LE PUY NOTRE DAME

Anniversaire de la naissance du Saint Vincent ponot

Le saviez vous

Il est né voilà 34 ans
Quand vous promenez dans la cour de la mairie, arrêtez vous derrière le bâtiment abritant la bibliothèque
Vous y découvrirez une statue qui sommeille dans un coin de mur depuis le 22 janvier 1991
Il s'agit d'un Saint Vincent taillé par Eric Deschamps, un jeune ponot tailleur de pierres
Village vigneron la commune n'avait plus fêté le patron des vignerons depuis de nombreuses années
En 1990, le jeune municipalité et le comité des fêtes avaient décidé de renouer avec cette tradition
Des plans de vigne avaient été plantés par de nombreuses personnalités et par les vignerons
Ce modèle de plantations sera repris ensuite par Aubigné sur Layon
L'année suivante on inaugurait donc l'oeuvre de notre jeune artiste qui fut béni par l'abbé Lirondière , curé de la paroisse
Pour se remémorer cet événement, j'ai retrouvé les articles des journaux de l'époque qui rappelleront de bons souvenirs à certains.
Les années suivantes la Saint Vincent sera fêtée dans la cave de la famille Boivin située au bord de la descente de Cix en partant de la rue de Compostelle
Bonne Saint Vincent à tous, Mesdames et Messieurs les Vignerons





de gauche à droite :
René Renou, viticulture, Dominique Monnier, Maire,
Eric Deschamps, sculpteur, Maurice Roulleau, adjoint,
François Louvet, directeur du collège agricole
et chevalier du Bellay



Bulletin municipal

Le dernier vient de paraître
Comme d'habitude , il est de qualité et j'en ai extrait les articles qui peuvent intéresser les autres communes

Frelon asiatique
La protection de la population contre le frelon asiatique est utile pour préserver à la fois notre biodiversité et la sécurité des individus
Parmi les stratégies de lutte, le piégeage au printemps permet de réduire les populations de frelons en piégeant les reines fondatrices.
Il peut être pratiqué par tous, encadré par une collectivité ou la filière apicole pour plus d'efficacité et de sécurité.
Les pièges préconisés sont équipés sont équipés d'une grille calibrée pour limiter l'entrée des insectes non ciblés et autoriser leur sortie.
Il sont munis d'une protection autorisant l'accès à l'appât pour éviter la noyade des insectes non ciblés.
La destruction des nids est l'autre moyen d'action auquel peut contribuer le grand public en repérant et en signalant les nids primaires et secondaires à la mairie, afin de faciliter leur destruction. Ces actions collectives permettront de protéger les pollinisateurs et d'assurer la sécurité de la population humaine

Repas à domicile - Livraison et modalités
Les inscriptions s'effectuent auprès du service de livraison du Centre Hospitalier de Doué en Anjou
La durée minimale d'inscription est de 15 jours et la commande minimale de 3 repas par semaine
Suite à votre inscription, le premier repas sera livré dans un délai maximal de 4 jours
Tarif par repas 10,10€ avec possibilité d'une aide par le Conseil Départemental suivant vos revenus
Renseignez vous auprès de votre mairie

Les commerces au Puy Notre Dame
Un article intéressant nous indique tous les commerces ayant existé entre les années 1950 et 2024 dans la rue Notre Dame
Je le reprends :
Dans cette liste, il a été omis un commerce qui était situé entre la boucherie charcuterie Merceron et l'épicerie Lacroix, dans l'immeuble du numéro 31
Il s'agit d'une modiste dénommée Madame Devy
Ayant également travaillé sur la rue de la Collégiale où existait également de nombreux magasins, je vous en donnerai prochainement la primeur

