement posée sous la statue du Sacré Coeur, étaient des dons personnels de M. Duchesne qui lui avaient coûté 2.400 francs.
Il fit démolir les petits autels adossés aux colonnes de l’église et employer les matériaux utilisables à la construction de deux autels dans les chapelles latérales.
Il plaça dans celle de droite, du côté de l’évangile, l’autel de la Sainte Vierge, avec sa statue et celle de Saint Joseph, de Saint André et de Saint Jean Baptiste ; et, à gauche, du côté de l’épître, l’autel Saint Louis et les statues de Saint Roch, saint Laurent et saint Sébastien. Enfin, il fit enlever les stalles de la place qu’elles occupaient dans la première travée de la nef actuelle, et les fit placer derrière l’autel, au fond du choeur, où elles sont encore aujourd’hui.
Entre les stalles, au chevet de l’église, il posa un autel en bois sculpté et peint en noir, qu’il fit surmonter d’un grand tableau représentant l’Assomption de la Vierge, au dessus duquel il mit une statue colossale de la vierge dans la niche qu’il fit agrandir à cet effet. L’autel avait été acheté par Mme Baillargeau, de Cix, pour la chapelle du cimetière, lorsqu’elle fut restaurée, en 1822 ; il provenait, dit-on, ainsi que la statue, de l’Abbaye de Fontevrault, et il est actuellement dans la chapelle d’Artannes. La statue en terre cuite, fût donnée à l’église par M . d’Houdan, propriétaire au Puy Notre Dame ; on la voit à présent sous l’arceau du grand clocher. Quant au tableau de l’Assomption, il est dans l’église, au dessus de la porte de la sacristie ; on sait qu’il fut commandé pour le grand autel, en 1621, par Girard Lebascle, procureur de la fabrique, et peint par Jean Boucher, de Bourge, pour la somme de 240 livres.
A mesure que la renaissance des arts se développait en France, le travail de M. Duchesne devait nécessairement provoquer la critique des connaisseurs.
Tout ce que la réputation de notre église y amenait d’hommes versés dans l’architecture ne purent voir sans indignation un si beau monument aussi défiguré.
Ce furent bientôt comme un concert de plaintes et de récriminations dont le résultat fut d’attirer de plus en plus l’attention sur l’église du Puy et de la faire classer au nombre des monuments historiques.
Elle était déjà provisoirement classée depuis un an, quand Mgr Paysan, évêque d’Angers vint au Puy en visite pastorale en 1842. Amateur des monuments historiques et habile connaisseur, il vit avec peine l’affreux badigeon dont M. Duchesne avait recouvert les murs. Il lui défendit dès lors d’y rien faire sans sa permission ; et, de son côté, il travailla activement, de concert avec M. Louvet à faire classer l’église d’une manière certaine et définitive, ce qui n’eut lieu qu’en 1846.Voici la lettre que le ministre de l’Intérieur écrivit à ce sujet à M. Allain-Targé, procureur général à Angers.


« Paris 5 mai 1846.

« Monsieur le Procureur Général,
« Vous me faites l’honneur de me rappeler la recommandation que vous m’avez adressée en faveur de l’église du Puy Notre Dame, et vous me demandez d’accorder un secours pour la restauration de cet édifice, dont l’état réclame de promptes réparations.
Par une lettre en date du 31 octobre 1845, je vous ai déjà fait connaître tout le désir que j’éprouve de répondre favorablement au vœu que vous m’aviez précédemment exprimé à cet égard. Mais je vous informais en même temps que je ne pouvais prendre de décision sur cette demande de secours avant que le dossier de l’affaire eut été complété par l’envoi de plans et dessins. Les pièces réclamées à M. le Préfet de Maine et Loire, dès le 18 octobre, ne me sont point encore parvenues. Je ne puis donc en ce moment que classer définitivement l’église du Puy Notre Dame parmi les monuments historiques me réservant de faire instruire cette affaire, dès que les documents dont j’ai besoin m’auront été envoyés. Je ne perdrai pas de vue le vif intérêt que vous portez à cet édifice, et j’espère que l’avis de la Commission des monuments historiques me permettra de concourir à sa restauration.

« Signé : Le Ministre de l’Intérieur »

Comme dans tous les monuments de second ordre où le gouvernement intervient de la mise de ses fonds, l’argent fut long à venir pour commencer des travaux qui étaient cependant d’une extrême urgence au point de vue de sa solidité et de la conservation de l’église. En 1849, M. Joly, architecte du Département de Maine et Loire, vint lever le plan de l’église et l’envoya à Paris avec un devis des travaux à faire, montant à la somme de 46.000 francs. Le devis fut rejeté et réduit l’année suivante, par le même architecte, à 230.000 francs. Alors seulement, le gouvernement accorda une subvention de 20.000 francs que M. Louvet qui dès le début s’était toujours intéressé au succès de cette affaire, annonça à M. Renou, curé du Puy, dans la lettre suivante que nous sommes heureux de pouvoir reproduire :

"Paris 14 février 1851"

« Monsieur et cher Curé
« Une subvention de dix mille francs a été votée ce matin par le Comité des monuments historiques en faveur de notre église du Puy.
Semblable subvention de dix mille francs a été promise dans la même séance par M. le Directeur des cultes sur les fonds de son ministère.
Total vingt mille francs sur un devis qui s’élève, selon le rapporteur à trente mille. Mais ces vingt mille francs de subvention ne nous sont provisoirement accordés que sous la condition que les dix mille francs qui restent à faire soient fournis par la commune ou le département.
« Je vais voir M. le Rapporteur et M. le Président du Comité, afin de leur démontrer de nouveau combien le Département et surtout la commune sont impuissants à faire la moindre allocation.
« Le département n’a pas de fonds libres sur son budget. La commune est pauvre et obérée. J’ai peut d’échouer. Ce serait vraiment faire naufrage au port. Pour m’aider à conjurer ce malheur, ne pourriez vous pas, après avoir vu le maire, m’autoriser à offrir une petite somme au nom de la commune et de la fabrique. Saignez vous aux quatre veines, c’est le moment. Nous touchons au succès. J’attendrai votre réponse avant de voir M.Mérimée, rapporteur, et M. de Malleville, président du Comité, qui se sont montrés très bienveillants pour nous dans cette affaire.

« Signé : Louvet »

La commune fit preuve de bonne volonté et reconnut l’urgence des travaux en votant la somme de cinq mille francs. La fabrique, qui n’avait d’autres revenus que ceux qui sont nécessaires à l’entretien du culte, donna cependant seize cents francs, provenant de l’amortissement d’une rente. M. Louvet fournit le surplus.
Enfin, après de longs délais, on annonça, vers le mois de mars 1852, que les travaux allaient commencer prochainement. L’église était sauvée de la ruine
L. Tusseau

VAUDELNAY

Rénovation du centre bourg



La rénovation de la rue centrale avance et modifie considérablement l'esthétique



La restauration est spectaculaire

LE PUY NOTRE DAME

Rénovation du centre bourg



La deuxième tranche des travaux du centre bourg se remarque sérieusement
Ce sera un plaisir de faire visiter le village

Commerçants et artisans



Encore un commerçant d’ouvert à soutenir
Notre marchand de légumes, route de Brossay
ouvert tous les dimanches matins chez Béatrice
avec une réception de qualité
par la jeune fille associée de la maison
Parking facile devant le magnifique étal
et c'est du bon

LE PUY NOTRE DAME/VAUDELNAY/BROSSAY/SAINT MACAIRE DU BOIS

Championnat seniors



DEPARTEMENTAL 3 - Groupe D - Douzième journée

Somloire/Yzernay 2 - St Georges Trem 2..1 - 3
Montilliers 2 FC - Croix Blanche Angers 2..2 - 1
Valanjou AS - Denée Val Layon................3 - 0
Juigné FC Louet - St Mélaine 2................2 - 2
NDC Angers 4 - Le Puy/Vaudelnay............0 - 1
Montreuil Bellay - Trélazé 2.....................0 - 1

Classement

01 . Valanjou AS.................28
02 . St Georges Trem 2 .......24
03 . Montilliers 2.................21
04 . Juigné FC Louet ...........21
05 . Le Puy/Vaudelnay .........18
06 . Trélazé Foyer 2............. 18
07 . Denée Val Layon...........18
08 . Somloire/Yzernay 2....... 15
09 . St Mélaine S/Aubance 2..12
10 . Montreuil Bellay.............12
11 . NDC Angers 4................8
12 . Croix Blanche Angers 2 ..1

DEPARTEMENTAL 4 - Groupe A - Douzième journée

Brissac Aubance 3 - Doué la Fontaine 3......1 - 5
St Barthélémy 2 - Les Ponts de Cé.............2 - 3
Corné - Ambillou 2...................................3 - 2
Angers HSA - Gennes/Les Rosiers 2...........4 - 0
Thouarcé FC Layon 2 - Montilliers 3............2 - 0
Le Puy/Vaudelnay 2 - Martigné ES Layon 2..4 - 1

Classement

01 . Angers HSA...............31
02 . Corné...................... 26
03 . Doué la Fontaine 3......25
04 . St Barthélémy 2.........22
05 . Ambillou 2................ 20
06 . Le Puy/Vaudelnay 2....17
07 . Thouarcé FC Layon 2.. 16
08 . Martigné ES Layon 2...11
09 . Montilliers 3...............11
10 . Les Ponts de Cé 2.......9
11 . Gennes/Les Rosiers 2...7
12 . Brissac Aubance 3.......4

DEPARTEMENTAL 5 - Groupe A - Douzième journée

Gennes/Les Rosiers 3 - St Melaine 3......Reporté
Doué la Fontaine 4 - Ambillou 3.............2 - 1
Thouarcé FC Layon 4 - Vivy Neuillé 90 3..0 - 3
Angers Intrépide 3 - La Daguenière 2......2 - 0
Martigné 3 - St Mathurin/Ménitré 2.........Reporté
Le Puy/Vaudelnay 3 - Montreuil Bellay.....2 - 7

Classement

01 . Doué la Fontaine 3......30
02 . Angers Intrépide 3......29
03 . St Melaine 3 ..............27
04 . La Daguenière 2.........21
05 . Montreuil Bellay 2.......20
06 . Vivy Neuillé 90 3........ 19
07 . Ambillou 2................. 13
08 . Martigné ES Layon.......13
09 . St Mathurin/Ménitré 2..12
10 . Le Puy/Vaudelnay 3......7
11 . Gennes/Les Rosiers 2... 6
12 . Thouarcé FC Layon 2....2

DIMANCHE 2 FEVRIER 2025

MONTREUIL BELLAY

Brocante

De la place des Ormeaux à la rue de la Mairie
Accès libre

LE PUY NOTRE DAME

Commerçants et artisans



Aujourd’hui dimanche encore un commerçant d’ouvert
On l’adore notre charcutier boucher « La Ponote »
C’est un défi de s’installer et de faire de la qualité
C’est lui le meilleur
A nous d’aider nos artisans
Bravo Elvis

SAMEDI 1er FEVRIER 2025

LE PUY NOTRE DAME

Commerçants et artisans



Nous avons un boulanger chez Franck Petel
Nous avons un bar tabac chez Ponpon
Mais nous avons également une coiffeuse,
installée depuis peu mais qui fait un tabac sans le concurrencer
C’est Morgane
On a l’impression qu’elle est là depuis des années
Bravo
Au prochain artisan car ce n’est pas fini

VENDREDI 31 JANVIER 2025

VAUDELNAY

Conseil municipal du 28 Janvier 2025

Travaux centre bourg
La rue centrale dénommée Benjamin Guittonneau est pratiquement terminée
L'enrobé sera posé prochainement
Les élus ont pris connaissance du futur projet d'aménagement de la place Saint Charles

Projet humanitaire
Deux jeunes filles effectuent un périple en train de 32.000 kilomètres
Elles ont déjà parcouru l'Europe, la Mongolie, la Russie, la Chine et le Vietnam
Elles continuent en Asie avec un projet humanitaire au Népal
Il s'agit de rénover l'école de Kumbha avec une association française "Un objectif pour demain"
Une cagnotte est mise en ligne sur le site interrnet
"HelloAsso : un objectif pour demain ; rénovation de l'école de Kumbha"
Ce projet est soutenu par les élus et le détail de l'opération peut être consulté en mairie
Une des jeunes est Justine Bernier du Vaudelnay et la seconde une amie Charlotte Bossard

Chartre PNR
Le renouvellement de la chartre du PNR a été voté
pour une période de 15 ans de 2024 à 2039

Triathlon
Il traversera la commune sur la départementale 88, les 3 et 4 mai prochain

Prochain conseil
18 Février à 19 heures 30

LE PUY NOTRE DAME

Texte de l'abbé Tusseau, curé du Puy Notre Dame
(paru dans l’almanach paroissial de 1914)