Les commerces de 1950 à 2020 - Rue Notre Dame

En parlant de notre commune, on parle souvent de la ville du Puy Notre Dame.
Ce n'est pourtant qu'une petite commune comme les autres au niveau de sa population. Il y a une explication à cela. En premier lieu c'était une ville close où les habitants des alentours venaient se réfugier en cas d’attaque extérieure. On trouve encore des traces visibles des remparts du côté de la rue Saint Julien. En second , un lieu de pèlerinage susceptible de provoquer du commerce ce qui était le cas. Cela explique la configuration de l'urbanisme différent des communes voisines avec des maisons hautes à deux ou même quelquefois trois niveaux. Les commerces occupaient les rez-de-chaussée d'immeubles sur la presque totalité de la rue principale, dénommée rue Notre Dame.
La rue va être entièrement restauré, c’est pourquoi il est utile de se rappeler la vie antérieure de ce passage central dans notre cité
En haut de la rue, face à l’église
Au n° 2, il existait une épicerie « Codec » exploitée par la famille Coquelin, puis par Mme Voué. Lors de la cessation d'activité Mr Lizé dénommé «Coco Fringue» a ouvert un magasin de vêtements Après sa fermeture, Brigitte Roux, coiffeuse, aujourd’hui jeune retraitée, venait de reprendre le magasin de Mme Hay et a transféré le salon à cet emplacement.Son activité existe toujours, reprise par Morgane récemment à la satisfaction des habitants.
Au n°4, jouxtant ce salon, il existait la droguerie de Mme Serge Guillon, un bric à  brac, une véritable institution. On trouvait tout depuis les peintures, les jouets, les bricoles. S'il vous manquait quelque chose, c'était la vraie Samaritaine. Nathalie Jourdain et Marie Lyse Fermenteau ont pris la suite quelques temps
Au n°8 Une boucherie réputée du temps de Camille Proust et ensuite de la famille Poulain (un nom prédestiné) et Mr et Mme Provost. L'activité a cessé du temps de la famille Morel car la boucherie n'était plus aux normes
Au n°10 Une figure de la commune dans sa cordonnerie, le père Lusson . Il travaillait surtout le matin car les soirées étaient quelquefois difficiles. Ensuite les frères Boutin se sont installés comme maçons, puis Eric Segret y a transféré son magasin au début de son activité avant de rejoindre l'emplacement place de l'Eglise (aujourd'hui maison de santé).Un temps Laurent Grolleau y a exercé une activité de cordonnerie Au n°12, se trouvait la cordonnerie Capel qui avait succédé à  Monsieur Lusson
Au n°14, Une autre épicerie, celle de Mr Teston, puis de Mr Millet.
Au 18 , la maison de Mme Lucas , aveugle, qui a son décès a donné à la paroisse un harmonium moderne. Elle louait une permanence au Crédit Industriel de l'ouest et au Crédit Agricole
Au n°24, un marchand de chaussures Mr Bousseau connu également comme un grand joueur de bridge.A sa retraite Jean Paul Boche y a exercé un cabinet d’assurances.
Au n°28, le siège de l'entreprise de peinture Serge Guillon. Une figure de la commune, conseiller municipal et mari de notre droguiste du 4 rue Notre Dame
Au n°30, le siège de l'entreprise de couverture plomberie et chauffage Jean Chalon. Toutes les couvertures de la commune sont passées entre les mains des deux couvreurs Chalon et Cassin dans les années 1960. Au n°36, cette maison qui est en train de s'écrouler.Il existait la forge de Mr Bonnet, racheté par Mr Trompé. Une partie de l'immeuble n'était pas fermée et on pouvait apercevoir de la rue les chevaux se faire ferrer
Au n°38, il existait un coiffeur du nom de Maillard
Au n° 42 l'autre forgeron en l'occurrence Monsieur Crottereau, le père de Michel qui s'est transféré ensuite route de Doué la Fontaine, puis avec le petit fils sur la zone des Quints
Au n°44, à l'origine il y avait un peintre du nom de Bricard. Ensuite un dentiste Mr Leroy qui habite maintenant au Coudray Macouard
Au n°2 rue de la Collégiale, il existait un garage tenu par Mr et Mme Poireau, puis par leur fils Bernard . Le fils avait d'ailleurs une 206 Peugeot (anecdote bien connu des anciens) dont le numéro était particulier (1 A 49). Cet immeuble a été abattu pour construire l'ancienne poste, aujourd'hui gîte de randonneurs au rez-de-chaussée.