LA COLLEGIALE APRES LA REVOLUTION
Le concordat de 1801, signé par le Souverain Pontife Pie VII et par Napoléon 1er, avait rétabli en France la paix religieuse, troublée par 10 années de révolution.
En vertu de cette convention, le chef du gouvernement nommait les évêques , qui recevaient ensuite du Pape l’institution canonique, c’est à dire le pouvoir d’enseigner et de gouverner leur diocèse ; les évêques nommaient les prêtres, mais avec l’agrément ministériel pour les curés de canton ; le Pape abandonnait toute de revendication sur les ventes ecclésiastiques faite par l’État pendant la période révolutionnaire, et en retour l’État s’engageait à servir un traitement convenable aux évêques et aux prêtres.
Une nouvelle organisation des diocèses suivit de près ce Concordat.
Le Puy Notre Dame, qui, depuis le Xième siècle au moins, avait partie du diocèse de Poitiers, fut rattaché à celui d’Angers et au canton de Montreuil Bellay, après avoir été lui-même chef lieu de canton pendant la Révolution jusqu’en 1807, sous la dénomination un peu prétentieuse et ridicule de Puy-la-Montagne.
A Rome, Pie VII ratifia le Concordat par une bulle qu’il promulgua le jour de l’Assomption, 158 août 1801. A l’affaire alla plus lentement. Napoléon trouva de la résistance dans le Corps législatif, qui soutenait encore le schisme de l’Église constitutionnelle.Ce ne fut que le 8 avril 1802 que le Concordat fut adopté comme loi d’État.
L’exercice public du culte catholique fut immédiatement autorisé et rétabli dans toutes les églises ; mais celles-ci se trouvaient, après la disparition des hordes sauvages qui avaient ravagé le pays, dans un état de délabrement et de pauvreté qui contrastait péniblement avec les richesses et la prospérité dont elles jouissaient quelques années auparavant.
L’église du Puy Notre Dame, en particulier, était dans une ruine complète. Tous ses trésors, entassés dans son sanctuaire par la munificence royale de Louis XI et de Louis XIII, avaient disparu, une partie à la fin du règne de Louis XIV, et le reste au commencement de la Révolution. La sacristie avait été saccagée, pillée, et ses riches ornements brûlés sur la place de la Paleine, qui était devenue le théâtre des saturnales les plus impies. L’église, dans sa nudité et son abandon, semblait pleurer en silence le temps où, sous ses voûtes gothiques, l’orgue et psallette laissaient retentir chaque jour les chants sacrés en l’honneur du Roi du ciel et de sa sainte Mère. La Fabrique, qui en 1789 comptait 7.427 livres de revenus, ne possédait plus rie ; et pour assurer les gages de ses nouveaux serviteurs, elle en était réduite aux libéralités des habitants.
Le chapitre royal , après trois siècles d’existence avait été dispersé, ses biens confisqués et vendus à vil prix. De tout cela il ne restait plus que le souvenir. L’esprit s’attriste à la pensée d’un tel dénuement et de tant de splendeurs effacées mais la foi est consolée à la vue du plus précieux, du premier ornement de l’église, la sainte Ceinture qui fut providentiellement sauvée de la ruine . Nous la retrouverons plus tard ; revenons à l’église.
Sauf quelques réparations, les plus urgentes, faites aux autels et aux statues, en 1819, l’église resta dans le même état jusqu’en 1827, époque où M.Duchesne, curé du Puy de 1825 à 1845, changea complètement les dispositions intérieures. Avant de parler de ces changement qui ont en quelque sorte transformé l’église, il convient de la décrire telle qu’elle était autrefois dans ses diverses parties, d’après les documents que nous fournissent les comptes de la Fabrique.
Le grand autel était au fond du sanctuaire, dont il occupait toute la largeur, et ne laissait entre lui et le mur qu’un petit espace libre servant de lieu de décharge.Il s’appelait l’autel Notre Dame et était dédié à la Très Sainte Vierge, dont la statue se voyait dans la niche où elle est encore aujourd’hui entre les deux fenêtres. De chaque côté de l’autel, un peu en avant, on avait pratiqué dans l’épaisseur du mur des ouvertures larges et élevées, où l’on exposait les statues des dauphins, les joyaux et autres reliques au jour de grandes fêtes.La Sainte Ceinture était déposée dans celle du côté de l’évangile. Devant le grand autel étaient suspendues deux lampes d’argent, entretenues pour les deux tiers par la Fabrique, et pour l’autre tiers par le prieur. Il y avait, en outre, attachées au mur quelques lampes données par la piété et la reconnaissance des fidèles : une par la duchesse de Brissac, une autre par le couvent de la Fougereuse, en 1682. Le sanctuaire était fermé par une balustrade partant des deux angles du mur et s’avançant un peu dans le transept en formant le carré, jusqu’à l’endroit où se trouve l’autel aujourd’hui. Tout le reste du transept était libre. Dans les murs des chapelles latérales deux cavités avaient été faites, celle de droite, du côté de l’évangile, pour y mettre la statue de Louis XI, fondateur du chapitre, et celle de gauche qui existe encore, et dans laquelle les anciens de nos jours se rappellent avoir vu la statue de Guillaume, duc d’Aquitaine et fondateur de l’église, représenté à genoux, dans le costume de son temps.
La troisième travée de l’église, celle où sont actuellement les premiers rangs de chaises, était occupée par les stalles, adossées à un mur construit d’un pilier à l’autre.
Il y avait quarante stalles, vingt hautes et vingt basses. Loyis XI eut soin de désigner lui même, dans l’acte de fondation du chapitre, les places des chanoines et celles des vicaires ou semi-prébendés.
 » Lesdits doyen, sous-doyen, chantre, chanoines et vicaires, se diviseront en deux parties ès chaises de la dite église, et seront en nombre autant d’un côté que de l’autre, et autant ès chaises hautes que ès basses, le plus également que faire se pourra, pour plus honorablement et convenablement faire le divin service ; et seront les dignitaires et chanoines ès hautes chaises et les vicaires ès basses chaises. »
On admirait parmi les magnifiques sculptures de ces stalles les quatre jouées , dont deux ornées des statues de la Sainte Vierge et de Saint Jean l’Evangéliste regardaient l’autel, et les deux autres, avec les statues de Saint Pierre et de Saint Paul, debout chacun sous un dais soutenu par des anges, étaient tournés vers la grande nef et semblaient en garder l’entrée, qui était d’ailleurs fermée par une belle grille en fer forgé.
Trois autels étaient fixés aux deux piliers où s’arrêtaient les stalles : près du clocher, l’autel Saint Louis, patron secondaire de la paroisse, et en face, du côté de l’évangile les autels du Rosaire et des Agonisants, séparés de l’autre par une barrière en bois allant du pilier au mur et faisant suite à la grille en fer.
L’autel des Agonisants était surmonté d’une grande statue de la Vierge, en terre cuite, venue, dit on, le l’Abbaye de Fontevrault, et donnée à l’église après la Révolution, par Monsieur d’Houdan, habitant du Puy .En entrant par la porte latérale, on avait, au pilier de droite, l’autel de la Résurrection, et à celui d’en face la chaire, où elle est restée, et l’autel de Saint Jean Baptiste.Au cinquième pilier, du côté du prieuré, était l’autel de Sainte Catherine. Près de la sacristie, dans la chapelle latérale qui portait le nom de la chapelle Saint Laurent, où le vicaire mettait ses affiches, se trouvaient les autels Saint Laurent, Saint Roch et Saint Sébastien.Et dans la chapelle opposée, actuellement la chapelle de la Sainte Vierge, éraient les autels Saint Joseph, Saint André et Saint Nicolas,dont elle portait le nom.
Les fonts baptismaux sont restés à la même place qu’autrefois, mais alors ils étaient entourés d’une balustrade en bois, qui rendait plus digne de respect le lieu où les chrétiens viennent recevoir le baptême et prendre le titre d’enfants de Dieu.
Au-dessus de la grande porte se trouvait le jubé, qui tenait toute la largeur de l’église, et dans lequel était l’orgu. On y montait par l’escalier du petit clocher. Le 6 juin 1617, un religieux vint au Puy marchander des orgues. On ne fit pas d’affaire. Mais, 10 ans après, le 6 octobre 1627, le prieur du Puy, Dom Valentin Pellion, fit marché à Poitiers avec Jean Ourry, facteur d’orgues, pour la somme de 2.700 livres.Il écrivit en même temps au sieur Blondé, procureur de la Fabrique, pour proposer à l’assemblée des conclaves un organiste, nommé Jean Chauvet, prêtre pour toucher l’orgue, quand il sera posé. Le dimanche, 17 du même mois, le Conseil se réunit au lieu ordinaire de ses délibérations, et, le sieur Chauvet étant présent, on convint de lui donner cent vingt livres tournois par an, payables par trimestre ;
De son côté, le sieur Chauvet s’engageait
« à jouer et servir d’organiste au service divin de la paroisse, tant aux matines des fêtes solennelles, grand’messe et vêpres, qu’aux jours de dimanches et fêtes de l’année, ainsi qu’aux vêpres des vigiles tant des dimanches qu’aux fêtes chômables, et du tout s’acquitter bien et fidèlement et à perpétuité »
A ces conditions, le Conseil consentait à le recevoir et admettre en sa charge, se réservant la faculté de le destituer quand bon lui semblera, si le dit Chauvet n’est pas capable en son art.
Quelques semaines après, l’orgue fut placé dans un magnifique buffet, construit à cette fin par Amelot et Simon Eco, menuisiers à Poitiers. Le buffet coûta six cents livres. Le plan en fut dressé par Ourry, d’accord avec les menuisiers et le notaire du Puy, Me Baillargeau, qui fit acte du marché.
Deux inscriptions furent posées sur les murs, de chaque côté du buffet. On dessus de la porte venant de l’escalier on lisait :
« Cet orgue fût posé au moys d’octobre 1628, par Ourry, facteur, et payé par la Fabrique. »
Du côté opposé on avait écrit en lettres rouges :
  « In chordis et organo laudate Dominum.Psalm.150. M.Fardeau, rec.fab »
Ce qui veut dire : « Louez le Seigneur sur la viole et sur l’orgue.Du psaume 150 Michel Fardeau, curé »
La grande sacristie est évidemment d’une date bien postérieure à la construction de l’église. Elle paraît avoir été construite à la fin du XVème siècle par le fondateur et pour l’usage du chapitre. La voûte est à nervures prismatiques, coupées à la manière angevine et lui donnent l’apparence d’un dôme appuyé sur une base rectangulaire. Le mur conserve un ornement caractéristique de cette époque, un dais destiné sans doute à abriter une statue, et sous le badigeon, on distingue encore aujourd’hui des restes de peintures dont les motifs sont en relief doré sur fond noir.
Pendant la révolution de 1793, la sacristie servit de salle de mairie. Malheureusement la municipalité de ce temps là, qu’une profanation d’un édifice affecté au culte répondait si bien à sa haine de la religion, n’eut aucun respect non plus pour la beauté architecturale de cette salle.
Des quatre fenêtres qui, avec la voûte, faisaient de ce monument un spécimen intéressant du XVème siècle, elle en mura deux, agrandit sans style et sans goût la troisième, la seule qui reste, et changea la quatrième en une porte inélégante et vulgaire pour communiquer avec la rue : elle brisa une partie des colonnes de l’intérieur qui soutiennent la voûte, et rasa toutes les parties saillantes, nervures et chapiteaux qui gênaient le maire pour appliquer ces affreux bahuts de bois blancs la long des murs. Et quand une nouvelle municipalité, plus scrupuleuse et plus soucieuse de sa dignité, choisit une autre local pour ses réunions, la fabrique fut remise en possession de la sacristie, mais, hélas ! Ruinée et à peu près irréparable.
Entre la porte latérale de l’église et celle du clocher, une autre porte donne accès dans une pièce qui sert à déposer le gros mobilier de la fabrique.C’était autrefois la chapelle Sainte Anne, appelé aussi oratoire de Louis XI, dans laquelle on gardait l’un des dons les plus précieux de ce roi, un modèle en argent de la Sainte Chapelle de Paris. Il faut croire que ce présent royal avait une grande valeur ; en effet, nous lisons dans les comptes de la fabrique de 1576, que la Sainte Chapelle était renfermée dans un placard à verre dormant, protégé lui-même par une grille en fer allant d’un mur à l’autre. Au temps des guerres de religion, c’était une précaution nécessaire contre les Huguenots, dont la cupidité sacrilège était bien connue. Un siècle plus tard, en 1663, la fabrique fit enlever la charpente en pavillon de cette chapelle, et la remplaça par une autre en appentis qui existe encore, mais qui est destinée, dans le plan de restaurations de l’église, à disparaître avec la chapelle dont la ruine est à peu près complète. Cette chapelle a servi de corps de garde depuis la Révolution jusqu’en 1852, année des grandes réparations de l’église ; Alors elle fût rendue à la fabrique et l’on mit les boiseries des stalles, en attendant l’époque plus récente où elles furent placées dans le choeur. La chambre basse du grand clocher servait de chapier ou vestiaire pour les chanoines. C’était autrefois l’unique sacristie, où devait se trouver l’armoire qui renfermait la Sainte Ceinture avec sa châsse en argent. Ce qui nous porte à croire qu’elle devait renfermer quelque objet précieux, ce sont les plaques de fer dont on garnit le mur à l’endroit de la serrure, en 1643.
Cet objet précieux ne pouvait être que la Sainte Ceinture, puisqu’on sait que le reste du trésor était déposé dans la chambre du clocher qui est au dessus de ce chapier.
L’horloge a été placée pendant longtemps dans le grand clocher, au dessous des cloches. En 1764, on en fit faire une neuve qui fut poser dans un des petits clochers de la façade, d’abord dans la première chambre, puis en 1771 dans la partie supérieure où on la voit encore. Elle fut livrée à la fabrique par Maitre Proteau, horloger, pour la somme de 596 livres. Le timbre fût coulé à Saumur en 1765 par Monsieur Lehou, fondeur; il pèse 934 et il a coûté 1447 livres. Il porte pour inscription :
« Je suis nommé Anne Jeanne-Angélique Marie Magdeleine, par Anne Jeanne Angélique et Marie Magdeleine damoiselles de Larivière de Montigny, et Ambroise Joseph Tréton, sieur du Mousseau, conseiller du roi et lieutenant en l’élection de Montreuil Bellay, époux de damoiselle Jeanne Guéniveau de la Raye. J’ai été béni par M. Jean Vincent Roblain, curé du Puy Notre Dame et doyen du chapitre royal dudit lieu ; André Lamoureau, entrepreneur, procureur de fabrique et René Beunié, maître chirurgien sindicque »
Pour placer le timbre de l’horloge, on fit au milieu des Préaux un petit clocher en bois qu’on appelait l’impérial ; le charpentier employa 86 mètres de bois de chênes pris dans la forêt de Brignon, pour lesquels la fabrique paya 64 livres à M. de Cressac.
Tel était l’état de l’église, quand M Duchesne fut nommé curé du Puy en 1825.
Cette église, une des plus remarquables de notre pays, remonte à la belle période de l’art architectural qui commença dans nos provinces, vers le xième siècle, et que portèrent si haut les Plantagenets, rois d’Angleterre, mais d’origine angevine.
Son extérieur n’a plus rien de saillant, si ce n’est la façade majestueuse et imposante, malgré les ravages des temps. Mais quand le visiteur pénètre dans cette basilique, il s’arrête, saisi d’admiration, à la vue de ces faisceaux d’élégantes colonnes, de ces voûtes élancées et fuyant dans une perspective harmonieuse. La même pensée artistique a conçu et exécuté ce bel édifice construit dans le même temps et comme d’un seul jet.
Peu de monuments présentent cette belle unité de plan et d’exécution.
L’église du Puy Notre Dame est une croix latine avec trois nefs sous la même toiture. Longue de 50 mètres, sur 15 de largeur et autant sous voûte, elle est parfaite en chaque partie, comme dans son ensemble. Il est seulement regrettable que des réparations comprises à contresens aient fait disparaître quelques traits originaux et précieux pour l’étude de l’histoire et de l’art.
De nouvelles toitures mal ordonnées ont endommages une grande partie des sculptures extérieures ; quelques unes même sont entièrement recouvertes.
Souhaitons en terminant que l’administration des Beaux Arts revienne bientôt avec ses sacs d’écus pour sauver de la ruine notre superbe monument

L.Tusseau

31 Janvier 2025 Saint Vincent

Par Dominique Monnier, mercredi 29 janvier 2025 à 11:58 :: Informations cantonales

LE PUY NOTRE DAME

Anniversaire de la naissance du Saint Vincent ponot

Le saviez vous

Il est né voilà 34 ans
Quand vous promenez dans la cour de la mairie, arrêtez vous derrière le bâtiment abritant la bibliothèque
Vous y découvrirez une statue qui sommeille dans un coin de mur depuis le 22 janvier 1991
Il s'agit d'un Saint Vincent taillé par Eric Deschamps, un jeune ponot tailleur de pierres
Village vigneron la commune n'avait plus fêté le patron des vignerons depuis de nombreuses années
En 1990, le jeune municipalité et le comité des fêtes avaient décidé de renouer avec cette tradition
Des plans de vigne avaient été plantés par de nombreuses personnalités et par les vignerons
Ce modèle de plantations sera repris ensuite par Aubigné sur Layon
L'année suivante on inaugurait donc l'oeuvre de notre jeune artiste qui fut béni par l'abbé Lirondière , curé de la paroisse
Pour se remémorer cet événement, j'ai retrouvé les articles des journaux de l'époque qui rappelleront de bons souvenirs à certains.
Les années suivantes la Saint Vincent sera fêtée dans la cave de la famille Boivin située au bord de la descente de Cix en partant de la rue de Compostelle
Bonne Saint Vincent à tous, Mesdames et Messieurs les Vignerons





de gauche à droite :
René Renou, viticulture, Dominique Monnier, Maire,
Eric Deschamps, sculpteur, Maurice Roulleau, adjoint,
François Louvet, directeur du collège agricole
et chevalier du Bellay



Bulletin municipal

Le dernier vient de paraître
Comme d'habitude , il est de qualité et j'en ai extrait les articles qui peuvent intéresser les autres communes

Frelon asiatique
La protection de la population contre le frelon asiatique est utile pour préserver à la fois notre biodiversité et la sécurité des individus
Parmi les stratégies de lutte, le piégeage au printemps permet de réduire les populations de frelons en piégeant les reines fondatrices.
Il peut être pratiqué par tous, encadré par une collectivité ou la filière apicole pour plus d'efficacité et de sécurité.
Les pièges préconisés sont équipés sont équipés d'une grille calibrée pour limiter l'entrée des insectes non ciblés et autoriser leur sortie.
Il sont munis d'une protection autorisant l'accès à l'appât pour éviter la noyade des insectes non ciblés.
La destruction des nids est l'autre moyen d'action auquel peut contribuer le grand public en repérant et en signalant les nids primaires et secondaires à la mairie, afin de faciliter leur destruction. Ces actions collectives permettront de protéger les pollinisateurs et d'assurer la sécurité de la population humaine

Repas à domicile - Livraison et modalités
Les inscriptions s'effectuent auprès du service de livraison du Centre Hospitalier de Doué en Anjou
La durée minimale d'inscription est de 15 jours et la commande minimale de 3 repas par semaine
Suite à votre inscription, le premier repas sera livré dans un délai maximal de 4 jours
Tarif par repas 10,10€ avec possibilité d'une aide par le Conseil Départemental suivant vos revenus
Renseignez vous auprès de votre mairie

Les commerces au Puy Notre Dame
Un article intéressant nous indique tous les commerces ayant existé entre les années 1950 et 2024 dans la rue Notre Dame
Je le reprends :
Dans cette liste, il a été omis un commerce qui était situé entre la boucherie charcuterie Merceron et l'épicerie Lacroix, dans l'immeuble du numéro 31
Il s'agit d'une modiste dénommée Madame Devy
Ayant également travaillé sur la rue de la Collégiale où existait également de nombreux magasins, je vous en donnerai prochainement la primeur

Les commerces de 1950 à 2020 - Rue Notre Dame

En parlant de notre commune, on parle souvent de la ville du Puy Notre Dame.
Ce n'est pourtant qu'une petite commune comme les autres au niveau de sa population. Il y a une explication à cela. En premier lieu c'était une ville close où les habitants des alentours venaient se réfugier en cas d’attaque extérieure. On trouve encore des traces visibles des remparts du côté de la rue Saint Julien. En second , un lieu de pèlerinage susceptible de provoquer du commerce ce qui était le cas. Cela explique la configuration de l'urbanisme différent des communes voisines avec des maisons hautes à deux ou même quelquefois trois niveaux. Les commerces occupaient les rez-de-chaussée d'immeubles sur la presque totalité de la rue principale, dénommée rue Notre Dame.
La rue va être entièrement restauré, c’est pourquoi il est utile de se rappeler la vie antérieure de ce passage central dans notre cité
En haut de la rue, face à l’église
Au n° 2, il existait une épicerie « Codec » exploitée par la famille Coquelin, puis par Mme Voué. Lors de la cessation d'activité Mr Lizé dénommé «Coco Fringue» a ouvert un magasin de vêtements Après sa fermeture, Brigitte Roux, coiffeuse, aujourd’hui jeune retraitée, venait de reprendre le magasin de Mme Hay et a transféré le salon à cet emplacement.Son activité existe toujours, reprise par Morgane récemment à la satisfaction des habitants.
Au n°4, jouxtant ce salon, il existait la droguerie de Mme Serge Guillon, un bric à  brac, une véritable institution. On trouvait tout depuis les peintures, les jouets, les bricoles. S'il vous manquait quelque chose, c'était la vraie Samaritaine. Nathalie Jourdain et Marie Lyse Fermenteau ont pris la suite quelques temps
Au n°8 Une boucherie réputée du temps de Camille Proust et ensuite de la famille Poulain (un nom prédestiné) et Mr et Mme Provost. L'activité a cessé du temps de la famille Morel car la boucherie n'était plus aux normes
Au n°10 Une figure de la commune dans sa cordonnerie, le père Lusson . Il travaillait surtout le matin car les soirées étaient quelquefois difficiles. Ensuite les frères Boutin se sont installés comme maçons, puis Eric Segret y a transféré son magasin au début de son activité avant de rejoindre l'emplacement place de l'Eglise (aujourd'hui maison de santé).Un temps Laurent Grolleau y a exercé une activité de cordonnerie Au n°12, se trouvait la cordonnerie Capel qui avait succédé à  Monsieur Lusson
Au n°14, Une autre épicerie, celle de Mr Teston, puis de Mr Millet.
Au 18 , la maison de Mme Lucas , aveugle, qui a son décès a donné à la paroisse un harmonium moderne. Elle louait une permanence au Crédit Industriel de l'ouest et au Crédit Agricole
Au n°24, un marchand de chaussures Mr Bousseau connu également comme un grand joueur de bridge.A sa retraite Jean Paul Boche y a exercé un cabinet d’assurances.
Au n°28, le siège de l'entreprise de peinture Serge Guillon. Une figure de la commune, conseiller municipal et mari de notre droguiste du 4 rue Notre Dame
Au n°30, le siège de l'entreprise de couverture plomberie et chauffage Jean Chalon. Toutes les couvertures de la commune sont passées entre les mains des deux couvreurs Chalon et Cassin dans les années 1960. Au n°36, cette maison qui est en train de s'écrouler.Il existait la forge de Mr Bonnet, racheté par Mr Trompé. Une partie de l'immeuble n'était pas fermée et on pouvait apercevoir de la rue les chevaux se faire ferrer
Au n°38, il existait un coiffeur du nom de Maillard
Au n° 42 l'autre forgeron en l'occurrence Monsieur Crottereau, le père de Michel qui s'est transféré ensuite route de Doué la Fontaine, puis avec le petit fils sur la zone des Quints
Au n°44, à l'origine il y avait un peintre du nom de Bricard. Ensuite un dentiste Mr Leroy qui habite maintenant au Coudray Macouard
Au n°2 rue de la Collégiale, il existait un garage tenu par Mr et Mme Poireau, puis par leur fils Bernard . Le fils avait d'ailleurs une 206 Peugeot (anecdote bien connu des anciens) dont le numéro était particulier (1 A 49). Cet immeuble a été abattu pour construire l'ancienne poste, aujourd'hui gîte de randonneurs au rez-de-chaussée.
Au n°1 rue Notre Dame, il existait un magasin d'épicerie primeur de Mr Billy qui a eu pour successeur Mr Toucheteau .Il a ensuite été cédé à  Mme Jacqueline David, puis vendu pour réaliser un magasin d'électricité appartenant à  Mr Joseph Thomas. L'entreprise a été reprise un moment par un électricien de Montreuil Bellay, Mr Ney, puis par Eric Segret, bien connu sur la commune. Mme Josiane Ferchaud y a ensuite vendu des vêtements.Le local est actuellement transformé en charcuterie pour Mr Lebastard
Aux n°s 3 et 5 , on trouvait une quincaillerie tenue par Mr et Mme Roger Chalon, puis ensuite par leur fils Jean au numéro 3. A côté au numéro 5, il s'était créée une pharmacie avec Mr et Mme Debeauvais en 1948. Mr Sweecke a pris la suite du pharmacien et a acquis les deux immeubles. Il a transféré la pharmacie actuelle du numéro 5 au numéro 3 ; Mr Robin a pris la suite. Mr Chalon a installé son entreprise plus bas dans la rue
Au n° 7 , ce grand immeuble transformé aujourd'hui en locatif était le siège d'une épicerie tenue par Mme Eulalie Lucazeau et ensuite « L'Etoile de l'Ouest » avec Mme Réveillère. Vendu pour cause de retraite, il fut remplacé un temps par la poissonnerie de Mr et Mme Chenoir. Mr et Mme Cureau prirent le relai avec un magasin de fleurs et une exploitation de funéraire.
Au n°11, on trouvait la bijouterie horlogerie d'Alcide Guignon . La famille Guignon est également à  l'origine de nombreuses séries de cartes postales anciennes de la commune
Au n°13, il fut occupé pendant de nombreuses années par la bourrellerie de Mr Auriault et transformé en locatifs dans les années 1990
Au n°17, on pouvait découvrir la mercerie de Mme Mazin , puis de Mme Lominé, transformée également à  sa retraite en locatifs
Au n°21, on découvrait la quincaillerie de Mme Cassin et sur l'arrière les ateliers de l'entreprise de couverture du fils Robert Cassin. Il a eu en son temps de nombreux ouvriers mais, seul, le principal Mr Brossard est resté toute sa carrière dans l'entreprise
Au n°23, Mme Hay a pris la suite d'un salon de coiffure pour femmes. Bernard, son mari, a ouvert ensuite sur le côté droit un salon pour hommes. A leur retraite, Brigitte Mailet, leur employée, a poursuivi l'activité en la transférant face à l'église.Aujourd’hui Morgane a pris le relai.
Au n°29, se trouvait une épicerie primeurs de Mr et Mme Lacroix. C’était le spécialiste de la poissonnerie. On reconnaissait Mr Lacroix avec son accent chantant du midi
Au 31, Madame Devy était modiste
Au n°33, derrière sous le porche de la cour commune, la célèbre charcuterie Merceron. Cet immeuble a ensuite été occupé par notre regretté peintre Mr Gouin .
Au n°35, Mme Nau à  l'origine de la boulangerie, puis Mr et Mme Georget exploitée avec l'aide de leur fidèle Mr Riotteau. Plusieurs boulangers se sont succédés Mr Dubuisson, puis Mr Ledu et Mr Dupont qui a perdu malheureusement son bras dans son pétrin. La boulangerie n'étant plus aux normes a été fermée. Pendant de nombreuses années un dépôt de pains a été approvisionné par Mr Claude Couaillier, boulanger du Vaudelnay, avant que la municipalité soutienne la création d'une nouvelle aux normes.
Au 43, un bar, un monument de la commune à l'époque, le rendez vous des footballeurs des années 1950. appelé « Le Pénalty « .Il a était tenu par la famille Bonnet qui a réuni le tabac-journaux, et ensuite par Jacqueline David, la fille.Il fut repris par Madame Bonin et son mari installa à  côté un salon de coiffure pour hommes.Dans la cour commune derrière, Madame Maudoux vendait dans les rues avec sa charrette et était spécialisée dans les ventes de sardines.Juste a côté Georges Houet menait avec dextérité une menuiserie
Au 45, la propriété de l'ancien maire Monsieur Joseph Civrais qui exploitait une entreprise de céréale, engrais. La commune n'ayant plus de boulangerie a acheté l'immeuble dans les années 1990 pour y installer une boulangerie chaude. Seul ce genre d'exploitation pouvait être subventionné par l'Europe, la Région et le Département. Elle est exploitée depuis sa création par Mr et Mme Petel .