Au n°1 rue Notre Dame, il existait un magasin d'épicerie primeur de Mr Billy qui a eu pour successeur Mr Toucheteau .Il a ensuite été cédé à  Mme Jacqueline David, puis vendu pour réaliser un magasin d'électricité appartenant à  Mr Joseph Thomas. L'entreprise a été reprise un moment par un électricien de Montreuil Bellay, Mr Ney, puis par Eric Segret, bien connu sur la commune. Mme Josiane Ferchaud y a ensuite vendu des vêtements.Le local est actuellement transformé en charcuterie pour Mr Lebastard
Aux n°s 3 et 5 , on trouvait une quincaillerie tenue par Mr et Mme Roger Chalon, puis ensuite par leur fils Jean au numéro 3. A côté au numéro 5, il s'était créée une pharmacie avec Mr et Mme Debeauvais en 1948. Mr Sweecke a pris la suite du pharmacien et a acquis les deux immeubles. Il a transféré la pharmacie actuelle du numéro 5 au numéro 3 ; Mr Robin a pris la suite. Mr Chalon a installé son entreprise plus bas dans la rue
Au n° 7 , ce grand immeuble transformé aujourd'hui en locatif était le siège d'une épicerie tenue par Mme Eulalie Lucazeau et ensuite « L'Etoile de l'Ouest » avec Mme Réveillère. Vendu pour cause de retraite, il fut remplacé un temps par la poissonnerie de Mr et Mme Chenoir. Mr et Mme Cureau prirent le relai avec un magasin de fleurs et une exploitation de funéraire.
Au n°11, on trouvait la bijouterie horlogerie d'Alcide Guignon . La famille Guignon est également à  l'origine de nombreuses séries de cartes postales anciennes de la commune
Au n°13, il fut occupé pendant de nombreuses années par la bourrellerie de Mr Auriault et transformé en locatifs dans les années 1990
Au n°17, on pouvait découvrir la mercerie de Mme Mazin , puis de Mme Lominé, transformée également à  sa retraite en locatifs
Au n°21, on découvrait la quincaillerie de Mme Cassin et sur l'arrière les ateliers de l'entreprise de couverture du fils Robert Cassin. Il a eu en son temps de nombreux ouvriers mais, seul, le principal Mr Brossard est resté toute sa carrière dans l'entreprise
Au n°23, Mme Hay a pris la suite d'un salon de coiffure pour femmes. Bernard, son mari, a ouvert ensuite sur le côté droit un salon pour hommes. A leur retraite, Brigitte Mailet, leur employée, a poursuivi l'activité en la transférant face à l'église.Aujourd’hui Morgane a pris le relai.
Au n°29, se trouvait une épicerie primeurs de Mr et Mme Lacroix. C’était le spécialiste de la poissonnerie. On reconnaissait Mr Lacroix avec son accent chantant du midi
Au 31, Madame Devy était modiste
Au n°33, derrière sous le porche de la cour commune, la célèbre charcuterie Merceron. Cet immeuble a ensuite été occupé par notre regretté peintre Mr Gouin .
Au n°35, Mme Nau à  l'origine de la boulangerie, puis Mr et Mme Georget exploitée avec l'aide de leur fidèle Mr Riotteau. Plusieurs boulangers se sont succédés Mr Dubuisson, puis Mr Ledu et Mr Dupont qui a perdu malheureusement son bras dans son pétrin. La boulangerie n'étant plus aux normes a été fermée. Pendant de nombreuses années un dépôt de pains a été approvisionné par Mr Claude Couaillier, boulanger du Vaudelnay, avant que la municipalité soutienne la création d'une nouvelle aux normes.
Au 43, un bar, un monument de la commune à l'époque, le rendez vous des footballeurs des années 1950. appelé « Le Pénalty « .Il a était tenu par la famille Bonnet qui a réuni le tabac-journaux, et ensuite par Jacqueline David, la fille.Il fut repris par Madame Bonin et son mari installa à  côté un salon de coiffure pour hommes.Dans la cour commune derrière, Madame Maudoux vendait dans les rues avec sa charrette et était spécialisée dans les ventes de sardines.Juste a côté Georges Houet menait avec dextérité une menuiserie
Au 45, la propriété de l'ancien maire Monsieur Joseph Civrais qui exploitait une entreprise de céréale, engrais. La commune n'ayant plus de boulangerie a acheté l'immeuble dans les années 1990 pour y installer une boulangerie chaude. Seul ce genre d'exploitation pouvait être subventionné par l'Europe, la Région et le Département. Elle est exploitée depuis sa création par Mr et Mme Petel .