La rue de la Collégiale



Une superbe photo historique

Un document exceptionnel que je croyais avoir perdu
Je l'ai retrouvé dans un dossier
Il s'agit de la rue de la Collégiale, non goudronnée
On retrouve les glycines qui confirment que cette fleur était bien plantée à l'époque dans toutes les rues
Une remorque agricole devant la maison de Monsieur Moreau
Dans cette rue, on comptait après la guerre en descendant de l'église sur le côté droit :
Un garagiste (Monsieur Poiraud), à  l'emplacement de l'ancienne poste où a exercé le médecin (aujourd'hui utilisé en gîte), la boucherie de Monsieur et Madame Amand Chiron, la boulangerie de Monsieur et Madame Lemonnier, un tailleur, Monsieur Soulard à  l'emplacement de la maison abattue, un forgeron Monsieur Gautier, (maison Corvez, photographe ensuite), un boulanger Monsieur Janvier. ùùù Monsieur Desvignes lui succédera avant de lui-même céder à  Emmanuel Brosseau pendant trois ans.
Cette boulangerie sera rachetée par trois boulangers Messieurs Georget et Lemeunier du Puy Notre Dame et Raymond Couaillier du Vaudelnay à  condition que le four soit détruit pour supprimer une concurrence
En continuant un menuisier (Monsieur Levot), où se trouve le mur du parking
C'est à cet endroit que se trouvait la maison où est né le général Quétineau dont j'ai retracé la vie récemment
En poursuivant l'épicerie (Monsieur Cady et ensuite Monsieur Desnouhes), une seconde épicerie (Madame Pouponneau), une troisième (Monsieur Guillou) et un garagiste (Monsieur Mary, puis Mr Poirier) en face du bar les Variétés
Côté gauche un notaire (Monsieur Monnier), une banque et à  la place de Monsieur Lhommeau (la maison du Kiné aujourd'hui en locatif), une couturière/coiffeuse, Madame Ida Fardeau .
Quand cette dernière s'arrêta, Monsieur Capel commencera sa cordonnerie avant de se transférer rue Notre Dame
Pour terminer le bar de Madame Legout (Le Variété aujourd'hui) qui a connu pour chaque génération les amis de Jojo, Lulu, Sonia et aujourd'hui Ponpom
Le parking du Prieuré n'existait pas
Il a été réalisé avec le mur en moellon et la plaque "Parking du Prieuré" en 1991 par Eric Deschamps
Il existait alors une cour commune (avec une couturière Madame Cantet) et de nombreuses maisons aujourd'hui abattues
On accédait par un porche (photo du dessous) qui a été remonté et restauré au Domaine du Moulin Biguet

Pour compléter les commerçants de ce quartier, en prolongeant rue Saint Denis, on trouvait le bourrelier Monsieur Bourdin et l'épicerie de Madame Michelet
A l'angle de la rue des Ducs d'Aquitaine et de la rue du Parc existait la menuiserie de Monsieur Gasté dont la fille Alice officiait sur l'harmonium de l'église
Cette menuiserie fut vendue à  Georges Houet et a été remplacée en partie par le Crédit Agricole, avant qu'il ne soit transféré rue des Hotels



Une anecdote :

Bernard Poiraud, le garagiste, avait une Peugeot 203 immatriculée 1 A 49

28 Janvier 2025 70 ans du CSP

Par Dominique Monnier, lundi 27 janvier 2025 à 07:06 :: Informations cantonales

LE PUY NOTRE DAME

Historique du club de football (C S P )

En ce début d'année, nous avons peu d'informations générales
C'est pourquoi j'ai cherché dans mes archives de vieux dossiers qui peuvent intéresser tous les jeunes et anciens jeunes de la commune
J'ai retrouvé un document établi par Benoît Monnier pour les 70 ans du CSP qu'il m'avait confié et je vais donc en profiter pour vous renouveler la mémoire pendant cette semaine
Bien entendu la suite vous la connaissez puisque maintenant les deux clubs du Puy Notre Dame et du Vaudelnay forment une entente qui marche bien et qui a été préparée avec bonheur et réussite
C'était d'ailleurs la seule façon de survivre puisqu'il s'agit maintenant du plus gros club de l'ancien canton de Montreuil Bellay qui possède maintenant une école pour les jeunes , labellisée par la fédération
Et qui plus est, cette entente commence sérieusement à se développer côté féminin
Bravo à tous
Je vais donc vous rapporter cette semaine les 70 ans du CSP du Puy Notre Dame

HISTORIQUE DU CLUB



Les couleurs du club en noir et blanc n'ont jamais varié jusqu'à la création de l'entente

Année 1933

Avant cette année 1933 une société de football se monte avec l'aide de l'instituteur.
Elle durera une année avant que plusieurs discordes en sonnent la fin

Année 1934

Quelques protagonistes de l'équipe de 1933 font appel à René Gay pour créer un club.
Ils choisirent Monsieur Alexandre Cholet comme 1er président.
Le terrain se trouvait au niveau de l'entreprise de champignon, près de la route de Brossay
L'équipe était constituée de :
Gardien : "Claude Mouche", (le père de Robert Colas)
Arrières : Turquois, Roger Chalon
Milieux : René Chiron, René Gay, Jean Plaud
Avants : Gérard Anger dit Polite, Charles Babin

Cette équipe ne dura qu'un an. La deuxième année, le club vit arriver des renforts, de nombreux garçons d'Argenton l'Eglise.
Ils jouèrent ensemble jusqu'en 1936/1937. Cette équipe prit fin avec les départs à l'armée et ceux des joueurs d'Argenton qui retournèrent chez eux.
Durant ces années, le club joua sur un terrain situé au carrefour des Caves, route de Doué. Le CSP participa au championnat appelé coupe Gambardella. Il y retrouva les équipes de Montreuil Bellay, la Jeanne d'Arc de Saumur, Doué la Fontaine, Vihiers et Varrains.

Année 1942

Nous sommes en guerre et beaucoup de jeunes s'ennuient. Autour de René Gay, le club renaît. Un nouveau bureau est constitué
Monsieur Legout, le cafetier de l'époque, assure la fonction de président à la place de Monsieur Cholet, décédé. Cette équipe eut beaucoup de mérite puisqu'elle dût faire certains déplacements à vélo à la suite des réquisitions de voitures pour la guerre.
A domicile, le stade se trouvait face au terrain actuel, sur les vignes de Monsieur Aupy.
L'équipe déménagea rapidement pour jouer ensuite sur un terrain situé à côté du Moulin de l'Horizon. Les vestiaires étaient originaux, puisque tout le monde se changeait dans le moulin (aujourd'hui disparu)
L'équipe était constituée de :
Gardien : Victor Lepidi
Arrières : Paul Boivin, André Guyard (frère de Pierre)
Milieux : René Guyon, René Gay, Roger Segret
Avants : Gérard Anger, Robert Cassin, Legeai, Pierre Chat

En raison de nombreuses maladies et de nombreux blessés, l'équipe dut s'arrêter à la fin de la saison



De gauche à droite,
Debout : Pierre Chuat, Emile Riotteau, Victor Lepidi, Marcel Segret, Lucien Liotard, Joseph Lacroix, Serge Guillon
Devant : Polite, Robert Cassin, Pierre Guyard, Victor Pionneau, Bottemer

Année 1947

Cette grande année viticole coïncida avec la reprise du club sur l'idée de Pierre Guyard.
Le premier président en fut Monsieur Chuat et le trésorier Monsieur René Gay
Dans ces années 1940, certains noms parlent encore au souvenir des anciens sportifs :
Mrs Desforges, Serge Guillon, Emile Riotteau ou encore Serge Coron, qui fut le dernier capitaine.
En effet en 1952 le club s'éteint une fois de plus par manque d'effectif.

Année 1961

La renaissance
C'est la grande renaissance du CSP
Emmené par Claude Landais, une poignée de jeunes gens décida d'aller trouver Mr Le Corre pour remonter le club
Il en prit la présidence. A ses côtés, Paul Boivin assura la fonction de vice président, Marc Froger et Gaby Cherriau, celles de secrétaires et Bernard Hay, celle de trésorier.
Nouveau bureau, mais également nouveau terrain. L'équipe fanion joua pendant trois ans sur un terrain situé à la place de l'ancien silo de la SCPA.
Ce n'est qu'en 1963 que la mairie décida d'acheter un terrain près du petit Bois pour l'aménager en stade.
Les vestiaires seront construits également à cette époque. Nous les utiliserons 41 ans
L'équipe était constituée de :
Gardien : Gérard Chiron
Arrières : Julien David, Jean Mennuet, Noël Bordier
Milieux : Claude Guyon, Guy Landais, Claude Landais, Guy Gobain, Jean Chalon
Avants : Bernard Poirault, Gilbert Le Corre, Gérard Noël, Marc Froger, Bernard Hay
Il faut ajouter Michel Desnouhes, Pierre Grivault, Gaby Cherriau, Jean Guilbault.

Anecdote particulière en 1961. Le jour de Noël (car on jouait à Noël à cette époque), il y eut un verglas historique et tous les joueurs se sont retrouvés avec le haut du crâne gelé.

Année 1962

Délibération du Conseil municipal du 26 mars 1962
décidant l'acquisition du terrain de football
pour le prix de 15.000 Nouveaux Francs de l'époque,
au lieu et place du terrain Albert qui semblait trop cher



Année 1963

Délibération du Conseil municipal du 28 mars 1963
pour une demande de subvention pour l'aménagement du terrain
(coût prévisionnel 40000 NF)
et décidant de le mettre à disposition des écoles et des associations



Années 1966/1969

Les années Buffard
Norbert Buffard prend la présidence du club.
Ces années seront prolifiques puisque sous sa houlette, secondé par Michel Toussaint au poste d'entraîneur, puis par Robert Meuris, l'équipe passera de la 3ème division à la 1ère.
Dans cette équipe on trouva des joueurs tels que Michel Moulin, Pierre Martel, Paul Ligonnière, René Gay, Jean Claude Baudry, Roger Letheuil, Jean Pierre Deschamps, Patrick Crottereau, Jacky Clée, Maurice Cauty, Philippe Martel, Marcel Derouineau, Patrick et Bruno Buffard et aussi Dominique Monnier, notre ancien maire.
Dans cet esprit de victoire, il est plus que temps d'avoir une buvette. C'est chose faite en 1967.
Elle sera située, encore aujourd'hui, près de petit bois



De gauche à droite:
Debout : Marcel Rangeard, Le docteur Pape, Jacky Riotteau, Guy Gobain, Julien David, Jeannot Rangeard, Jacques Trompé, Maitreau, Roger Chalon, Monsieur Le Corre, président
Devant : Jean Chalon, Jean Claude Baudry, Roger Leteuil, Gilbert Le Corre, Dominique Monnier



De gauche à droite:
Debout : X, Trompé, Jean Claude Baudry, Fardeau, Pierre Martel, Michel Moulin, Patrick Buffard, Robert Meuris, l'entraineur
Devant : Moreau, un militaire nommé Breton, Jacky Moulin, Jacky Riotteau, Paul Ligonnière, un militaire nommé Pétrogali, Marcel Derouineau, Dominique Monnier



Robert Meuris, entraineur, avait joué 58 matches avec le SCO d'Angers,
marqué 6 buts et avait été sélectionné 3 fois en équipe de France
Le goal de l'époque ne figure pas dans la liste.
Il s'agissait de Philippe Martel qui avait été demandé par le SCO d'Angers

Années 1970/1975

Début de l'ère Paul Boivin
Près de 10 ans après la reprise du club, il ne reste que deux membres de l'équipe dirigeante à demeurer dans le bureau,
Paul Boivin qui devient président et Bernard Hay, trésorier. L'abbé Lambert les rejoint comme secrétaire.
L'équipe fanion constituée de Philippe Martel, Noël Deschamps, Claude Lecomte, François Chiron, Marcel Noël
Robert Derouineau, Jean Claude Baudry, Jean Louis Gauthier, Jean Claude Houet, Jean Pierre Cartier, Maitreau, Roger Letheuil
M.Delaunay, Maurice Cauty atteindra la 1ère division en 1971, avant de redescendre en promotion de 1ère division au cours de la saison 1972/1973



Paul Boivin, le mythique président du CSP, bénévole, traceur de terrain
homme à tout faire et qui a toujours travaillé dans la discrétion

A noter que le CSP possédait à cette époque une équipe cadet dite "invincible" qui grâce à leur ancien instituteur, Mr Rabergeau, leur entraîneur, se fit agréablement remarquer. La relève était prête



De gauche à droite:
Debout : Raguin, Augereau, Guy Derouineau, x, Didier Martin, Jean Luc Chagneau, Martin, Derouineau, Monsieur Chagneau, Paul Boivin
Devant :Martin, x, x, x, Gilles Derouineau, x, Martin

Années 1975/1988

L'Europe et les années noires
Jusqu'au début des années 80, l'équipe se maintiendra en promotion de 1ère division.
Petit à petit les cadres de l'équipe arrêtent (J Luc Chagnaux, les "Martin", les "Augereau", Cauty, Gilles et Guy Derouineau...).
S'ajoute à cela la création du club du Vaudelnay en 1976.
La relève n'étant pas prête, il va s'en suivre plusieurs années de disettes et de descentes. Le club touchera le fond en 1988 en descendant en 3ème division de district.
Heureusement sous l'impulsion de leur président Laurent Augereau (entrecoupés de six mois de présidence de Roger Maulion dit Papy) et malgré les défaites, les joueurs ont su garder les vertus du club "courage et convivialité" pour maintenir une complète et compétitive afin d'attendre la relève. Tirons notre chapeau aux : Frédéric Desnouhes, Pierrot Sauvêtre, Patrick Segarra, Joël Lemercier, Daniel Desnouhes, Jacques Defois, Nicolas Cherriau, Michel Oger et consorts. C'est peut être grâce à eux que le club a survécu.



Une rencontre à l'étranger

En parallèle le bureau du CSP est très actif.
Sous l'égide de Paul Boivin, de Laurent Augereau et de Michel Maertens, responsable de l'Entente Sud Saumuroise de 1978 à 1987, de nombreux tournois internationaux vont être réalisés en accord entre les clubs du Puy, Nueil, Coron, Somloire, Cléré, Martigné.
A noter que les clubs visiteurs aimaient être reçus au Puy pour son accueil chaleureux.
En 1978, les cadets de l'entente réalisent un échange avec une équipe d'Angleterre.
Ensuite l'Entente Sud Saumuroise, dirigée par Michel Maertens participera aux tournois juniors avec les équipes d'Ostrava (Tchécoslovaquie), Monschau, Kalterherberg, Eicherheld, Bonn (Allemagne) Feurs (près de Saint Etienne) Entente Arabe, Saint Imier et Genève (Suisse) Haarlem (Hollande) Hondarribia (Espagne) Jersey, Breth (Belgique) et les Ponts de Cé.
En 1983, lors du tournoi du Puy, les huit équipes se sont retrouvées pour déjeuner à la Cave Maillet, soit 150 personnes. Ambiance assurée



De gauche à droite:
Debout : Michaël Gaschiniard, X, Fredo Desnouhes, Patrick Segarra, Toua Ly, Sébastien Fouassier,
Devant :Daniel Desnouhes, Pierre Sauvaitre, Derouineau, Joël Lemercier, Fabien Ledu



De gauche à droite:
Debout : Hubert Elliau, Benoît Monnier, Yann Cartier, Dominique Dutour, Thierry Letrange, Guillemet, x ,Michel Oger
Devant : Jean Luc Mignot, Fabrice Morin, x, x, Benoît Sifi, Christophe Griffaut, Jean François Guéret

Inauguration de la salle de sports
Il faut retenir l'année 1981 qui allait marquer un changement considérable pour les sportifs du Puy Notre Dame, Vaudelnay et Saint Macaire du Bois
En effet c'est à cette époque que la municipalité entame la construction de la salle de sports, sans le club house et les vestiaires actuels
Il faut se souvenir que c'était la folie du tennis après la victoire de Yannick Noah à Roland Garros
De nombreux joueurs squattaient la salle de Montreuil Bellay, les basketteuses n'avaient que des terrains extérieurs et les footballeurs aucun terrain de repli pour l'entrainement en cas de pluie
Cette salle qui comprend deux terrains de tennis et de basket aura été très utile pour les clubs et pour l'entrainement des footballeurs en salle
Il a donc été créé un club omnisports dont la présidence a été assurée par Dominique Monnier. Ce club avait pour mission de gérer la répartition de la subvention communale entre les clubs et les horaires d'utilisation
Il faut dire qu'à l'époque le club de tennis comptait 120 licenciés
La salle sportive a donc été inaugurée en grande pompe par toutes les sections qui avait préparé des matches de tennis, basket et football.
Le représentant de jeunesse et sports était présent avec le sénateur maire de Saumur, Jean Paul Hugo, le député Jean Bégault et Pierre Guyard, le maire, avec son conseil municipal
J'avais réussi à faire venir comme invitée d'honneur, une amie Carole Varenne qui était speakerine de la télévision
J'ai retrouvé les photos de cette inauguration (sous une chaleur étouffante) qui rappelleront à beaucoup de bons souvenirs même si nous avons quelques années de plus



Carole Varenne, Dominique Monnier et Jean Jourdain, conseiller municipal



Pierre Guyard, maire, Carole Varenne et le représentant du ministère de la jeunesse et des sports



Signature du livre d'or



Le match de football



Deux sénateurs Chupin et Hugo étaient présents



Le match de basket



Paul Boivin et Monsieur Maertens



La musique du Puy Notre Dame existait encore



Le match de volley



Tout le pays était présent

Année 1988

Plusieurs juniors arrivent en équipe première.
Aidés de quelques anciens, le CSP retrouve une division un peu plus honorable
Elle monte deux années de suite et demeure en D2 jusqu'en 1997 où l'équipe rechuta en P2
Heureusement une jeunesse talentueuse pointa le bout de son nez au bon moment
Il était alors temps pour ces "jeunes anciens" de laisser leurs places



Des têtes connues

De ces 10 années différentes dates sont cependant à retenir
Le CSP retrouve l'Europe. Nous partons 3 jours à Kalthererberg en Allemagne
Que de bons souvenirs et que la bière était bonne !