La rue de la Collégiale



Une superbe photo historique

Un document exceptionnel que je croyais avoir perdu
Je l'ai retrouvé dans un dossier
Il s'agit de la rue de la Collégiale, non goudronnée
On retrouve les glycines qui confirment que cette fleur était bien plantée à l'époque dans toutes les rues
Une remorque agricole devant la maison de Monsieur Moreau
Dans cette rue, on comptait après la guerre en descendant de l'église sur le côté droit :
Un garagiste (Monsieur Poiraud), à  l'emplacement de l'ancienne poste où a exercé le médecin (aujourd'hui utilisé en gîte), la boucherie de Monsieur et Madame Amand Chiron, la boulangerie de Monsieur et Madame Lemonnier, un tailleur, Monsieur Soulard à  l'emplacement de la maison abattue, un forgeron Monsieur Gautier, (maison Corvez, photographe ensuite), un boulanger Monsieur Janvier. ùùù Monsieur Desvignes lui succédera avant de lui-même céder à  Emmanuel Brosseau pendant trois ans.
Cette boulangerie sera rachetée par trois boulangers Messieurs Georget et Lemeunier du Puy Notre Dame et Raymond Couaillier du Vaudelnay à  condition que le four soit détruit pour supprimer une concurrence
En continuant un menuisier (Monsieur Levot), où se trouve le mur du parking
C'est à cet endroit que se trouvait la maison où est né le général Quétineau dont j'ai retracé la vie récemment
En poursuivant l'épicerie (Monsieur Cady et ensuite Monsieur Desnouhes), une seconde épicerie (Madame Pouponneau), une troisième (Monsieur Guillou) et un garagiste (Monsieur Mary, puis Mr Poirier) en face du bar les Variétés
Côté gauche un notaire (Monsieur Monnier), une banque et à  la place de Monsieur Lhommeau (la maison du Kiné aujourd'hui en locatif), une couturière/coiffeuse, Madame Ida Fardeau .
Quand cette dernière s'arrêta, Monsieur Capel commencera sa cordonnerie avant de se transférer rue Notre Dame
Pour terminer le bar de Madame Legout (Le Variété aujourd'hui) qui a connu pour chaque génération les amis de Jojo, Lulu, Sonia et aujourd'hui Ponpom
Le parking du Prieuré n'existait pas
Il a été réalisé avec le mur en moellon et la plaque "Parking du Prieuré" en 1991 par Eric Deschamps
Il existait alors une cour commune (avec une couturière Madame Cantet) et de nombreuses maisons aujourd'hui abattues
On accédait par un porche (photo du dessous) qui a été remonté et restauré au Domaine du Moulin Biguet

Pour compléter les commerçants de ce quartier, en prolongeant rue Saint Denis, on trouvait le bourrelier Monsieur Bourdin et l'épicerie de Madame Michelet
A l'angle de la rue des Ducs d'Aquitaine et de la rue du Parc existait la menuiserie de Monsieur Gasté dont la fille Alice officiait sur l'harmonium de l'église
Cette menuiserie fut vendue à  Georges Houet et a été remplacée en partie par le Crédit Agricole, avant qu'il ne soit transféré rue des Hotels



Une anecdote :

Bernard Poiraud, le garagiste, avait une Peugeot 203 immatriculée 1 A 49