Cherchez, je vous donne des noms dans le désordre
Gourdon, Moron, Crottereau, Maulion, Gaschiniard, Sifi

Année 1989

Réception des allemands de Kalthererberg
Que de bons souvenirs et que le cabernet était bon!!!



Fête en Allemagne

Année 1993

Nouvel entraineur : Tcha Tcha

Année 1995

Laurent Augereau président depuis 12 ans laisse sa place à Hugues Martin pour une année



Marcel Derouineau, fidèle parmi les fidèles
Du joueur des années 60, il était un fervent bénévole
Depuis son décès, un tournoi porte son nom

Année 1996

Descente en P2
Pendant ces 10 années beaucoup de joueurs sont passés au club.
Nous retiendrons essentiellement Didier Martin, gardien de légende du CSP, tout comme Philippe Martel durant les années 60/70
Benoit Sifi, Benoit Maingret, Franck Gourdon, Michel Oger, Hubert Elliau, Jean François Guéret, Benoît et Arnaud Monnier, Michel Martin,
Christian Girardeau, Christophe Griffaut, Christophe Moron, Fabrice Morin, Yannick Maullion, Joel Guedon et biens d'autres encore
Mention spéciale également à Dominique Dutour qui assura plusieurs années les fonctions de capitaine et d'entraineur seniors et jeunes avec compétence et professionnalisme



Laurent Augereau, président pendant 12 ans
On reconnait les joueurs de gauche à droite
Bertrand, x, Civrais, Derock, Houet, Cartier



Encore une équipe connue de tous, de gauche à droite:
au premier rang :Michel Oger, Marc Torto, Dominique Dutour, Benoit Sifi, Jean Francois Guéret, Joel Guédon
au second rang : Thierry Letrange, Didier Martin, Benoit Maingret, Benoit Monnier, Martin, Arnaud Monnier, Pierre Raguin



Michel Murian, encore un bénévole, aussi dévoué au foot et au grand prix rétro

Année 1997

Ascension vers les sommets
Avec comme nouvel entraineur Guy Lepeintre, une équipe talentueuse, qui avait fait parler d'elle en équipe de jeunes, arrive en équipe 1ère
1997 sera pour eux le début de plusieurs années de sacres et de victoires.
Il faut dire que ces joueurs ne se sont jamais quittés et ont tout gagné en poussins, minimes etc
Qualifiés en jeunes poussins au célèbre tournoi de Guérande, ils avaient été éliminés en demi finale par Saint Etienne
Qui plus est, ils venaient de gagner leur quart de finale contre Marseille et avaient été appelés aussitôt pour la demi, sans aucune récupération
En seniors cette équipe montera de 3 divisions en 3 ans et 4 en 5 ans pour accéder en 2002, 26 après, à la 1ère division de district
Le club ne se fit pas remarquer seulement en championnat.
La culture de la victoire se fit sentir également en coupe
En 1998, l'équipe fanion alors en 2ème division atteindra le sixième tour de la coupe de l'Atlantique
En 2000, elle ne sera éliminée qu'au septième tour
Ce n'est que la réserve du SCO d'Angers, 5 divisions au dessus, qui réussira à les éliminer.
Dans cette euphorie de victoires, l'équipe réserve atteint à son tour, en 2001, les demi-finales de sa coupe.
L'équipe loisirs se mit elle aussi à faire des miracles.
Elle réussit l'exploit de parvenir en finale de coupe



La célèbre équipe de poussins qui a tout gagné
de gauche à droite:
au premier rang : Yohan Petit, Christophe Oger, Nicolas Fouassier, Pierre Monnier
au second rang : Damien Got, Jean François Houet, David Bertrand, Anthony Fouet, Morgan Cartier



Elle se dessine un peu plus en minimes
de gauche à droite:
au premier rang : Cyrille Filiatre, Jean Francois Leclerc, Pierre Monnier, Jean François Houet, Damien Got, Nicolas Gachelin
au second rang : Jean Claude Houet, Alexandre Duvert, Yohan Petit, Sylvain Cauty, Anthony Fouet, Christophe Oger, Nicolas Fouassier, Jérome Prigent, Michel Oger

Années 1998/2004

Inauguration du Club House
De toutes ces années préparatoires, la récompense arriva lors de la saison 2001/2002, saison où le club accéda à la 1ère division.
Avec son football offensif, l'équipe première gagna le challenge de l'offensive avec 113 buts marqués
Elle gagna le droit de passer deux jours dans le fief du football français à "Clairefontaine" pour y disputer les finales nationales de cette compétition.
A cette occasion, les joueurs ont pu côtoyer de célèbres personnalités tels que Papin, Lemerre ou Jacquet.



L'équipe du CSP qui a visité Clairefontaine

Voici maintenant deux ans que nous jouons les premiers rôles en 1ère division.
Après Fernand Campos, c'est aujourd'hui Thierry Goiset qui gère l'équipe, aidé dans sa tache par Benoît Maingret, président depuis l'an 2000
Depuis l'ossature n'a quasiment pas changé.
Avec quelques recrues et la génération montante, peut être, dans quelques années, pourrons nous viser encore plus haut
Il est vrai que depuis 2004, nous possédons des infrastructures adaptées avec un superbe club house



On fête la montée en première division

L'équipe de 1997 à 2004

Gardiens : Sébastien Péan, Stéphane Cauty
Arrières : Christian Michelet, Christophe Oger, Freddy Got, Tony Derock, David Bertrand, Yann Cartier, David Menoret, Fernand Campos
Milieux : Thierry Merceron, Damien Got, Jean Charles Houet, Jérémy Gourdien, Anthony Derouineau, Ludovic Brou, Morgan Cartier, Christophe Marcheteau, Aurélien Rpiailt, Pierre Monnier
Attaquants :Jean François Houet, Anthony Fouet, John Boero Jacques Warwines, François Civrais

A la suite de la montée en Première division, le CSP continuait à utiliser avec le basket des vestiaires préfabriquées indignes de la réputation du club
C'est alors que la municipalité a décidé en 2003 l'agrandissement de la salle de sports en construisant des vestiaires aux normes exigées par les fédérations et un club house, avec accès direct sur la salle d'un côté et sur le terrain de football de l'autre
Un an plus tard c'était l'inauguration
Cela a permis a la commune d'obtenir un complexe sportif de qualité permettant de recevoir des matches de haut niveau en raison de l'homologation du terrain



La visite des locaux



Jean Touchard, conseiller général et maire de Parcay les Pins, donne le coup d'envoi

(à suivre, inauguration du terrain d'honneur et création de l'entente)

LUNDI 27 JANVIER 2025

LE PUY NOTRE DAME

Nos commerçants et artisans

Bar "Le Variété"



C'est une institution dans la commune, célèbre à des kilomètres à la ronde.
Il a connu plusieurs époques célèbres dans son histoire :
celle de Mme Legout, puis celles de Jojo, de Lulu, de Sonia et aujourd'hui celle de Ponpom et Carine
Une belle et grande période car en place depuis quelques années, on a l'impression qu'ils ont toujours été là
Situé en plein cœur du village, "Le Variété" vous propose une restauration traditionnelle.
Profitez également du bar ainsi que de plusieurs services (presse, tabac, poste, jeux, animations dans la rue de la Collégiale parfois)
Il est fermé le mercredi mais ouvert comme le boulanger le dimanche matin.
On a de la chance dans cette commune
Bravo à Ponpom et Carine et merci à eux

26 janvier 2025 boule de fort

Par Dominique Monnier, dimanche 19 janvier 2025 à 07:10 :: Informations cantonales

LE PUY NOTRE DAME

Ecole "La Bonaventure"



Beaucoup d'exposants, ce dimanche matin, de quoi trouver son bonheur !



VENDREDI 24 JANVIER 2025

LE PUY NOTRE DAME

Nos commerçants et artisans

La boulangerie Petel



Vous ne le voyez pas car il travaille sur l'arrière du magasin
Mais avec son autorisation je vous présente Franck Petel, notre boulanger, qui nous régale
Et il faut le remercier car il est le seul avec son épouse à ouvrir sa boulangerie le dimanche
Sur Montreuil Bellay tous les pétrins sont clos ce jour là
Comme cela est de plus en plus rare il mérite nos remerciements

Souvenirs d'une visite de classe en 2013



La classe de CP de Willy Aumont

L' Ecole du Puy Notre Dame "La Bonne Aventure" s'intéresse à  faire découvrir les habitants
de la Commune qui ont donné leur vie pour la France pendant les différentes guerres
dont celle de 1914 dont nous fêtons le centenaire aujourd'hui
Les instituteurs s'intéressent au devoir de mémoire et ont visité avec les écoliers
le monument aux morts de la Commune

Association du Patrimoine

La boule de fort

Lors de la dernière association du patrimoine, on a encore parlé du nombre de jeux de boules de fort qui existaient sur la commune
J'avais déjà rédigé un article paru sur un bulletin municipal mais on s'aperçoit que la mémoire est très faillible
Je reprends donc cette rédaction pour rafraichir notre mémoire
Le dernier jeu de boules de forts du Puy Notre Dame était en terre battue.
Il appartient à  la société des Arts qui était en dormance suite au contexte sanitaire
La boule de fort est un jeu de boule traditionnel du Val de Loire.
La boule utilisée a son centre de gravité légèrement décalé (côté fort) par rapport à la bande de roulement (cercle de métal), ce qui a pour conséquence qu'elle ne suit jamais une trajectoire rectiligne, tandis que le terrain aux bords relevés, extrêmement roulant, l'a fait en outre lentement zigzaguer.
Il fallait d'ailleurs de la place pour exercer son loisir favori
Avant la guerre et jusque dans les années 1950, notre commune possédait de nombreux terrains
On en dénombrait au minimum neuf
Les deux derniers en activité ont donc été celui de la société des Arts en descendant la rue Notre Dame, avant la boulangerie et l'autre qui se situait, rue de la Mairie, à côté de l'ancienne école des filles
Dans les années 1950, ces deux sociétés se concurrençaient, les Arts avaient comme adhérents de nombreux ouvriers et celle de la rue de la mairie dénommée «Les Bas de Soie» regroupaient de nombreux notables.
Le patronage avec la société Saint Louis avait également son jeu en lieu et place de la bibliothèque actuelle et du club des anciens.
Nous n'avons pas connu les autres en activité mais on retrouve très bien leurs traces
Un jeu derrière la maison de notre ancien maire Patrice Mouchard, rue de la Mairie
Un jeu au carrefour de la rue des Picards et de la rue du Perdriau dans une maison appartenant à Eliane Neau
Un jeu, rue des Picards, à  l'ancienne maison de René Chiron, aujourd'hui André Nau
Un autre situé derrière la maison Zénon, aujourd'hui Nicolas Fouassier, rue des Picards, à l'ancienne école de musique
Un jeu à Sanziers à la maison de Monsieur Verny
On a entendu parler d'un jeu à Chavannes mais nous n'arrivons pas à le situer
Les femmes n'avaient pas le droit de jouer.
Seules deux femmes pouvaient assister, la première la concierge qui était toujours une féminine et Fanny.
En réalité il s'agit d'une expression «Embrasser Fanny» qui était utilisée lorsque le score final de la partie était de 13 à 0
Dans ce cas le perdant devait embrasser les fesses d'une statuette qui trônait dans toutes les sociétés.

MERCREDI 22 JANVIER 2025

SAINT MACAIRE DU BOIS

Voeux de la municipalité



Monsieur de Boutray, maire, a présenté ses voeux à la population vendredi dernier
Ila souhaité à la population de meilleurs aléas climatiques pour les professionnels de l'agriculture
Il a insisté pour que le réchauffement climatique de la planète soit pris au sérieux par nos hommes politiques
Il a répertorié les événements qui ont marqué l'année 2024 et dévoilé les projets 2025
Il a indiqué que la trésorerie de la commune était très satisfaisante grâce à une gestion 2024 très rigoureuse
Cela nous change de notre politique nationale car les maires des petites communes sont des gens sérieux
Les achats et dépenses d'entretien ont diminué de 35000€
Les emprunts ont été raisonnés
Ainsi en 2024, 600.000€ ont servi à rénover le cimetière, à refaire des fossés et des chemins, terminer des travaux d'assainissement à l'Humeau de Braye En 2025 la municipalité a prévu des travaux au centre bourg avec incitation à diminuer la vitesse
Il faudra également vanter les mérites de la commune pour vendre les terrains à bâtir des Bouchettes
Les animations avec l'association Gabol seront reprises
Le maire a précisé son inquiétude devant la diminution inquiétante des élèves de l'école
La cérémonie s'est terminée par une intervention d'Eric Mousserion, vice président de l'agglomération de Saumur, Présent

MONTREUIL BELLAY

EHPAD, vu sur le site de la ville



La nouvelle maison a fière allure

Ce mardi 14 janvier, plus de 300 personnes, parmi lesquelles le Maire, des élus, les familles de résidents et de futurs résidents, ont pu découvrir Les Coquelicots, le nouvel Ehpad de la ville lors de ses portes ouvertes.
Cette résidence moderne et lumineuse pourra accueillir dès le mercredi 29 janvier 91 résidents en hébergement permanent, soit 22 de plus que l'Ehpad actuel.
Les chambres de 20m2 seront réparties entre six unités faisant honneur au patrimoine de la ville : les Remparts, le Château, la Chaussée, le Moulin, les Nobis et le Prieuré.
Les salons thématiques permettront aux résidents de se retrouver pour jouer, écouter de la musique, lire un livre ou encore regarder la télévision.
Un salon des familles, situé au rez-de-chaussée et donnant sur le jardin de la résidence, permettra à chaque résident de passer des moments conviviaux avec ses proches.
Quant aux professionnels, ils verront leurs conditions de travail s’améliorer grâce à la qualité des infrastructures et à l’ergonomie du nouveau matériel.
Une excellente nouvelle pour "le bien vieillir" à Montreuil-Bellay.



Monsieur le Maire, Marc Bonnin, visite le bâtiment

MARDI 21 JANVIER 2025

LE PUY NOTRE DAME

Voeux de la municipalité



La salle était pleine

Vendredi dernier la salle des fêtes était comble pour les voeux de la municipalité
Il faut dire que le programme était chargé mais mené de main de maître par les deux conseillers chargés de la présentation, Flora Derouineau et Benoît Monnier
Madame la Maire a ouvert la cérémonie en remerciant conseillers, pompiers, associations et bénévoles
Puis nous avons eu droit à 4 chansons délivrées par la chorale de Bellevigne les Châteaux
L'ambiance était lancée mais il a fallu revenir à des choses plus sérieuses.
Chaque responsable de commission a exposé le travail de l'année 2024.
Ainsi Marc Bonnet a présenté les chantiers de voirie, les bâtiments Eric Chouteau, Marline Bruneau, le cimetière et la bibliothèque, Benoît Monnier les sports, Tourisme et culture Sylvie Martin et Flora Derouineau la communication.



La Chorale de Bellevigne les Châteaux

L'essentiel de la voirie a connu son programme habituel auquel il faut rajouter quelques caves qui se sont écroulés par surprise
Pour les bâtiments communaux, il faut noter que les quatre locatifs situés au dessus de l'école ont été entièrement rénové et loué par Saumur Habitat
Les études continuent toujours pour le lotissement de la Providence qui est envisagé en eco quartier
Le cimetière avait été enherbé l'année dernière et cette année toutes les allées ont reçu un nom de fleurs pour mieux s'y retrouver
Du côté des sports après l'inauguration du City Parc, l'année passée, Benoit Monnier a annoncé que dans la deuxième quinzaine de janvier 6 éléments fixes b (vélo, rameur, etc) seront installés dans le parc de la mairie et pourront être utilisés gratuitement par tous les habitants. De même le parcours de santé sera rénové
Ensuite la commission tourisme a fait le point de toutes manifestations. Il en est ressorti que de nombreuses associations travaillent main dans la main dans une parfaite entente
C'est le cas entre Puy sens culturel, le Patrimoine, l'Appep et les Santons. La parfaite entente est la cause d'une meilleure efficacité et est remarquable sur la commune.
Madame le Maire a ensuite signalé l'implantation d'un institut "Un instant pour soi" qui s'est installée à côté du salon de coiffure
Une nouvelle intervention groupée entre le Patrimoine, l'école et les parents d'élèves.
Ils ont précisé les réalisations effectuées avec les enfants (visite de l'église et du village), création par les enfants d'un village cartonné et exposé au salon du livre
L'école a choisi cette année le thème "Patrimoine" et un projet de course au trésor avec le Patrimoine
Les exemples sont nombreux dans la commune avec le Patrimoine et les santons qui ont rénové la vierge de la route de Doué et le saint Louis de la bibliothèque
Avant le discours de Mme le Maire, le centre social de Montreuil Bellay a présenté le travail qu'il réalise pour les communes
Ensuite Mme Isabellon a pris la parole Elle a précisé que la première tranche de la rue Notre Dame et pratiquement terminée et la seconde va se réaliser au cours de 2025, ce qui est un dossier d'importance pour un budget tel que celui de la commune
Elle a précisé qu'une étude a été faite pour savoir le montant a engagé si on voulait restauré entièrement l'église
Le montant est astronomique puisqu'il est estimé à 7.240364€
Bien entendu tous les travaux ne sont pas urgents et comme l'église est classée l'état, la région et le département participent à hauteur de 80% mais cela dépend de leur budget. Pour cette année et l'année prochaine c'est le chiffre de 342.060€ qui sera consacré en travaux d'urgence sur la salle Sainte Anne (étalement sur deux années)
De même l'ouverture de l'épicerie API est programmée au printemps 2025, au bord de la route de Montreuil , vers la caserne des pompiers



Le capitaine remet l'écusson à Mme la Maire

Ella a d'ailleurs indiqué que cette année un prêt important se terminait et qu'il laisserait en contre partie des possibilités d'investissements pour la commune
Le Puy Notre Dame étant jumelé avec les Dragons de Fontevraud, le capitaine représentant la caserne a remis à la commune l'écusson du régiment qui sera exposé en mairie
L'habituel vin d'honneur a clôturé la cérémonie